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Citations sur Lundi mélancolie : Le jour où les enfants disparaissent (43)

La plupart d'entre nous sommes dépassés à un moment donné de notre vie, malheureux au-delà du supportable ou dysfonctionnels au-delà du tolérable, ou encore simplement bloqués dans une situation.
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En entendant sa voix, haut perchée et furieuse, elle songea : on dirait maman de mauvais poil.
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Il avait quarante-deux ans, après tout. Précisément l'âge où les hommes déraillaient, se mettaient à boire, à acheter des motos et à avoir des liaisons, dans l'espoir de rattraper leur jeunesse.
(p. 44)
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Il aurait pu expliquer qu'il avait le sentiment de vivre entre deux eaux, à cheval entre son ancienne vie estudiantine et le monde d'adulte, auquel il n'avait toujours pas l'impression d'appartenir. Il aurait pu décrire le désordre de son âme.
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Quand il leva les yeux vers elle, elle s'efforça de sourire. Être heureuse lui faisait peur.
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Frieda avait passé la majeure partie de sa vie adulte à rester assise dans des pièces où les gens parlaient, parlaient, parlaient sans fin. Parfois, ils avouaient des vérités qu'ils n'avait jamais verbalisées jusqu'ici, pas même admis en leur for intérieur. Ils mentaient, se justifiaient ou s'apitoyaient sur eux-mêmes. Ils étaient en colère, tristes ou abattus. Mais tandis qu'ils parlaient, Frieda réussissait à s'emparer de leurs propres mots pour en faire une histoire susceptible de donner une forme de sens à leur existence.
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Frieda se fit la réflexion que les postes de police devaient connaître un regain d'activité aux alentours de Noël, quand les ivrognes s'enivraient plus que d'habitude, que les personnes isolées l'étaient plus qu'à l'accoutumée, que les fous et les tristes étaient poussés au-delà de ce et qu'ils pouvaient endurer, et que remontaient à la surface toute la douleur et les troubles de l'existence
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(…) elle jeta un coup d’œil vers la porte et, l’espace d’un instant, elle crut distinguer quelque chose. Une masse indistincte, une illusion d’optique, quelque chose d’anormal, comme un miroitement dans l’air chaud.la seconde d’après, cela avait disparu, le seuil était vide. Il n’y avait personne. Elle râla haut et fort, tandis qu’elle entendit un crissement de pneus. Faut toujours que j’attende ma petite sœur. – ma pauvre, compatit Hayley. Un vrai bébé. Ça m’énerve ! Elle dit cela pour la forme, parce qu’il lui semblait que c’était quelque chose qu’elle se devait de dire .il fallait avoir l’air de regarder ses petits frères et sœurs de haut et lever les yeux au ciel avec un sourire de dédain.
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Elle râla haut et fort, tandis qu’elle entendit un crissement de pneus. Faut toujours que j’attende ma petite sœur. – ma pauvre, compatit Hayley. Un vrai bébé. Ça m’énerve ! Elle dit cela pour la forme, parce qu’il lui semblait que c’était quelque chose qu’elle se devait de dire .il fallait avoir l’air de regarder ses petits frères et sœurs de haut et lever les yeux au ciel avec un sourire de dédain.
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Elle jeta un coup d’œil vers la porte et, l’espace d’un instant, elle crut distinguer quelque chose. Une masse indistincte, une illusion d’optique, quelque chose d’anormal, comme un miroitement dans l’air chaud.la seconde d’après, cela avait disparu, le seuil était vide. Il n’y avait personne.
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