Dans le Paris de 1832, une sombre épidémie de choléra terrorise la population. La peur bleue rôde, fait de nombreux morts et donne naissance à de folles rumeurs qui fragilisent le pouvoir en place. Dans ce contexte trouble, trois cadavres mutilés sont retrouvés dans le quartier pauvre de Saint-Merri. Secondé par la belle Aglaé et par deux nouvelles recrues, Valentin Verne enquête.
Un très bon troisième tome. J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Valentin, Aglaé et Vidocq (mon personnage préféré). Plus la saga avance, plus les protagonistes gagnent en profondeur et évoluent. Ce tome nous permet de découvrir des pans mystérieux du passé de
Valentin et d'Aglaé. J'ai beaucoup aimé l'apparition de
George Sand avec son côté coquin et avant-gardiste.
Le contexte d'épidémie est au centre de l'intrigue et fait écho à l'épidémie récente de Covid-19. Il est intéressant de voir qu'à deux siècles d'intervalle, les enjeux (l'économie avant l'humain), les mesures mises en place (confinement…) et les réactions (terreur, fake news et rumeurs) sont similaires. Comme pour les tomes précédents, l'auteur s'est bien documenté et parvient à reconstituer la vie des parisiens de l'époque.
L'intrigue est plaisante et solide, mêlant toujours enquête policière et sciences (ici la médecine avec l'étude de l'épidémie de choléra). Les chapitres courts s'enchaînent rapidement, portés par une écriture fluide, des rebondissements et des scènes d'action plaisantes. Petit bémol, j'avais deviné une partie de la conclusion.