Tout d'abord merci Babelio de m'avoir permis de lire ce livre.
Malheureusement l'avoir obtenu par ce biais me rend d'autant plus... mal à l'aise car ma critique ne serra pas bien positive.
Peut-être n'ai-je pas assez vécu pour apprécier cette oeuvre à sa juste valeur.
Peut-être n'est elle juste pas construite d'une manière qui m'agrée, sans que je m'en aperçoive, et cet égarement joue.
De ces deux point je ne puis pas être certaine.
Mais il est d'autre chose qui m'ont gênées, et sur celles-là j'ai su mettre le doigt.
Un des gros problème est le style. Je l'ai trouvé... verbeux. Lourd, pompeux, il fait mine de suggéré... avant d'expliciter. Trop souvent, j'ai vue des paragraphes qui me semblaient beaux et harmonieux - de fait rarement, le trop souvent s'appliquant à la suite de mon reproche, les paragraphes qui semblaient bons étant eux trop rares - être gâchée par "la phrase de trop".
Un autre problème est que si le côté ambiance ou tout disparait etc, et quelque chose que je comprenais, je n'ai en revanche pas compris ou l'auteur en arrivait à la fin. Je n'ai pas sentie le récit "évoluer". La conclusion est tombé pour moi à plat.
Voici mes reproches, qui terminerons sur un avis : le livre aurait pu être bien plus court et s'en serait tout aussi bien porté, sinon bien mieux.
Après il y a des passages qui m'ont bien plus, dont la description de la catastrophe. Mais au final ils occupent un place tr¡ès restreinte dans une oeuvre qui le reste du temps me laissais languissante et pas vraiment passionnée.
Ceci est un avis personnel donc biaisé. Peut-être que d'autres personnes apprécierons au contraire ces même choix qui m'ont repoussé.
Mais il explique ma note.
Commenter  J’apprécie         83
Crue est un imbroglio confus dans lequel je me suis perdu, la narration m’est apparue lourde, terne et alambiquée. Même si parfois émergeaient des passages touchant sur la perte, le manque de cohérence du tout n’a pas pu me séduire. C’est dans la souffrance que j’ai terminé ce roman dont je ressors déçu. Le narrateur qui se cache derrière l’auteur ne sait pas où il va et il n’y a aucun affect à l’horizon. Les faits sont décrits de manière clinique et ne mènent nulle part, je cite ci-dessous deux passages qui pour moi résument mon ressenti sur ce roman.
p128 « Tous les livres m’avaient paru vains. Je ne voyais plus ce qu’ils auraient eu à me dire...Ils me paraissaient avoir été écrits dans une langue inconnue dont je saisissais à peu près le sens mais ne comprenais plus la raison d’être. »
p255 « Le fin mot de l’histoire, bien sûr, je ne l’ai jamais su. Nul ne le saura jamais. Je suppose d’ailleurs qu’à part moi il n’intéresse personne. Je suis le seul pour qui ce récit est susceptible d’avoir un sens. C’est pourquoi il m’est si cruel de ne pas savoir lequel. »
Commenter  J’apprécie         30
Un homme qui a perdu sa fille de 4 ans vient revivre dans la ville de sa jeunesse. Celle-ci est partagée entre la basse-ville, vieux quartier en proie aux investisseurs et la haute-ville, moderne. Ce conte philosophique traite du deuil et de la disparition mais traine en longueur…
Commenter  J’apprécie         00