A la mort de sa grand-mère qui a été son port d'attache, Kim, jeune groisillonne, quitte son île, son amoureux Clovis, libraire sur l'île de Groix et part quelques temps pour retrouver ses repaires.
Grâce à des amies à Juan-les-Pins, elle trouve un travail de dame de compagnie auprès d'une vieille dame, Gilonne.
Elle avait besoin de se trouver en compagnie de personnes âgées après le départ trop brusque de sa grand-mère.
Un petit mystère vient se greffer car le fils de Gilonne semble être un usurpateur . Kim va mener son enquête personnelle.
J'ai apprécié la petite habitude de Kim qui marque les évènements importants de son périple dans un carnet indigo avec la colonne "contre" et la colonne "pour".
J'oubliais de le mentionner car j'ai lu le livre il y a quelques jours maintenant : l'auteure personnalise le Miroir, le Palier, le Frigo en nous livrant ce qu'ils voient passer : une démarche très originale.
Un livre agréable à lire d'où se dégage une réelle bonne humeur même si l'écriture est très simple.
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J'aurais bien aimé aimer mais je n'ai pas pu. Ces romans dits feel good... j'essaye, et ce c'est pas ma première tentative, mais à chaque fois, on échoue eux et moi. Nous sommes pour ne pas nous rencontrer ou ne pas nous apprécier, ou ne pas nous comprendre.
Donc ici, je suis ouverte à tout et machinette est dans la vie très très malheureuse : orpheline, sa grand-mère qui l'a élevée (mais quelle chance elle a eu) vient de choisir une fin de vie assistée, comme on dit, alors qu'elle n'avait aucune raison apparente de le faire (pas de maladie, type cancer, type alzheimer). Mais cette brave dame en pleine peau et possession de ses moyens a décidé de mettre fin à sa vie, non en se suicidant mais en allant en Suisse.
Donc notre jeune femme se pose des questions. Quoi ? Comment ?
Comme elle est orpheline et qu'elle n'avait que sa grand mère, c'est cruel. Elle veut donc comprendre.
Et pour ce faire, quoi de mieux que d'aller dans un centre pour vieux et vieilles afin de comprendre ce qu'ils peuvent bien se mettre dans la tête.
Et donc voici notre héroîne, quittant son île bien aimée, son bien aimé, et partant à la découverte de ces vieilles personnes. Munie d'un petit carnet, deux colonnes, pour et contre, plus ou moins. Parfait, on y va. Jusqu'ici, je n'ai rien dit contre les invraisemblances. On y va. Comme de par hasard, elle appelle sa meilleure amie qui est dans le "Midi", s'occupe des bateaux, bref et lui trouve juste pil poil le boulot adéquat : s'occuper d'une petite vieille.
Richissime, bien sûr.
Et là, tout arrive, tous les poncifs. Les morts, les tragédies, les suicides, sauf que oui mais pas forcément, la petite vieille est horrible puis d'un coup elle devient gentille, il y a plein de morts, mais c'est génial, c'est la vie, , Et des scénarios, alors, un chapitre, le gars a été assassiné, puis autre chapitre ce serait un malheureux accident, puis, un suicide, ou peut être avant, en fait, il en résulte pour moi lectrice, un ennui , mais alors indéfini, infini... quand tout cela va-t-il se terminer ?
Je ne comprends pas ces tergiversations autour de la tragédie de la vie, je ne comprends pas cette volonté, cette détermination pour faire de la vie une espèce de archigaieté permanente qui nie les souffrances et les douleurs. Je ne comprends pas cette jubilation à mettre du rose et du doré partout. Donc je ne peux pas apprécier ce genre de livre. Et pourtant j'ai essayé.
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