Le Bureau des Affaires occultes, tome 3 : Les nuits de la peur bleue

La belle Aglaé va-t-elle vaincre les funestes appréhensions du ténébreux Valentin et l'amener à consommer enfin le fruit de leur amour malgré les terribles traumatismes que garde le jeune inspecteur de son passé troublé ? Qui se cache derrière les crimes sordides qui se répandent dans Paris aussi vite que l'épidémie de choléra dont les ravages inquiètent le pouvoir ?
Vous aurez réponse à tout cela avec ce troisième opus réunissant le Bureau des affaires occultes. Vous y glanerez aussi quelques anecdotes historiques, un peu du vocabulaire haut en couleur du petit peuple de Paris.
Ca sent son érudition, la passion aussi d'un auteur pour une époque qu'il connait bien. Si on est sur cette longueur d'onde, on y trouvera son bonheur. J'ai quant à moi estimé assez laborieuse la construction des personnages. L'intention de l'auteur est bien trop appuyée pour qu'on puisse croire à ces mouvements de l'âme, aux réactions psychologiques que provoque certaines découvertes relatives au passé de Valentin et qui sont pourtant seul moteur des péripéties suivantes. Pour ce qui est de l'intrigue policière, là encore, elle m'a paru d'une veine assez grossière. L'idée de départ est peut-être bonne mais la manière dont Valentin parvient à élucider le mystère reste sinon complètement invraisemblable, au moins convenue.

Choléra, épidémie, science.
Nous sommes au troisième opus des histoires de Valentin Verne, en 1832, épidémie du choléra ou peur bleue qui est au centre de l'histoire qui peut étrangement faire le lien avec la peur de la covid 19 et de la paranoïa.
Des cadavres mutilés sont découverts, un de leur organe leur a été enlevé. Valentin est entouré de sa compagne Aglaé, de l'entourloupe et Tafik. L'histoire entre Valentin et Aglaé se concrétise mais Aglaé va aussi devoir faire face à ces anciens démons. L'enquête scientifique est intéressante et nous en savons plus sur l'identité du Vicaire.
Une écriture toujours fluide, des connaissances sur l'époque, la vie politique , historique.
Plaisant.

Le troisième tome de la série se déroule lors d'une épidémie de choléra. On retrouve plusieurs morts avec un organe en moins, Valentin enquête avec l'aide d'Aglaë et deux nouvelles recrues.

L'enquête n'avance pas vraiment, c'est assez lent et les personnages ne se renouvellent pas, ne mûrissent pas. L'intérêt du roman est pour moi l'aspect historique avec la gestion d'une épidémie au 19eme siècle et les avancées en médecine de cette époque.
Dans cette série, je n'ai finalement apprécié que le premier tome et ensuite cela s'essouffle je trouve

« Les nuits de la peur bleue » est le troisième opus des enquêtes de Valentin Verne. Eric Fourassier déploie l'intrigue dans le Paris de la monarchie de Juillet. 1832, une épidémie de choléra frappe la capitale. Des meurtres se suivent, un tueur en série sévit. Valentin Verne, chef du « Bureau des affaires occultes », entreprend une investigation au long cours. le cadre historique est reconstitué avec intérêt. L'intrigue est engagée avec efficacité, mais l'histoire s'enlise quelque peu dans les méandres d'un scénario «rocambolesque » et prévisible. La recherche des origines de Valentin rebondit ; Aglaé, assistante et amoureuse de Valentin, affronte un père alcoolique et violent… le rythme faiblit au fil du roman. le style est fluide, élaboré, il frise parfois le « sur-écrit ». La postface éclaire la démarche de l'auteur : la Covid et son lot de rumeurs, de polémiques ont marqué notre histoire récente. L'épidémie de choléra de 1832 permet d'en retrouver des parallèles. Aborder le cycle du« Bureau des affaires occultes » par le troisième tome n'a pas été un choix astucieux. Un avis en demi-teinte donc.

Retrouver l'agréable plume d'Éric Fouassier et le récit merveilleusement ancré dans son époque historique était un vrai plaisir.
Je dois dire que j'ai été déçue par la révélation (concernant le commanditaire) en fin de roman, et surtout par l'évolution de l'enquête. J'avais bien moins l'impression d'avoir affaire à une enquête qui concerne véritablement le Bureau des affaires occultes. L'intrigue s'est éloignée du "thème" habituel que j'appréciais particulièrement.
Je n'ai pas ressenti l'envie irrésistible de reprendre le roman en main, comme ce fût le cas pour les deux tomes précédents, mais plutôt un plongeon routinier dans le passé le soir avant de dormir.

Troisième opus tant attendu... le deuxième tome nous laissait sur notre faim et annonçait des rebondissements pleins de surprise!
J'ai été très déçue. En fait de surprises, c'est raté. On voit venir les événements à dix kilomètres, le fin mot de l'histoire me laisse très dubitative et globalement, le rythme et l'action manquent de dynamisme.
Bref, je me suis ennuyée, d'autant plus que mes attentes étaient élevées.
Et que dire de l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux... bof.
Ceci dit, je l'ai lu quand même jusqu'au bout, ce qui explique les 2,5 étoiles, j'imagine que ça aurait pu être pire.

Je suis un peu mitigée à la fin de ce 3ème opus.

Plusieurs choses m'avaient plus dans cette série:

- le fait que l'auteur nous donne des détails historiques sur une période un peu méconnue de l'histoire (bien que le tableau "La liberté guidant le peuple" soit très célèbre, peu de gens le relient à cette époque et il est souvent difficile de s'y retrouver parmi toutes les formes de gouvernement qui se sont succédées à la fin du 18è, début 19è siècle)
- le fait de lier enquête et nouveautés scientifiques de l'époque, avec souvent un petit côté ésotérique (les débuts du spiritisme, de la photographie, des hologrammes, l'hypnose...)
- une polar pas trop sanglant ou alors juste dans l'imagination et non pas avec moults détails sanguinolents et "gore"
- et pour finir l'histoire à suivre de ce jeune inspecteur, beau, cultivé et pourtant si sombre par certains côtés.
Oui mais voilà, dans ce tome 3, beaucoup de détails historiques ont déjà été donnés, et je trouve que le côté scientifique et l'enquête sont un peu mis de côté par rapport à la vie des protagonistes.

Au final je n'ai pas retrouvé le suspens des enquêtes que j'avais trouvé dans les autres tomes et dans le même temps, le tome 2 ayant donné beaucoup d'informations sur la vie de Valentin, je trouve que dans celui-ci en donne trop peu.

Je l'ai terminé car il était bien écrit et que cela m'a permis d'avoir de nouvelles informations mais j'avoue être restée un peu sur ma faim.

Les petits détails de la vie à Paris dans les années 1830 sont toujours aussi intéressants. Les raccords avec les faits historiques réels sont eux aussi au rendez-vous et c'est ce qui m'a plu le plus. Mais l'intrigue est moins folle que les précédents tomes, je me suis parfois un peu ennuyé et ai franchement moins eu la sensation de ne pas pouvoir m'arrêter de lire.