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4,24

sur 4611 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Coup de gueule contre le pigeonnage du lecteur ! Flagrant dès les premières pages, on insiste cependant, on persiste, on se persuade que ça va aller mieux, que la suite des Piliers de la Terre ne peut pas être cette daube, on se dit que Ken Follett ne peut pas avoir fait un coup pareil à ses fidèles lecteurs et bien... si ! C'est officiel, j'abandonne, vaincue par KO à la page 603 (sur 1350) mais là, ce n'est plus supportable. Ce n'est pas un roman, c'est du texte, grosse nuance. Des pages et des pages vides ou plutôt pleines d'une sorte de copie certifiée non-conforme du premier tome. Une recette facile pour un livre raplapla, sans goût, avec édulcorant à la place du sucre et les oeufs ? Ah bah, y en a pas, l'auteur a dû avoir trop peur qu'on les lui jette à la figure ! Alors, tablier enfilé et four préchauffé ? C'est parti :

1/ prenez un pont à construire (à la place d'une cathédrale), une voûte qui s'effondre (encore), des méchants bien méchants et des gentils bien gentils (très important), le tout pas très frais si possible. Mélangez

2/ prenez des scènes de la vie courante contemporaines, type procès, littéralement transposées au Moyen-Âge, ajoutez une pincée de clins d'oeil à la con aux Piliers (bien que deux siècles se soient écoulés entre les deux tomes). Incorporez

3/ ne lésinez pas sur un érotisme sans charme, libidineux, glauque, qui vous donne envie de vite passer à la scène nulle suivante (ce qui est, convenons-en, bien dommage). Saupoudrez de scènes téléphonées que le lecteur le plus débile peut deviner 50 pages avant. Laissez reposer

4/ beurrez un moule, format commercial, pouvant contenir un roman assez gros pour attirer à lui plusieurs milliers de dollars.

5/ versez votre préparation dans le moule et mettez au four une semaine (je ne peux pas croire que ses nègres aient mis plus de temps à écrire ça, à raison de 100 pages chacun)

6/ Servez bien chaud un roman sans aucun goût

Bon appétit bien sûr ! (ou pas)

PS : vous me trouverez peut-être sévère avec cette note mais le contraste est trop fort avec le premier opus sans compter que trois traductrices se sont liguées pour faire de ce bouquin une catastrophe encore plus catastrophique que prévu !
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Je ne sais pas si le monde est sans fin mais ce roman l'est assurément...
J'avais beaucoup aimé "les piliers de la terre" du même auteur : une fresque épique, des personnages attachants.
Pour celui-ci mon avis est plus mitigé.

Certes, l'histoire est prenante mais si on n'a pas beaucoup de temps pour lire ce pavé (1338 pages en version poche) je crains qu'on en perde vite le fil. Certains épisodes relancent bien l'intrigue (la peste, les divers décés) mais c'est long , d'une longueur limite insupportable. Pourtant j'aime beaucoup les gros romans car ils permettent parfois à des intrigues consistantes de se nouer.
Là le seul effet est de donner une impression très nette de redondance.
Déjà, le schéma narratif ressemble beaucoup à celui des "piliers de la terre" et l'histoire en elle-même n'est qu'une suite répétitive de ce schéma : les gentils ont un projet et les méchants font tout pour le contrecarrer. A force d'astuce les gentils gagnent. Et voilà!
On en vient ainsi au point qui m'agace le plus : le manichéisme de ce roman. Les personnages sont si peu nuancés qu'ils en perdent toute densité, toute épaisseur. Il n'y a que le personnage de Gwenda qui soit un tant soit peu attachant.
Je n'ai absolument pas été émue par les amours tumultueuses de Caris et de Merthin qui étaient même parfois agaçants dans leur perfection lisse. Un brin gnangnan. Limite Barbara Cartland. Quand les personnages sont comme ça, radicalement "très gentils" ou "gros méchants" il y a un tel manque de subtilité dans l'histoire qu'on voudrait presque la lire au second degré.

Bref, sauf si vous avez une semaine d'ennui mortel devant vous et absolument rien à lire, votre PAL regorge vraisemblablement de bien meilleurs romans.
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J'avais adoré les Piliers de la Terre, qui était à la fois bien écrit et bien documenté. J'ai baillé à n'en plus finir sur cette suite. C'est sans surprise : on devine aisément dès les premières pages qui sera amoureux de qui, qui est le méchant, qui sont les gentils, qui va survivre et qui mourir. Après le succès mérité du premier opus, on devine dans cet interminable roman une commande d'éditeur pour surfer sur le succès précédent.
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Autant j'avais adoré "Les piliers de la Terre", autant je trouve que cette suite est un peu "réchauffée".

D'abord, le premier volet s'étend sur plusieurs siècles, alors que celui-ci ne couvre qu'une vie d'homme. Alors 1300 pages pour 40 ans, c'est un peu long. Donc très délayé à mon goût.

Schématiquement, on pourrait dire que ce roman, c'est Caris, femme libre, qui n'est pas d'accord avec ce que veut son prieur et qui va plaider sa quête auprès du roi. Elle revient, elle a gagné, ou presque. Puis le prieur énonce une autre loi. Caris n'est pas d'accord, alors elle repart voir le roi. Et ainsi de suite.

Ralph est un vrai méchant qui viole les femmes et dirige sa seigneurie avec violence.

La pauvre Gwenda sera toujours une laissée pour compte, ainsi que son mari et leurs enfants, enfin presque.

Sans oublier le fourbe Godwyn et son acolyte Philémon.

Heureusement, il y a le bon coeur de Merthin et son savoir-faire qui s'élèvera à travers les générations.

Malgré tout, j'ai trouvé la plume de l'auteur pro-feministe voire pro-communiste, ce qui dénote à cette époque.

Et puis la fin à la Star Wars m'a (presque) fait éclater de rire.

Bref, je n'ai pas accroché.

L'image que je retiendrai :

La dernière, si belle après toute ces péripéties : Caris et Merthin enfin ensemble sur le toit de la création de Merthin, soupirs, c'est beau....
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Certaines lectures sont comme les bonnes résolutions du premier janvier, il arrive qu'on ne les mène pas forcément à bon terme…
Avec Un monde sans fin, Ken Follett donne une suite volumineuse aux piliers de la terre. Je l'ai abordée sereinement tant j'avais adoré suivre la construction de la cathédrale de Kingsbridge.
Mais ici, le souffle qui m'avait tant plu dans le premier opus semble tari. Même si Un monde sans fin répond convenablement aux codes du genre historique, on a quand même l'impression de revivre les mêmes trahisons, les mêmes intrigues amoureuses et les mêmes rebondissements que dans Les piliers de la terre.
Fort de son précédent succès éditorial, Ken Follett y a repris les mêmes ingrédients, les mêmes thèmes rémunérateurs que dans son premier opus. Il est de nouveau question de secret mal gardé, de moines à la morale et à la chasteté douteuses, d'ecclésiastiques dévorés par l'ambition et de toute une flopée de personnages plus ou moins crédibles sur lesquels s'abattent les pires malheurs… C'est tellement décevant !
Entre longueurs, fadeurs et délayages insipides, Un monde sans fin fait figure de pâle copie. Elle n'égale en rien la phénoménale saga romanesque que Ken Follett nous avait offerte avec Les piliers de la Terre ! Je ne suis pas certaine de vouloir retenter l'expérience avec Une colonne de feu
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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