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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une série que j'affectionne particulièrement.

J'apprécie les personnages qui gagnent en qualité au fil des tomes. Des personnages torturés, mais tellement humains

.J'ai un peu moins apprécié ce tome que le précédent simplement parce que j'ai trouvé la fin plus prévisible.

Néanmoins, j'adore l'écriture de l'auteur et sa façon de faire voyager le lecteur.
Un roman une fois encore, extrêmement documenté.

Je prends toujours un réel plaisir de retrouver Verne et ses acolytes. Ce tome 3 est une fois encore une histoire de qualité prenante et palpitante.
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Dans ce 3ème tome, Valentin Verne trouve enfin les secrets de ses origines.

Un bon melting pot entre des personnages ayant effectivement existé et des sagas qu'on peut en tirer.
Pour exemple ce vicaire, Casimir Perrier qui a bien existé ou notre très chère George Sand. Leur histoire se mêle à celles des personnages fictifs d'Eric Fouassier. Certains des personnages nous les avons déjà croisés dans les deux précédents tomes tels que Vidocq ou l'inspecteur Valentin Verne. D'autres apparaissent comme l'espiègle policière Aglaé à laquelle Eric Fouassier confère des atouts amoureux. Choléra et meurtres nous emporteront dans ce monde mi-réel, mi-fictif.
Je conseillerais de les lire dans l'ordre ; démarrer par celui-ci serait dommage, voire par moments, légèrement frustrant (je cela car je n'ai lu que le 1er tome et cela m'a gêné aux entournures).

Paris 1832, une ville et une époque où il ne fait pas bon être pauvre ; la peur bleue rode et achève son homme. le quartier de Saint-Merri est devenu un cauchemar et la scène de meurtres monstrueux. Trois cadavres mutilés nécessitent le professionnalisme de Valentin afin d'en retrouver les meurtriers. Vidocq, chef de la sécurité est quant à lui occupé à retrouver trois éminents savants intervenantsdans la lutte contre le choléra. le ministère est accroché aux basques de ce dernier et rajoute une pression supplémentaire pour accélérer le rythme.
Entourloupe, escroc repenti, trouve une juste place au milieu d'autres personnages tels que Tafik, le majordome de Valentin. Même si la vie personnelle de Valentin ne prend que peu de place tout le long du livre, la fin en éclaircira un flou préexistant dans les précédents tomes.

Comme toujours, l'auteur semble s'être bien documenté sur la vie des parisiens de cette époque. le côté occulte de ce pan de l'histoire française se trouve en bonne place entre suspens, mystères et canailleries. Les chapitres étant courts, on se dit encore un chapitre, puis un autre ; de rebondissements en avancées de la fiction, on ne voit plus le temps passer. Les 375 pages (postface incluse) sont si denses qu'elles pourraient nourrir une de ces séries dont notre culture cinématographique raffole.

Les thèmes choisis fonctionnent à tous les coups : par moment, on serait tenté de dire qu'ils en sont même trop faciles, trop vendeurs. Disons que la ficelle de l'auteur pour arriver à ses fins, est d'un niveau inférieur à celui de la mise en place du scénario. Une des parties que j'ai particulièrement appréciées, c'est celle sur le thème de la médecine légale et de ses débuts scientifiques. Mais cette appréciation est probablement déformée par mes différentes formations scientifiques.

N'étant pas parisienne, le Paris de Fouassier m'est pourtant apparu familier. Je m'y suis baladée comme si j'étais au XIXé siècle. Il a dépeint de la meilleure manière qui soit une ville prise par les affres de la maladie et de l'escroquerie.
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Voilà, mon petit tour du côté de chez Eugène François Vidocq et de son protégé romancé Valentin Verne se termine. le deuxième tome m'avait déçu mais le troisième remet l'auteur en selle de belle manière.
Une occasion de s'interroger sur l'influence d'une idée préconçue sur une appréciation... Subjectivité quand tu nous tiens...
Positif : le contexte historique toujours aussi intéressant : le dernier épisode officiellement royal de notre chère France, le règne de Louis Philippe et la présidence du conseil de Casimir Perier jusqu'à sa mort en 1832. On plonge dans un Paris imaginaire mais suffisamment renseigné pour le rendre vivant dans une langue joliment travaillée. Les progrès scientifiques et les controverses les accompagnant qui forment l'ossature de l'enquête. Cela résonne avec nos débats contemporains (Le Covid est notre choléra).
Négatif mais supportable : les petites touches de modernité que l'on devinait dans le précédent : Par exemple Georges Sand en lesbienne (bisexuelle dans la postface) entreprenante pour bien marquer ce que doit être le féminisme. Une intrigue dont l'issue est malgré tout assez prévisible.
L'ensemble forme une distraction de qualité, c'est de mon point de vue une bonne série.
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Eh bien, j'avais oublié comment on se chopait le choléra, ni quels en étaient les symptômes !

Comme le choléra était un personnage important de ce roman, j'ai demandé à wiki d'éclairer ma lanterne qui s'était éteinte… Bon sang, mais c'est bien sûr !

On se tape une chiasse de tous les diables, une vidange par les deux opposés, qui mène à la déshydratation et au décès. le tout causé par de l'eau (ou des aliments) infectés par des déjections.

Dans ce dernier opus du bureau des affaires occultes, on ne perd pas de temps à se tourner les pouces. Des crimes sont commis, on prélève les organes sur les assassinés et des savants se font enlever. Valentin Verne et sa fine équipe, que j'ai adorée, vont avoir du pain sur la planche et cette enquête sera difficile.

Le choléra s'est invité, il s'est déjà bien installé à Paris, faisant des ravages chez les plus démunis et la populace gronde. Les fake news et les rumeurs vont bon train et l'on accuse les bourgeois d'empoisonner l'eau des pauvres, afin de se débarrasser d'eux.

Puisque les bourgeois, comme les rats, quittent la capitale pour la campagne, cela n'aide pas les classes laborieuses à revenir à plus de sérénité. Oui, on se serait cru du temps de la covid et des confinements… L'Histoire repasse toujours les plats.

Dans ce dernier opus, le meilleur, selon moi, l'auteur a fait bien mieux que dans les deux précédents. Au moins, il ne nous a plus répété, toutes les 10 pages, que Valentin Verne était beau, mais en plus, il lèvera totalement le voile sur l'identité du Vicaire et sur les petits trucs qu'il y avait derrière. Mes soupçons ont été confirmés.

Pour son enquête, Valentin va recevoir l'aide de Vidocq et sa présence rehausse le niveau du roman, tant j'ai adoré ce personnage historique. Les compères de Valentin ne seront pas en reste non plus et j'aime vraiment sa petite équipe d'enquêteurs.

Même si, dans ce dernier roman, on n'a rien d'occulte, il n'empêche que l'enquête était ardue, pas facile et j'ai eu l'impression que nous étions dans la nuit noire et obscure, tant je ne trouvais pas le mobile et la personne coupable d'assassinats. Valentin s'est cogné contre les murs (au sens figuré), dans cette affaire et moi aussi, je l'avoue.

Par contre, je suis fâchée sur l'auteur, un peu trop bavard, comme beaucoup, et qui annonce, après un rebondissement, qu'il y en aura aucun un autre. Merde, non, faut pas l'annoncer ! On perd le double effet Kiss Cool puisqu'à cause de cette phrase, j'ai été suspicieuse, sur mes gardes et l'effet voulu a été perdu. Je déteste ça, quand on m'informe des surprises à l'avance. Dommage. Petit bémol.

Un final qui ne laisse que peu de répit, une lecture que je ne voulais pas arrêter avant d'arriver au truc final et qui m'a fait aller me coucher assez tard.

Les décors sont réalistes, on se croit à Paris en 1832, le choléra et les conneries du pouvoir en place m'a fait penser à celles prises par certains dirigeants que je ne nommerai pas, du temps de la covid. Idem avec les docteurs, chercheurs et autres personnes qui pensaient tout savoir, mais qui ne savaient rien. Oui, un roman réaliste et des personnages que je n'avais pas envie de quitter.

Bref, tout ce que j'aime.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Suite et fin des péripéties du bureau des affaires occultes
Paris début 19 eme, une épidémie de choléra fait rage dans ce climat politique français plus que tendu et incertain ou une série de cadavres retrouvés mutilés risquent d'accentuer la névrose collective
Un ouvrage indispensable qui fait toute la lumière sur le passé de l'inspecteur Verne, tout autant que sur celui d'Aglaë
Les révélations qui nous sont faites sont totalement inattendues et magnifiquement bien pensées.
Même si le démarrage est un peu poussif, l'ensemble est superbement bien construit, l'auteur s'appuie sur des faits historiques avères qu'il narre avec brio, il a de plus une maîtrise parfaite des sujets sur lesquels il tisse son histoire
C'est un puit de sciences autant en méthodes policières de l'époque, qu'en terme médical ou pharmaceutiques
Tous les détails que l'auteur mentionne sur la région Seine-et-Marnaise, dont je suis originaire ont accentués mon engouement et m'ont donnés un attrait supplémentaire à la lecture
Et puis la petite touche supplémentaire avec le personnage de Vidocq qui joue un rôle à part entière cette fois ou encore l'intégration de George sand qui s'initie dans l'histoire, étoffe un peu plus l'ensemble pour le rendre totalement addictif
Un ouvrage comme les deux précédents, un mi-chemin entre le roman policier, et le roman historique, qui conclut magnifiquement la trilogie de Valentin Verne
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Les nuits de la peur bleue est le troisième tome du Bureau des affaires occultes d'Eric Fouassier, roman policier et historique.
Il n'y a aucune difficulté à commencer par ce troisième tome. Celui-ci a sa propre histoire qui ne demande pas de connaitre le fond des deux autres tomes. Et quand il y en a besoin Eric Fouassier nous donnent des informations simples qui permettent la fluidité du récit.
Nous sommes à Paris en 1832. La monarchie de Juillet est installée depuis le 9 Juillet 1830. Louis Philippe 1er est intronisé roi des Français et Casimir Périer est à la tête du ministère..
François Vidocq est chef de la sûreté. Dans celle -ci se décline le bureau des affaires occultes. A la tête de ce bureau l'inspecteur Valentin Verne secondé par Aglaé Marceau et deux personnages étranges , Tafik ancien mamelouk et L'Entourloupe ancien escroc repenti.
Au printemps 1832 sévit une épidémie de choléra, la peur bleue. Au milieu des morts que répand l'épidémie une série de meurtres dans le quartier Saint Merri. Les victimes sont poignardées avant d'être amputées d'un organe.
Ce roman policier est une uchronie s'insérant parfaitement dans la réalité historique.
Et comment ne pas voir des ponts avec l'épidémie de Covid ?
Infection ou contagion ? doit -on confiner ? Que dit la science. ?
Sous couvert d'une énigme policière Eric Fouassier traite d'un sujet passionnant : une épidémie face à la science , la politique et l'avidité humaine.
Valentin Verne est un digne émule du Nicolas le Floch de Jean François Parot.
Un excellent moment de lecture et de détente qui donne envie de lire les deux premiers tomes afin de connaître les les affres qu'a vécu Valentin Verne avec le Vicaire.
Lien : http://auxventsdesmots.fr
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Dans ce troisième tome du Bureau Des Affaires Occultes, nous retrouvons l'inspecteur Valentin Verne en 1832 avec son équipe dans une enquête pour élucider le meurtre de 3 hommes à qui on a prélevé des organes. Alors que Paris subit une épidémie de choléra, des membres du Comité de Salubrité disparaissent à leur tour mystérieusement. Ces disparitions seraient-elles liées à leurs recherches scientifiques ? Valentin va avoir du fil à retordre et ses amours avec la jeune Aglaé risquent d'en pâtir. Parallèlement, Vidocq, le chef du jeune homme, lui annonce qu'il a du nouveau concernant les origines mystérieuses de Valentin.

Ayant beaucoup apprécié les 2 tomes précédents du Bureau des Affaires Occultes, j'étais ravie de découvrir la suite des aventures du jeune policier. J'ai eu autant de plaisir avec ce volume qu'avec les deux précédents et j'ai même eu la surprise de rencontrer l'écrivaine George Sand dans le roman, ce qui m'a bien étonnée.
Dans ce dernier tome, il y a beaucoup de mystère et d'ombres, difficile de deviner ce qui va se passer. le contexte historique est bien détaillé, parfois c'est un peu difficile à comprendre, je pense notamment à la correspondance entre Joseph Fouché et Louis XVIII. Par contre, j'ai trouvé le fait que l'intrigue se passe lors d'une épidémie de choléra lui donnait encore plus d'intérêt.
Les jeunes amours de Valentin et d'Aglaé apportent une note de romantisme et de douceur ici et cela apaise un peu les tensions dramatiques de l'intrigue.
Valentin en apprend plus aussi sur son identité et celle du Vicaire, j'ai trouvé cela intéressant et éclairant, Valentin ne devrait plus se poser de questions sur les raisons de son enlèvement.
Je ne sais pas si l'auteur a prévu de donner une suite au Bureau des Affaires Occultes mais si c'est le cas, je serai une future lectrice sans aucun doute.
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Cela faisait très longtemps que cet auteur me faisait de l'oeil.
Enfin, façon de parler...
Les Affaires Obscures ont gagné lors de ce 3e opus.
Je craignais trop de rencontrer des réalités historiques à foison, mais pas du tout.
Jusque quelques détails ou références.
Il faut avouer que cette période historique m'a toujours ennuyée, je ne sais pas pourquoi, je n'accroche pas...
Un bon thriller, haletant, avec une fin originale et bien claire (j'emploie à dessein ce terme car de plus en plus souvent, les fins d'ouvrages sont absconses et imparfaites, voire incroyables).
J'ai adoré cette immersion dans ce Paris, avec le célèbre Vidock qui aide Valentin le policier, sans oublier Aglaë.
C'est tellement bien retranscrit qu'on se croirait presque à cette époque, dans ce Paris marécageux et bien embrouillé.
L'intrigue tient bien la route, les personnages sont cohérents, non rien à dire de négatif.
J'ai aimé la trogne décrite par l'auteur du père épouvantable d'Aglaë, avec ses comparses aussi avinés et abrutis que lui.
J'ai apprécié également l'histoire d'amour des deux tourtereaux, platonique hélas pour la jeune femme, qui est au point mort en raison de l'enfance plus que traumatique de Valentin. Mais elle saura avec délicatesse et douceur l'amener à l'amour physique.
C'est une belle scène.
Voilà.
Lisez-le, ce divertissement devrait vous plaire.
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J'avais bien aimé les deux tomes précédents . Ce troisième opus est tout aussi agréable à lire ; une écriture fluide , aucune longueur , une bonne description historique
mais il faut attendre les tout derniers chapitres pour que l'intrigue devienne palpitante .
De cette trilogie , "Les nuits de la peur bleue" est le tome qui comporte
le moins de suspense .
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Si par hasard vous avez entre les mains ce troisième tome, n'ayez pas peur de vous lancer dans sa découverte, même si vous n'avez pas lu les deux premières. Je pense que les tomes peuvent se lire indépendamment.

J'ai retrouvé avec plaisir le personnage principal et ses péripéties. La lecture a été agréable, rempli de surprises.
J'ai apprécié le mélange entre le réel et le fictif. Des personnes qui ont réellement existé, comme George Sand, se mêlent aux personnages réels.
Un très bon moment de lecture.
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