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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
E. M. Forster possède ce don du grand voyageur d'évoquer de superbes paysages sans emphase mais en quelques mots et tournures beaux par leur simplicité.

Ces descriptions dépouillées n'en sont pas moins très évocatrices et pour celui qui, comme moi, connaît et voue un culte à l'Italie et particulièrement aux collines de Toscane, elles constituent un vrai régal qui le transporte immédiatement aux pays des cyprès et des villages médiévaux, dans la douce lumière d'un soleil déclinant.

Comme plus tard avec "Vue sur l'Arno", l'auteur place une grande partie de son récit en Italie, et plus particulièrement à Monteriano. Ce village - à peine une petite ville perchée depuis des siècles sur une crête siennoise - devient alors le théâtre d'un drame quasi théâtral qui n'est pas sans rappeler Shakespeare. Lilia, Philippe, Caroline, Harriet et Gino entraînent le lecteur dans un ballet d'alliances et de désaccords qui va crescendo jusqu'au drame final, tout à fait de trempe italienne.

Le style peut dérouter mais la structure et le rythme sont parfaitement maîtrisés. Les personnages prennent forme rapidement et présentent des caractères plutôt entiers, ce qui favorise vite la sympathie ou son contraire.

J'ai été moins séduite par ce premier roman de l'auteur que par "Vue sur l'Arno" ("A room with a view") mais je lui suis très reconnaissante de m'avoir transportée en pensées et en souvenirs dans l'Italie authentique du début du XXème siècle.


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Lilia veuve de Charles Herriton, 33 ans, part en Italie accompagnée de Miss Caroline Abbott 23 ans. C'est son beau-frère Philippe qui l'a convaincue de partir en Italie pour l'éloigner d'un certain Mr Kingcroft avec lequel elle songeait à se remarier.
 Car les Herriton comptent bien diriger cette jeune femme qui tente de se libérer de leur emprise. Irma la petite fille de Lilia est laissée à la garde de sa grand-mère.
Quand Philippe dit à la jeune femme «Aimez les italiens, comprenez-les : car les gens, là-bas, sont plus merveilleux que leur terre..» il ne s'imagine pas que Lilia va suivre son conseil en aimant un italien, Gino et là «chocking»... Scandale ! Cette famille anglaise se referme et tire un trait sur la jeune veuve qui a voulu leur échapper. Mais «Lilia n'a fait que changer d'ornière» et elle se rend vite compte qu'elle s'est fourvoyée. La belle Toscane devient une nouvelle prison...
Je n'en dis pas plus. le choc, à travers Lilia, Gino et leur entourage, entre préjugés anglais et habitudes italiennes nous offre grâce à la finesse d'analyse de Forster des moments parfois drôles mais aussi dramatiques et douloureux. Je n'avais rien lu de cet auteur et c'est une découverte qui sera sans doute suivie d'autres.

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L'histoire se passe au début du XX e siècle : Lilia Heriton, une jeune veuve anglaise que sa belle famille n'a jamais appréciée, décide de suivre la suggestion de son beau frère Philippe et de partir séjourner en Italie, chaperonnée par la jeune et sage Caroline Abott.

« Et surtout, je vous en supplie, laissez aux touristes cet affreux préjugé que l'Italie est un musée d'antiquités et d'oeuvres d'art. Aimez les Italiens, comprenez-les : car les gens, là-bas, sont plus merveilleux que leur terre. » lui a conseillé Philippe.
Conseil reçu cinq sur cinq puisqu'un télégramme arrive bientôt annonçant le proche remariage de Lilia avec un bel Italien ! Panique à Sawston (Angleterre) chez les Heriton qui envoient aussitôt Philippe empêcher ce ridicule mariage ….

A ce stade, « Monteriano » s'annonce donc plutôt comme une comédie légère : la charmante Lilia et son chéri Gino face à Philippe et sa puritaine famille. Forster oppose le conformisme guindé et austère de l'Angleterre à la spontanéité , l'insouciance et la chaleur italienne. Mais il va au delà, l'histoire devient plus complexe et va tourner autour de personnages devenus centraux : Philippe toujours, plus spectateur qu'acteur de sa vie, sa bigotte de soeur Harriet, la jeune Caroline et le beau Gino , et la comédie va virer au drame.

Une belle étude de caractères et une réflexion sur le poids des conventions et des préjugés qui pèsent particulièrement sur les femmes et sur les basses classes de la société, le tout sous le soleil de la Toscane et à l'ombre des oliviers et des nombreuses tours de Monteriano (ou plutôt de San Gimignano qui lui sert de modèle ) et avec l'enthousiasme contagieux de sa population ( la scène de l'opéra en est un bon exemple !). Un choc des cultures dans un style très vivant et non dénué d'humour.

« L'Italie la purifiera : elle ennoblit tous ses visiteurs. Elle est, pour le monde, une école autant qu'un jardin."

J'ai aimé retrouver la Toscane et les murailles de San Gimignano et découvrir un auteur que je ne connaissais que de nom et que je vais continuer à lire.
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Lilia est une jeune veuve anglaise vivant sous le joug de sa belle-famille qui lui restreint sa liberté, son choix de vie et ses pensées.
Elle décide alors de partir en séjour en Italie, cette idée recevant partiellement l'approbation de sa belle-famille : "Elle a l'esprit bourgeois, je l'admets, elle est d'une ignorance crasse et possède, en art, un goût détestable. Mais posséder un goût, c'est déjà quelque chose. L'Italie la purifiera : elle ennoblit tous ses visiteurs. Elle est, pour le monde, une école autant qu'un jardin.".
Sauf qu'en Italie et malgré la surveillance de la jeune Miss Abbott, Lilia s'entiche d'un italien, le beau Gino, qui n'est ni prince ni comte mais a le caractère indolent de l'italien et s'entiche à son tour de Lilia, ou alors de son compte en banque, voire peut-être des deux, ils forment en tout cas un couple mal assorti à l'issue plus qu'incertaine : "Elle se croyait si infiniment supérieure à lui qu'elle négligea, une à une, toutes les occasions d'affermir son empire. Il était beau et indolent; il devait donc être stupide. Il était pauvre : jamais, par suite, il n'oserait critiquer sa bienfaitrice. Il était passionnément amoureux; elle pouvait donc n'agir qu'à sa guise.".
Mais bien vite un drame survient et c'est alors une lutte qui s'ouvre entre la belle-famille de Lilia et Gino.

Dans ce roman s'opposent le puritanisme anglais et l'insouciance italienne, d'un côté le nord de l'Europe et de l'autre le sud.
Une nouvelle fois, j'ai été frappée par la finesse et la justesse d'analyse d'Edward Morgan Forster sur les différents personnages mis en scène.
Il croque la société anglaise bourgeoise du début du 20ème siècle avec une plume acérée mais vise toujours juste, quant à l'Italie il joue avec ses charmes, son caractère indolent et l'attraction que ce pays exerce sur les personnes qui le visitent.
Aller en Italie dans n'importe quel endroit, c'est bien souvent tomber perpétuellement sous son charme et y revenir sans cesse.
Philippe Herriton est à ce titre un personnage versatile sur son approche de l'Italie : subjugué par ce pays et beauté lors d'un voyage, il reviendra sur sa position lorsque Lilia, sa belle-soeur, osera y épouser un homme du cru sans le consentement de sa belle-famille, puis retombera sous son charme à travers le prisme du personnage de Gino qu'il finira par apprécier.
Ce qui m'a frappée à la lecture de ce roman, c'est qu'aucun des personnages n'est franchement sympathique pour le lecteur mais ils ne sont pas pour autant antipathiques.
Par exemple Lilia, elle aurait pu incarner la femme qui se libère du joug de sa belle-famille et des conventions, au final elle est plutôt présentée comme une femme agissant sous le coup d'impulsions et sans vraiment réfléchir aux conséquences de ses actes, cela ne la chagrine pas outre mesure d'abandonner sa fille en Angleterre, drôle de forme d'amour maternel.
Le personnage féminin le plus intéressant est à mes yeux celui de Miss Abbott de par sa dualité : "L'idée vint à Philippe qu'il y avait deux Miss Abbott : celle qui pouvait faire seule le voyage de Monteriano, et celle qui, arrivée là, ne pouvait pas entrer dans la maison de Gino. La découverte était amusante. Laquelle des deux Miss Abbott allait, dans leur partie, jouer le coup suivant ?".
Elle respecte les règles de bienséance tout en osant certaines choses, le retournement final sur ce personnage est tout simplement jouissif, tout comme Miss Abbott incarne finalement tout au long du récit une transposition du mythe d'Endymion de par sa relation avec Gino.
Quant à Gino, il incarne l'homme italien dans toute sa splendeur et ses défauts : à la fois charmeur et fainéant, gentil et manipulateur, sans jamais être profondément détesté par le lecteur : "Ce garçon vicieux et cruel connaissait d'étranges raffinements. L'horrible vérité - que les méchants sont capables d'amour - fut soudain dévoilée à Miss Abbott, et sa conscience morale en resta comme abasourdie.".
Au-delà de l'histoire somme toute assez tragique, ce roman est une formidable étude de caractères à travers une galerie de personnages hauts en couleur, le tout ayant pour toile de fond l'Italie, ce pays jouant le rôle de catalyseur d'émotions et d'actes irréfléchis aux conséquences lourdes.

Décidément, la plume d'Edward Morgan Forster est belle et féroce et c'est avec grand plaisir que je l'ai retrouvée dans "Monteriano", un roman mettant en scène des personnages au destin tragique dans une Toscane radieuse et envoûtante.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Le livre de EM Forster pourrait, à l'instar de celui de Elizabeth Gaskell, s'intituler “Nord et Sud”. Mais cette fois, il ne s'agit pas d'opposer le nord et le sud de l'Angleterre mais le pays tout entier à l'Italie.

Lilia Herriton est une jeune veuve, mère d'une petite fille. Après le décès de son mari, la famille de celui-ci a voulu recueillir Lilia. Il ne s'agit en aucun cas de générosité mais plutôt de bienséance. Mrs Herriton méprise sa belle-fille et la trouve vulgaire. Elle la garde donc sous la main pour éviter tout débordement et éduquer la petite. Afin d'apaiser le caractère indépendant de Lilia, les Herriton lui proposent un voyage en Italie, ce qu'elle accepte à la surprise de son beau-frère, Philip : “Le plus étrange, c'est qu'elle a saisi mon idée au vol - me posant une infinité de questions auxquelles j'ai répondu volontiers, bien-sûr. Elle a l'esprit bourgeois, je l'admets, elle est d'une ignorance crasse et possède, en art, un goût détestable. Mais posséder un goût, c'est déjà quelque chose. L'Italie le purifiera : elle ennoblit tous ses visiteurs. Elle est, pour le monde, une école autant qu'un jardin. Il faut mettre au crédit de Lilia son désir d'aller en Italie.” Leur espoir est de courte durée puisqu'ils reçoivent de Monteriano un télégramme annonçant le mariage imminent de Lilia avec un italien.

La rencontre de Lilia et du beau Gino est aussi la rencontre de la puritaine Angleterre avec la chaleureuse Italie. Bien entendu le mariage de Lilia est inadmissible pour les Herriton qui envoient Philip pour rendre la raison à la jeune femme. Cette union est scandaleuse et elle l'est d'autant plus lorsque Philip découvre qui est Gino. L'italien ne fait pas partie de la noblesse de son pays, loin de là. Son milieu social est bien en dessous de celui des Herriton, il n'est pas un gentleman. Malheureusement pour les Herriton, lorsque Philip arrive à Monteriano, Lilia est déjà mariée, essentiellement avec la volonté de contrarier sa belle-famille qui l'empêche de vivre. Mais Lilia connaît mal l'Italie, elle a été habituée aux moeurs délicates et feutrées de l'Angleterre. Elle découvre un pays rude, dévoré par la chaleur et où les femmes ont une sociabilité limitée. Gino restreint rapidement la liberté de sa femme et n'attend d'elle que la naissance d'un fils.

C'est d'ailleurs à ce moment que le roman prend la tournure d'une véritable tragédie antique. Lilia décède lors de l'accouchement. Gino est bien entendu très attaché à son fils qui représente à la fois sa descendance, sa postérité et le dernier lien avec sa femme. Mrs Herriton ne peut supporter l'idée que l'enfant de Lilia soit élevé dans un pays aussi archaïque et brutal. C'est tout un bataillon qui descend alors dans le Sud de l'Italie. Certains seront transformés par le voyage, transfigurés par la simplicité et la sincérité des sentiments de Gino. D'autres provoqueront un terrible drame.

Monteriano” est un roman très sombre où l'incompréhension entre les deux pays teintera de rouge les murailles de la ville. C'est un roman sublime où le soleil italien exacerbe les sentiments des froids anglais. La finesse psychologique des personnages, les descriptions magnifiques de l'Italie témoignent de l'indiscutable talent de EM Forster.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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E .M Forster est de ces auteurs britanniques qui ont illustré l'état de la société anglaise du début du siècle dernier , plus exactement d'une certaine bourgeoisie : habitée par un complexe de supériorité dû à la situation dominante de l'empire britannique à cette époque , et mue par le respect des convenances ; le tout associé irrémédiablement à un puritanisme des moeurs et un conformisme dans le mode de relation aux étrangers , qu'ils fussent des étrangers par la nationalité , ou la classe sociale .

Lilia Lawrence, jeune femme de la bonne société de Sawston, localité située près de Londres, est veuve. Ce deuil, tout récent, elle le veut le surmonter et échapper du même coup au conservatisme étouffant de Sawston par un voyage en Italie, en Toscane, vers la ville de Monteriano, nom fictif qui désigne en fait San Gimignano.
Pourtant, un accroc survient : Lilia rencontre un Italien du nom de Gino Carella, jeune homme se morfondant quelque peu à Monteriano et à la recherche d'un confort matériel, accessible, pense-t-il, par le mariage. Elle l'épouse. Cette union est dénoncée immédiatement par la famille de Lilia, dont Philippe Herriton, son, beau-frère , se fait le porte-parole . Lilia meurt . Philippe se rend en Italie, tente de négocier, en vain, avec Gino, pour rapatrier l'enfant que Lilia a eu avec Gino.

Philippe, durant l'accomplissement de ces démarches un peu désespérées, dialogue avec Caroline Abott, gouvernante de Lilia. Elle est âgée de 23 ans et révèle , peut-être involontairement , la fausseté induite par l'éducation britannique dans la conduite humaine : insincérité des sentiments, manque de générosité, extériorité vis-à –vis du monde : « Aucun d'eux ne comprit que le conflit les dépassait, qu'il était national , que des générations d'ancêtres, bons, mauvais , ou indifférents , interdisaient à l'homme latin de se montrer chevaleresque envers la femme nordique, comme à cette dernière de pardonner à l'homme latin . »


Ce roman est une illustration de la difficulté de se comprendre et d'échanger pour des individus issus d'horizons hétérogène ; il illustre de manière très convaincante les illusions procurées par les certitudes trop bien étayées et balayées par un déplacement dans une terre étrangère : « Philippe ne soupçonna pas qu'il avait, lui aussi, acquis plus de grâce. Car notre vanité est telle que nous tenons pour immuable notre propre personnage et que nous sommes lents à en reconnaître les variations, même favorables. »
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Lilia, jeune veuve, la trentaine et assez instable, est poussée par sa belle-famille à faire un voyage en Italie. En effet, sa famille a trop peur des scandales que Lilia, veuve de leur défunt fils Charles, pourrait créer par sa nature imprévisible et non-conforme à la bonne société dans laquelle elle évolue. Elle est confiée aux bons soins de Miss Abbott une jeune fille sans expérience qui souhaite elle aussi voyager en Italie pendant quelques mois. Malheureusement le voyage ne se passe pas comme l'avait prévu la belle-famille et ils doivent bientôt faire face à un scandale bien plus important que tout ce qu'ils auraient pu imaginer.(Pour lire la suite cliquez sur le lien suivant)
Lien : http://aufildeslivres.over-b..
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Cela faisait un petit moment que je n'avais pas pioché un Forster dans ma PÀL. Bien que je dise qu'il s'agit de l'un de mes auteurs favoris, je n'avais pas eu l'occasion de découvrir toute son oeuvre (pourtant bien maigre). J'ai donc saisi l'occasion de commencer par le commencement avec "Where angels fear to tread", son tout premier roman publié alors qu'il n'avait que 26 ans. Ce n'était peut-être pas un âge exceptionnel pour une première publication mais il faut reconnaître que cette oeuvre, comme les autres, luit d'une certaine maturité souvent inattendue de la part de jeunes auteurs.
C'est l'histoire de Lilia, mère veuve, qui s'amourache de Gino, un jeune Italien bien charmant mais dont la position sociale n'est pas suffisamment brillante aux yeux de sa belle-famille. de cette relation naîtront de nombreux drames aussi terribles les uns que les autres et qu'il n'est pas forcément bon d'évoquer dans un commentaire.
Contrairement à ce que le titre originel et le résumé peuvent laisser penser, il ne s'agit pas là d'un roman niais, mièvre, banal. L'élément déclencheur est habituel, presque familier, et c'est ce qui donne sa force à l'intrigue : il devient plutôt aisé de comprendre les motivations des protagonistes - même si leurs décisions semblent parfois irraisonnées. le tout est saupoudré d'un humour british bien grinçant et d'une pointe de cynisme très appréciable. On se retrouve avec ce qui débute comme une banale romance, mute vers la comédie dramatique mesquine et s'achève en apothéose comme une tragédie. Et c'est bien. Ce n'était pas tout à fait ce que j'étais venu chercher mais j'ai bien retrouvé là tout l'art de Forster pour dépeindre des situations dramatiques. Et j'aime ça.
Ce n'est malheureusement pas le meilleur roman de Forster, les autres se plaçant loin devant, mais c'est une très bonne première production. Un roman touchant sur les passions réprouvées, les vies mortes et non vécues, les rêves oubliés.
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