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sur 202 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comment lisez vous? Et comment vous sentez vous, après une lecture ?
Comme moi: "Libéré, dé-livré... Cache tes livres, n'en parle pas."

Lové dans un fauteuil ou au lit, solitaire? "Car le lecteur en apnée, est imprévisible."(Pas ce soir, chérie, j'ai la migraine et un livre à terminer)
Car, j'ai déjà beaucoup de peine à... sauter, euh, un paragraphe!

"Un petit baiser, dans le cou, peut le faire sauter au plafond. Empêcher un lecteur de finir son paragraphe: l'être le plus amène s'ensauvage.
Tant qu'un lecteur n'a pas reposé un livre de son plein gré, c'est un individu potentiellement dangereux."

Car "je ne supporte pas non plus, qu'on lise par-dessus mon épaule." J'ai l'impression qu'on regarde dans mon décoletté... Pardon! Car moi, je tiens mon livre à 2 mains et je caresse doucement la couverture, avant de... l'effeuiller au fur et à mesure, page après page...
N'allez pas me chapitrer, hein!

Combien de livres lisez vous, à la fois?
Un seul, vous êtes quelqu'un de fidèle. Ou alors, plusieurs, et vous vivez une double vie (entre mari, épouse et maîtresse/s?)
"Je n'entends jamais, sans compassion, la plaisanterie sur l'homme qui n'a qu'un livre et qui n'a pas fini de le colorier." Et, de suçoter son crayon'?

A ce sujet, qu'est ce qu'un livre? Un ami, un confident ou une maîtresse ?
Les livres te disent:" Je ne vais pas me sauver, je suis là, j'attends, je resterai, ne t'inquiète pas!"

Un livre est sacré ! On ne le prête pas, mais on peut emprunter ceux des ami/es. Pourtant, il arrive que certains s'envolent en battant des ailes frénétiquement, quand ils nous déplaisent (Souvenez vous de Jean Edern Hallier sur "Paris Dernière").
"Le livre peut être savoureux ou indigeste". Même les rats de Babelio, euh de Biblio, le disent, en grignotant les bouquins...

Entre anecdotes personnelles et billets sur les bouquins, l'auteure nous dévoile son "L'IVRESSE"...

"En matière de livres, il y a mille approches, mille accroches", comme en Amour?
"Mais jeter des livres, c'est aussi déchirant que de brûler des lettres d'amour."
Et si tu me trompes, je fous le feu à ta bibliothèque...
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« Annie François, sans diplômes, sans titres, sans tambour ni trompette, a passé trente ans de sa vie professionnelle à lire dans diverses maisons d'édition. Elle est décédée en 2009. » Cette courte biographie liminaire nous présente un état civil. Ce qui suit présente une âme.
Annie François décrit en quelques 200 pages son rapport aux livres et à la lecture. Objet sacré par excellent, le livre doit être protégé, entouré de soins et chéri. « Mais brûler des livres, c'est aussi déchirant que de brûler des lettres d'amour ou un cahier d'école de sa grand-mère. » (p. 28) le lien qui se crée entre un livre et son propriétaire relève de l'irrationnel, comme toute relation oscillant entre possessivité et intimité : « Oui, un livre emprunté est sacré. L'ouvrir semble déjà une profanation. » (p. 20) Pour Annie François, la relation avec un livre est toujours tourmentée et exigeante, des deux côtés.
Au détour de ses réflexions, Annie François présente ses livres chéris et ses auteurs chouchous. L'on croise plusieurs fois Cormac McCarthy. Elle cite à tour de bras des noms et des titres. Lectrice avide, curieuse et jamais rassasiée, elle est toujours en quête d'un nouveau livre. Mais gare à l'overdose ! « Comme le boulimique évite la devanture des pâtisseries, je me détourne de la vitrine des librairies pour éviter les fringales d'entraînement, les achats compulsifs qui ne feraient qu'augmenter l'immense pile d'attente qui vacille près du lit : sûr, les ouvrages se vengeraient en me dégringolant dessus pendant mon sommeil. » (p. 39)
L'auteure présente un bouquet d'expériences dont le point commun est toujours le livre ou la lecture. La manipulation de l'objet-livre est une synesthésie, un feu d'artifices. Pour peu que l'on le laisse faire, le livre nous fait éprouver des sensations fabuleuses. Mais personne ici n'en doutait ! Seulement, il y a un hic. Plus on lit, plus on aime lire, donc plus on lit. Mais la pauvre mémoire humaine a encore des ratés. « Comment le lecteur peut-il emmagasiner tout ça ? Il n'emmagasine pas. Il est amnésique. Un clou chasse l'autre. Pour limiter les dégâts de l'oubli, il note ce qu'il lit. » (p. 117) du classieux carnet Moleskine à l'inévitable enveloppe en passant par les blogs, le plaisir de noter prolonge le plaisir de lire et étend encore la synesthésie.
Alors, devant tant de plaisir non dissimulé, qui l'aime la suive ? Oui mais pas de trop près. le lecteur est un personnage dont il faut se méfier et guetter les réactions épidermiques ! « le lecteur en apnée est imprévisible : un petit baiser dans le cou peut le faire sauter au plafond. C'est un asocial, un solitaire, une sorte d'autiste. Essayez de l'empêcher de finir son paragraphe : l'être le plus amène s'ensauvage. Tant qu'un lecteur n'a pas reposé son livre de son plein gré, c'est un individu potentiellement dangereux. » (p. 73 & 74) Dangereux, mais également fragile, toujours sur la sellette. La lecture n'est pas un droit acquis, c'est un plaisir qui se gagne de haute lutte, qui se mérite. « Pour un lecteur, même modeste, le désamour de la lecture constitue un symptôme. « Je n'ai même plus envie de lire » signifie qu'il a atteint le fond de la dépression, de la fatigue, du chagrin. » (p. 101)
Le portrait qu'Annie François dresse d'elle-même, et plus largement celui de tous les mordus en lecture, déborde d'un humour gentiment féroce. Ils sont fous ces lecteurs ! Carrément atteints ! « Jamais sans mon livre. Jamais sans ma clope. La lecture a quelque chose de beaucoup moins convenable et recommandable qu'il n'y paraît. Quand je pense à tous ces parents qui se désolent de l'inappétence de leurs rejetons pour la lecture mais pétochent à la perspective d'une possible toxicomanie. Sornettes : c'est la même chose. » (p. 162) Qu'on se le dise, l'homo lectorus sait s'adapter à son milieu et il trouvera partout sa dose nécessaire ! Pour ceux qui en doutaient, oui je me suis reconnue dans ce portrait à l'encre très sympathique !
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A savourer ! J'ai beaucoup apprécié de déguster ces petites rubriques-réflexions sur la passion de la lecture d'Annie François. Quelques unes par jour pour ne pas risquer l'indigestion, des anecdotes de sa vie de lectrice. J'ai relevé beaucoup de passages dans lesquels je me suis reconnue : la lecture en marchant, le rangement des livres, les recommandations, la lecture en voyage… Sans compter la multitude d'ouvrages citées dans Bouquiner, en plus de découvrir Annie François, cette éditrice des éditions Seui,l mais il nous permet aussi d'ajouter quelques livres à nos étagères déjà branlantes. Son échec de lecture du très connu Voyage au bout de la nuit est assez cocasse ! (Je ne l'ai pas lu, pas eu l'occasion). A refeuiller à l'occasion, pour se poser des questions en tant que lecteur, pour le plaisir.
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Dire que sur mon profil chez Babelio j'ai mis une citation d'Annie François, qui m'avait bien plu en recherchant des citations sur les livres et que je ne me suis pas demandé de quel ouvrage cette citation était extraite et qui était Annie François.

Jusqu'au moment où un Babeliot m'a demandé qui elle était.
Et bien c'est fait. Je suis allée voir qui était l'auteur et ce qu'elle avait écrit et je n'ai pu résister à acquérir, à me procurer, un de ses livres (je n'arrive pas à utiliser le mot « acheter » pour un livre).

Annie François nous raconte son amour, son addiction, ses rapports avec les livres. Et c'est un vrai petit bonheur. Elle décortique, à travers de très courts chapitres, le lien qu'elle a avec les livres, l'impact qu'ils ont sur sa vie. Elle égrène également par-ci, par-là, des titres et des auteurs qui lui ont bien plu.

Elle m'a déculpabilisé. Et oui, moi aussi je rentre dans ma bulle lorsque j'ai un livre, je n'aime pas être dérangée lorsque je suis plongée dans un roman. Et oui, j'ai eu droit au « tu n'as rien d'autre à faire que lire », « ne reste pas à rien faire », « éteins la lumière, il est temps de dormir »…

Chaque lecteur ne peut que s'y retrouver dans les attitudes décrites avec beaucoup d'espièglerie par Annie François.
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Livre coté 5 étoiles, loyalement , mesuré à l'aune du plaisir éprouvé à le lire. Eh oui,, le plaisir immédiat n'est pas toujours au rendez-vous à la lecture de certains chefs d'oeuvres littéraires, et inversement il y a des plaisirs, sinon coupables, du moins difficilement avouables. Car tout lecteur ou lectrice a conservé un rapport premier aux livres et à la lecture, dont Annie François sait très bien parler, et qui coexistera toujours à la lecture apprise, cultivée, qui elle ne survient pas forcément . Et si elle survient, il arrive qu'elle étouffe ce plaisir ancien, cette jouissance même, de la lecture de l'enfant, qu'elle lui soit faite par autrui, ou qu'il s'arrache les yeux à la pratiquer solitairement. Pennac, Proust, Leiris, Simone de Beauvoir, Sartre, pour ne citer que quelques uns d'entre eux, évoquent cette dualité où parfois l'enfant reprend le dessus. J'ai donc éprouvé une joie parfaitement enfantine à lire "d'une traite" cet ouvrage, qui est venu à point me relancer dans une pratique de plus en plus rare de la lecture dans ce qu'elle a de plus ancien pour ma part: le contact physique avec un livre de papier, l'isolement social volontaire qu'elle entraîne pour un temps, isolement apparent puisque lire permet de s'envoler, tel Nils Holgersson, au dessus du paysage qui compose notre vie ordinaire, pour mieux la voir et la comprendre.Lire est une véritable manie, un besoin, une addiction pour beaucoup d'entre nous, c'est une boulimie, qui alterne parfois avec une anorexie. Pour nombre d' enfants "d'avant les écrans", ce fut une fenêtre sur le monde, mais aussi souvent une transgression, une première expérimentation de la nécessaire séparation d'avec les parents, une consolation , un voyage immobile loin des murs du pensionnat, etc. Donc, en pleine période anorexique, je rencontrai enfin ce livre dont je connaissais l'existence, dans une boîte à livres installée sur la voie publique par un club philantropique (merci à lui) au milieu d'autres joyaux dans un état impeccable. Lu dans la journée pendant ma pause et dans le train il éclaira ma journée de travail et relance mon désir de lecture grâce à son format plaisant de vignettes décrivant la vie ordinaire d'une bibliophage assumée. J'ai bien ri en découvrant qu'un des remèdes à la panne de désir de lire est décrit dans ce livre de façon assez similaire puisque la lecture de nouvelles est alors conseillée. Bouquiner vient rejoindre sur mon étagère un autre ouvrage que j'ai beaucoup aimé : Des bibliothèque pleines de fantômes, de Jacques Bonnet.
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J'attendais le moment propice pour savourer Bouquiner d'Annie François. Un livre qui raconte la passion dévorante des livres ne peut que procurer du plaisir et du bonheur.
Parler de la lecture, des petites manies que nous connaissons tous et toutes sur Babelio ne peut que nous ravir.
Annie François pose des questions et répond sur un sujet qui nous tient à coeur. Les courts chapitres m'interpellent et me ramènent à mes habitudes. Personnellement, j'adore les marque-pages surtout ceux dessinés, fabriqués et glissés à mon insu dans les pages de mon livre en cours car connaissant ma amour pour les livres, elle y laisse des petits mots qui me comble de joie.
Et comme l'auteure, mes livres sont truffés de papiers, divers tickets, cartes de fidélité et même de photos que j'ai oublié et que je retrouve en feuilletant mes bouquins.
Bouquiner me fait découvrir des titres inconnus et en lisant je plonge dans des mondes différents.
Tout comme Annie, j'ai peur de relire un livre que j'ai aimé par peur d'être déçue à la seconde lecture.
Et que d'autres anecdotes dans Bouquiner qui vous raviront à coup sûr.
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Suite à la critique d'Araucaria j'ai eu envie de lire ce livre. J'ai été amusée de voir toutes ces petites manies, les préférences de l'auteur, on peut s'amuser à se comparer (elle déteste les marque-page et ne s'en sert pas, j'adore les marques-pages et je fabrique les miens), à s'interroger (qu'est-ce que je ressens vis à vis des codes barres des livres ? Depuis que je suis sur Babelio je les apprécie parce que je les utilise pour avoir l'ISBN et du coup ça m'évoque le partage, elle ça lui évoque la chaîne de fabrication dont elle fait partie et la commercialisation du livre comme celle de n'importe quel vulgaire objet).
J'ai été étonnée de voir les soucis qu'elle a quand elle prête ses livres : c'est assez rare qu'on ne me rende pas les miens, et sans le souligner elle montre une attitude totalement opposée vis à vis du prêt : quand elle emprunte le livre devient sacré, elle y fait extrêmement attention (comme sa mère, sortie en retard alors qu'il y avait un risque d'incendie car elle était aller rechercher un livre qu'on lui avait prêté), alors que des personnes à qui elle a prêté des livres ne lui rendent pas ou se permettent de les prêter à d'autres (sans lui demander sa permission ou la prévenir).
L'occasion de se pencher sur son rapport à la lecture (et pourquoi pas questionner nos proches), aux livres (objets, portails vers de nouveaux univers), ses manies, ses espérances, préférences, ses souvenirs, ses blessures, ses expériences...
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Quel plaisir ce bouquin ! Je l'ai lu sur les conseils de L'oeil qui fume (son avis), quelle riche idée, merci.

Un livre qui décortique les travers d'Annie François dans ses lectures compulsives. Tous ces petits trucs (obsessions) que l'on ne peut s'empêcher de faire. Je m'y suis retrouvée, preuve en photo à la fin de ce billet. Tout y passe, du plaisir de lire dans son bain aux livres que l'on ne veut pas prêter, en passant par ces pages que l'on ne peut pas corner, à ne pouvoir lire que dans le silence complet ou encore à ces livres que l'on achète en double…

Quel plaisir de me savoir moins seule devant l'impossibilité de lire Voyage au bout de la nuit, elle propose de l'écouter, et j'ai découvert à la médiathèque qu'il existait, lu par Podalydès ! Il est désormais réservé !

Cette autobibliographie m'a donné le sourire, je l'ai lu par petites touches pour ne pas qu'il ne se finisse trop vite, encore un rituel de plus.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Découvert grâce à babelio et à notre passion commune, j'ai adoré. je l'ai lu d'une traite (TROP VITE) et j'ai savouré de me retrouver tellement dans ce qu'écrit Annie François: Liseuse au lit - emprunts - odeurs et tant d'autres.
Ravie également de retrouver quelques auteurs que je connais ou ai déjà lu mais navrée aussi de découvrir tellement d'autres noms qui me sont totalement inconnus. Et là je me sens tellement inculte. Pourtant Annie François en parle aussi du culte ou de l'inculture.
Et pour finir ma critique, ce "droit" que l'on prend- quand on atteint un certain âge- de ne pas finir un livre qui nous déplaît . Pareil mais par contre ne surtout pas regarder la fin ou sauter des paragraphes. C'est tout ou rien.

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Un tel bouquin ne pouvait pas ne pas passer par mes mains !!!
Bouquiner : s'accoupler avec un lièvre ou un livre. Si cela ne vous dérange pas, je préfère la seconde solution, question de sensibilité !
Annie François nous offre son autobibliographie (que j'aime ce néologisme !), décrit son rapport avec les livres ; un vrai transport amoureux. Un amour possessif, un amour empli de rituels.
Lire au lit, se positionner pour équilibrer le gros volume avec des coussins ; ne pas pouvoir dormir sans avoir dévoré quelques pages ou le livre entier ; lire au restaurant…..

Je comprends Annie François pour qui le livre est un objet sacré à qui l'on doit tous les égards. Surtout ne pas le jeter « jeter des livres, c'est aussi déchirant que de brûler des lettres d'amour ou un cahier d'école de sa grand-mère. ».

Sa relation au livre est telle que prêter lui est problème, mais le livre emprunté est sacré. Oh la joie d'offrir un livre aimé !!
Bref, chaque chapitre est l'occasion de parler de son amour du livre, de parler de ses auteurs chéris, des livres adorés.
Ranger ses livres quel dilemme avec sa bibliothèque écartelée aux quatre coins de la maison « A part le tas-du-lit, après lecture, les livres devant monter ou descendre encombrent les marches de l'escalier le plus proche. ».
Songez à la dangerosité physique de la lecture ; une maladie qu'elle dénomme « pathologie générale du lecteur ». Avoir plusieurs volumes dans sa besace car lequel ne pas lire ? « Non seulement lire n'est pas sans risque, mais c'est une passion invalidante. Elle rend dure de la feuille… Seuls les furieux sifflements de la cocotte-minute arrivent à tirer le lecteur de sa surdité sélective. »
Sa devise : « jamais sans mon livre, jamais sans mon clope. » (Tiens, je dis ma clope). Je pourrais paraphraser cette maxime « jamais sans mon livre, jamais sans mon appareil photos »
Je n'avais jamais pensé aux codes barres au dos des ouvrages qui ont tant gênés Annie François : « On m'objectera que c'est pareil pour le parfum ou les couche-culotte. Bien sûr que non. le code-barres est bien là, mais sur l'emballage. Sur les livres, il est incrusté à vif. Tout cru. Bref, un amant tatoué de l'infamie.

Je pourrais vous parler de ce livre encore très longtemps. Je l'ai dévoré. J'ai aimé l'humour, le vocabulaire. Bien sûr que j'ai aimé la suivre dans ses digressions amoureuses et boulimiques. Je me suis reconnue dans beaucoup des rituels énumérés. Il ne pourrait en être autrement pour tout lecteur : « Il suffit de lire un bouquin par mois pour avoir des manies, des préférences. Tout est plaisir, tout fait problème »

Dans le mot livre, il y a ivre. C'est l'ivresse d'une lecture jubilatoire. C'est ivre de bonheur ou de douleur que, certaines fois, j'arrive au mot fin. Un nouveau livre, un nouvel auteur et l'ivresse de la découverte me rend joyeuse. Recevoir un livre, l'ivresse des cimes me prend.

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque après lecture de plusieurs chroniques sur la blogosphère livresque et…. je vais devoir le RENDRE !! Encore un bouquin que je vais acheter pour l'avoir à ma disposition… sur mes nouvelles étagères qui seront installées dans le couloir (c'est bon les travaux !!! il y a toujours des surprises)

Je n'ai pas dévoré « Bouquiner », j'ai savouré chaque chapitre bien couchée, calée sur mes oreillers.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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