L'Arme à l'oeil

Avec "L'arme à l'oeil", Ken Follett signe un excellent thriller dans le contexte du déclin de la Seconde Guerre mondiale alors que les Alliés mettent au point les derniers préparatifs du Débarquement en Normandie et cherchent par tous les moyens à leurrer les Nazis quant à ce projet d'envergure décisif, duquel pourrait bien dépendre la fin du conflit.

Espionnage, contre-espionnage, course contre la montre, menaces terroristes... Servie par un rythme haletant, l'action de ce roman qui s'inscrit dans la même veine que "Le code Rebecca" ou "Le réseau Corneille" comblera tous les amateurs du genre.

D'Aberdeen à Londres en passant par Berlin, le lecteur est entraîné dans une aventure qui, bien qu'il en connaisse déjà fatalement l'issue, ne ménage pas ses nerfs et alimente son intérêt non-stop.

Du Ken Follett comme je l'aime !

GB, 1944. le "débarquement" est imminent, Hitler et ses généraux se demandent où il aura lieu. La traduction française du titre est complètement foireuse, je ne sais pas pourquoi. En anglais, c'est "Eye of the Needle", l'oeil de l'aiguille, et ça s'explique. 1 - Aiguille : l'espion allemand Faber a toujours un stylet effilé comme une aiguille sur lui ; il est surnommé Die Nadel, l'Aiguille. 2 - L'oeil : c'est un observateur perspicace, car il est le seul à avoir détecté et photographié le stratagème "Dummy war" / intoxication psychologique de Churchill des barges-de-débarquement-avions-hangars-chars-et même quais "pour de faux", des mannequins en bois, afin que vu de leur Messerschmitt, les Allemands croient que les troupes américaines sont puissantes, et massées en face de Calais pour débarquer dans le nord de la France. le M.I. 5 doit absolument capturer Faber avant qu'il puisse communiquer son rouleau de pellicule à sa patrie .....
.
Encore un Follett puissant, captivant, plein d'actions ;
encore un superbe portrait du Lion Churchill ;
encore une belle bagarre : au bord de la falaise, le handicapé David réussit, avec sa Jeep, à tenir tête physiquement à Die Nadel pendant plusieurs pages, et ça doit être superbe à l'écran : )
Je savais que de fausses infos étaient transmises par la TSF, mais J'ai appris qu'il y avait une dummy war en bois, ça ne m'étonne pas du rusé Churchill : )

L'aiguille du temps tourne inexorablement .
Le débarquement en Normandie est prévu pour le 6 juin 1944.
Les Etats-Unis , L'Union Soviétique , le Royaume -Uni et la France libre du général De Gaulle croisent les doigts , pour que leur énorme supercherie persuade l'adversaire d'un débarquement dans le Pas-de-Calais .

Dans une base proche de Londres , des baraquements , des chars , des avions , des canons impressionnent par leur nombre , spécialement lorsqu'on les voit à bord d'un avion .
Ils ne sont qu'un leurre . Ils sont faux car ils sont fabriqués en bois , en toile et en carton-pâte .

Beaucoup d'informations fausses, car non vérifiées par les espions , arrivent au service de l'armée allemande , l'Abwehr qui , sceptique , accepte mais demande des vérifications , encore et encore , par les agents sur place .

Certains vivent , incognito , en Angleterre depuis le début de la guerre .
Parmi eux , un athlétique et fascinant colonel , l'ultime espoir d'Hitler pour connaître les dernières trouvailles de l'ennemi .
L'homme est un nazi , froid , calculateur , ingénieux à la ni vu ni connu j't'embrouille !
Véritable assassin , il se délecte de pénétrer les tissus du coeur avec son stylet qu'il garde , toujours caché sur sa poitrine .

A force d'astuces , de recherches , et de corps morts parsemés , il parvient à découvrir l'imposture : la base fictive qu'il s'empresse de photographier . Il veut se rendre personnellement en Allemagne pour apporter les preuves de la duperie au Führer .

Il arrive presque à ses fins .
Il suffit de rejoindre le sous - marin , immergé près des côtes de l'île des Tempêtes et de retourner , en héros , dans son pays .

Faber va affronter la période la plus difficile de sa vie .

" Il m'a fallu qu'un seul regard d'échangé pour savoir que j'allais tant t'aimer ." ( Jonathan Pasquier )

Le destin veille .
Il s'appelle Lucy .

Je cesse ici .

Je vous invite à entrer dans le monde magique de son imagination , de sa sensualité , de ce bonheur qu'il donne dans tous ses merveilleux écrits : Ken Follett .

Nouvelle LC en compagnie de bbpoussy. À l'origine, je n'avais pas ce roman en format papier, je l'avais seulement noté en pense-bête. Mais du fait du confinement, je pense plus à vérifier mon stock d'ebook donnés par un collègue et je l'avais. Ce roman semble se passer à la même période historique que le réseau Corneille, j'espère qu'il sera aussi captivant.

J'aime bien Ken Follett mais là, je suis un peu perdue. À chaque début de chapitre, il parle d'autres choses par rapport aux précédents. On est toujours en temps de guerre (2nde Guerre Mondiale) mais on change de lieu et de personnages. Curieuse construction qui ne me donne pas trop envie de continuer ma lecture… le temps du chapitre, on s'habitue aux personnages, on veut apprendre à plus les connaître et au suivant, on change encore. Finalement, nous avons 3 personnages qui reviennent à tour de rôle : Faber, l'espion allemand en Angleterre ; l'historien recruté par l'espionnage anglais et la jeune femme Lucy perdue sur son île désolée. Celui qui m'intéresse le plus à suivre est pourtant le méchant de l'histoire, Faber, mais c'est le personnage qui semble le plus travaillé. Par contre, les notions de temps (mois, jours, ...) sont très diffuses alors que dans un récit de ce genre, c'est assez important je trouve. Heureusement arrivé à la seconde partie, l'histoire se lance enfin et on entre dans le vif du sujet. Les pages défilent ainsi beaucoup plus vite que sur la première partie. Que va-t-il advenir à l'espion allemand ? Va-t-il pouvoir aller au bout de sa mission au nez et à la barbe des Alliés ? Quels sont les rôles tenus par l'historien et la jeune Lucy ? Quelques coquilles ont été oubliées dans ma version (espaces manquants entre les mots, tirets au milieu des mots, …). Cette histoire est finalement un roman d'espionnage à la mode James Bond : de l'action, des courses poursuites et des jolies femmes. le suspens est à son comble à la fin du roman. Que va-t-il advenir ? J'ai ainsi imaginé différentes fins suivant les situations et les évènements qui faisaient tout changer. Mais j'étais loin de la fin donnée par l'auteur, même si j'aurais dû m'en douter, c'est le second que je lis de lui sur le thème de la Seconde Guerre Mondiale.

Comme vous l'aurez compris, ce n'est pas forcément le meilleur de cet auteur et malgré un début chaotique, il se laisse lire dès qu'on a fait connaissance avec les personnages principaux. Je préfère néanmoins le Réseau Corneille, celui-ci est quand même plus une histoire de courses-poursuites à travers l'Angleterre. J'ai mis plus longtemps que prévu pour le finir, je ne lisais pas le soir en rentrant du boulot car trop fatiguée… J'avais quand même envie d'en connaître la fin. Merci à bbpoussy pour cette nouvelle LC en compagnie de Ken Follett, c'est une bonne lecture sur le thème de l'espionnage. Je conseille néanmoins aux amateurs de cet auteur de découvrir cet opus. Pour ma part, j'en ai encore quelques uns à lire en papier et en ebook, ne serait-ce que ces fameux Piliers de la Terre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai dévoré ce roman d'espionnage. le personnage principal est un espion très efficace qui oeuvre pour l'Allemagne afin de connaître le lieu du débarquement.
Fatalement, il est sans scrupules (surtout armé d'un stylet). Mais Follet élabore un subtil scénario pour nous le rendre complexe (attachant-répulsif); en tout cas évolutif au gré des rencontres; sur une île mystérieuse par exemple...

Je suis un habitué de Ken Follett et, ma foi, j'ai rarement été déçu...comme cette fois-ci. Alors étais-je mal inspiré, un peu ronchon, qui sait, mais impossible d'entrer dans ce livre, guère plus mal qu'un autre en définitive, cependant on aurait dit un livre bébête pour enfants, à noter que je n'ai rien contre les livres pour enfants, au contraire, j'en lis même et j'en raconte, c'est dire. Mais non! Pas une corvée non plus, simplement une lecture comme qui dirait obligée, une loi, une ordonnance, une notice, un mode d'emploi.
Depuis j'ai eu le temps de me poser les bonnes questions et c'est une question d'écriture. Autant cet auteur est capable de vous emmener au faîte des flèches de cathédrales sans problème ou au fin fond du Sahara avec Rommel à vos trousses, autant, là, le ton n'y est pas, je n'y ai pas crû un seul instant. C'est ça, pas crédible, surtout pour le nombre de gens tués, pratiquement un meurtre à chaque fois qu'il est reconnu, à force ça fait du monde et, pis, seul contre cinq, qui s'est qui gagne, hein? Die Nadel bien sûr. Là c'est Superman.
A cela s'ajoute l'improbabilité de la traversée en mer du nord, au nord-est de l'Ecosse, en pleine tempête que même les bateaux restent au port et que l'espion, lui y arrive, un peu cabossé, mais il y arrive et il continue sa méchanceté dans l'île des tempêtes, tue, le chien y compris, profite de la femme de son hôte, sous son propre toit, le tue par la suite, etc.
Dans sa défense finale, Lucy, seule rescapée avec son fils, la maîtresse de maison, provoquera un court-circuit en enfonçant ses doigts dans une douille, brrrr, ça doit faire mal. Elle sera projetée contre un mur et s'en tirera sans dommage!
Je réserve la fin pour les lecteurs éventuels.
Pas de chance, une oeuvre de jeunesse de notre ami Ken. Donc il est tout excusé.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Longtemps repoussée, j'avoue avoir été positivement surprise par cette lecture. Il m'a fallu un moment pour me mettre dedans ( une pioche, les derniers jours du mois, les premiers chapitres...) mais au final, une fois dedans, le récit s'est déroulé tout seul. Très bon roman d'espionnage, Ken Follett nous invite dans le conflit des espions : la Seconde Guerre mondiale. Et pas à n'importe quel moment : le moment crucial du post-débarquement de Normandie, là où tout se joue, que la grande "duperie" doit s'orchestrer pour pouvoir mettre au point ce débarquement inouï : convaincre l'Axe de la supériorité militaire mais également que le débarquement se fera à Calais. Sauf qu'un espion a percé le secret. Une chasse à l'homme nous procure donc un rythme haletant, renforcé par des chapitres courts et une fin de livre en ambiance de huis-clos. le lecteur ne peut qu'être happé. du moins ce fut mon cas.
Avec une narration alternée, on suit trois groupes de personnages, tous très intéressants à leur manière, tous fondamentaux pour le déroulement de l'histoire.
Enfin, on est complètement immergé dans ce récit historique, très bien documenté à mon humble avis.

Le premier thriller de Ken Follett qui nous plonge dans la préparation du D-day et de la tentative du contre-espionnage allemand pour découvrir le véritable lieu du débarquement. Même si le sujet a depuis été repris d'innombrables fois, L'arme à l'oeil reste un excellent thriller, un classique du genre !

Voilà un très bon roman d'espionnage.

La deuxième guerre mondiale fait rage, les alliés préparent le débarquement. Leur stratégie : monter un leurre afin de faire croire aux allemands que le débarquement aura lieu à Calais. Ils ont arrêtés les espions, en ont retourné d'autres et se sont infiltrés pour capter un maximum d'information. Un seul espion allemand échappe au MI5 : Die Niedel, l'aiguille. Il signe ses messages de ses meilleurs souvenirs à Willi et tue au stylet ceux qui voient son visage. Si Die Niedel parvient à éventer la supercherie du débarquement de Calais, la guerre est perdue pour les alliés. Une course contre la montre démarre pour mettre la main sur lui avant que ça n'arrive.

Tous les ingrédients qu'on attend d'un roman d'espionnage sont là ; l'ensemble dans un contexte historique très réaliste. Un roman d'aventure qui nous emmène en France, en Allemagne et sur les côtes écossaises. Les personnages sont parfaitement construits, pas aussi caricaturaux qu'on pourrait le craindre et le suspense est au rendez-vous-même si on connait inévitablement la fin. du tout bon Follett.

Assurer le succès du débarquement et l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Rien de moins que cela. La barre est d'emblée placée bien haute pour ce roman d'espionnage. Une opération de diversion est menée pour tromper les Allemands sur le futur lieu d'intervention des Alliés.
L'écriture sèche et distanciée nous place en position d'observateur passif. Pas de place à l'extrapolation. Tout est dit sans fioritures. Un roman choral avant l'heure aussi. Tout cela n'aide pas vraiment à entrer dans le jeu.
Des notes d'humour anglais mettent progressivement la puce à l'oreille. Des scènes décalées, des personnages caricaturaux qu'on a l'impression d'avoir déjà vu, un enquêteur à pipe, une femme délaissée avec un mari handicapé qui va découvrir sa torride sensualité, deux vieilles filles anglaises fantasques, le hors-la-loi hébergé dans une pension de famille féru de musique classique, un Hitler dictateur d'opérette...Tout rentre en résonance avec des scènes lues ou vues au cinéma. le roman finit par ressembler plus à une satire qu'à un pur roman d'espionnage.
Bien qu'inspiré d'un fait réel l'auteur ne se prend pas au sérieux et ne s'embarrasse pas toujours de vraisemblance. le héros, le minéral Faber, Die Nadel, est programmé presque génétiquement pour réussir. Les sentiments les plus mièvres et les galipettes les plus fantasques avec une épouse esseulée viendront-ils à bout de sa froide détermination? «L'arme à l'oeil » est- il un clin d'oeil à « larme à l'oeil »? le parfait espion a-t-il un talon d'Achille? Et avant tout la supercherie parviendra-t-elle à la connaissance d'Hitler?
Un plaisir de lecture pour ce roman malin truffé de références.