D'abord septique à la lecture de la quatrième de couverture, j'ai tout de même décidé de me lancer et de lire les première pages... Résultat : quelle belle découverte !
Jacqueline Freeman partage sa philosophie de l'apiculture. Elle témoigne des limites des pratiques productivistes ; écrasement des reines pour récolter la fameuse gelée royale, écrasement des faux-bourdons, nourrissage des abeilles au sucre au lieu du miel, blocage de l'essaimage, etc. en proposant (par ses nombreuses expériences) des pratiques qui remet l'abeille au centre de l'apiculture. C'est fou tout ce qui se cache derrière un pot de miel... Bienveillante et humaniste, Jacqueline Freeman invite le lecteur à faire ses propres expériences, à apprendre en douceur dans le plus grand respect des abeilles et plus largement, du vivant. Nous sommes loin des pages, forums, réseaux internet qui parle du sujet de l'apiculture avec parfois trop de méchanceté.
Loin de l'apiculture intensive et conventionnelle, ce livre est un hymne à la vie des abeilles et l'amour du vivant ! Que ça fait du bien de lire un livre comme celui-ci !
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Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu que je n'étais pas la seule à pleurer à chaudes larmes. Depuis ce jour, j'ai aimé les abeilles. Je les aime à la fois comme une enfant émerveillée et une mère qui défend farouchement ses petits. Les abeilles sont notre famille. Nous sommes mutuellement liés à travers le grand, le terrible processus de la domestication. Elles font partie de notre histoire et de nos vies. Aujourd'hui, nous dépendons d'elles bien plus qu'elles ne dépendent de nous. Il y va tout simplement de notre survie alimentaire. Ce qui nous lie à elles, c'est une immense générosité.