Ce livre s'intitulant «
kill the indian in the child » a été écrit par
Elise FONTENAILLE en 2017 est un roman inspiré d'un fait réel.
Dans ce roman, l'auteur parle de l'histoire de Mukwa un jeune Ojibwé de 11 ans qui comme tous les jeunes indiens est envoyé à Saint Cécilia, un pensionnat Canadien dont l'éducation est confiée à des religieux. Mukwa découvre les mauvais traitements, les actes de mépris et de cruauté, ainsi que les abus sexuels de la part des prêtres et des nonnes à l'encontre des Indiens.
Les enfants sont mal nourris et vivent dans des conditions déplorables. Ces conditions de vie et les mauvais traitements entraînent de nombreux décès au sein du pensionnat.
Le seul objectif des religieux était « d'éradiquer l'indien dans l'enfant », lui faire oublier sa religion, ses origines, sa culture... d'où le titre «
Kill the indian in the child ».
Mais Mukwa et son ami vont décider de se rebeller et de s'échapper de l'internat. Ce qui nous laisse imaginer que Mukwa va retrouver son père.
J'ai trouvé cette histoire très intéressante, captivante, et touchante parce que, d'une part, l'histoire est inspirée de faits réels et, d'autre part, l'histoire est racontée par Mukwa lui même, ce qui permet d'éprouver ce qu'il ressent dans chacune des situations.
J'ai également trouvé ce livre facile à lire et à comprendre notamment parce qu'il est très court et qu'
Elise FONTENAILLE écrit des romans destinés aux adolescents.
Je me suis mise dans la peau des personnages et je m'y suis attachée ; j'ai été émue en lisant ce livre.
Il y avait aussi du suspense puisque dès le début du livre on sait que Mukwa souhaite s'échapper de ce lieu et à chaque chapitre du livre, nous espérons que son souhait sera exaucé.
Néanmoins, j'ai trouvé la fin trop brutale. Je ne m'attendais pas à une fin aussi sombre.
En conclusion, j'ai adoré lire ce livre malgré un dénouement que j'ai trouvé trop dur.