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Citations sur Lundi mélancolie : Le jour où les enfants disparaissent (43)

[psychothérapie]
(...) quand un patient vous pose une question, ce qu'on cherche normalement à faire, c'est essayer de suggérer que le patient connaît déjà la réponse et la redoute, et qu'il cherche à en transférer la responsabilité sur le thérapeute.
(p. 388)
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[un jeune psy]
- Le type que je suis censé soigner est complètement égocentrique. C'est ça, son véritable problème. Je veux dire, c'est grave, non ? Si je commence à trouver que mon tout premier patient est un vrai boulet.
- Vous n'êtes pas tenu de l'aimer. Vous devez juste lui venir en aide.
- Ce type, reprit Jack, rencontre des difficultés dans son couple. Mais il s'avère que lesdits problèmes ont surgi parce qu'il a envie de coucher avec une collègue de bureau. En gros, il a entrepris une thérapie dans le seul but que je lui concède que sa femme ne le comprend pas et qu'il serait en droit d'aller voir ailleurs. C'est comme s'il se mettait à l'épreuve pour être en mesure de s'autoriser à le faire sans ressentir de culpabilité.
- Et ?
- Pendant mes études à la fac de médecine, je croyais qu'on me formait pour guérir les gens. Dans leur corps, dans leur tête. Ca ne me convient pas trop si mon boulot en tant que thérapeute consiste juste à l'autoriser à tromper sa femme sans arrière-pensée.
(p. 66-67)
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[à propos de médias sur une disparition d'enfant]
- Ils tentent le coup. Ils savent que c'est généralement le papa ou le beau-père.
- Il était à des kilomètres de là. Il n'y a aucune chance qu'il puisse être suspect. Pourquoi éditer des choses pareilles ?
- A ton avis ? Pour l'argent que rapporte [l'enfant disparu]. J'ai lu quelque part que les journaux tirent à des dizaines de milliers d'exemplaires quand ils font la une sur lui. Ca pourrait durer un moment.
(p. 160-161)
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… c’était un bourdonnement qui se répercutait dans sa tête et qui faisait comme l’une de ces cornes de brume qu’on entend sur un ferry-boat en mer, au moment du départ en vacances avec papa et maman. Qui résonne au loin, et fait frissonner d’effroi, même si on ne sait pas pourquoi, et on a envie d’être protégé par des bras forts, parce que le monde est immense et profond, et plein de surprises qui donnent l’impression d’avoir le cœur trop gros pour sa poitrine.

(Fleuve Noir, p.116)
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Si les clichés existent, c'est qu'ils détiennent une part de vérité.
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Voilà le genre de pensées débiles qui bourdonnaient dans son cerveau à 3 heures du matin quand le taux de sucre dans le sang était bas. Elle avait appris durant sa formation et par expérience que ces heures-là engendraient un raisonnement négatif, destructeur. Voilà pourquoi elle avait pris l'habitude de se lever au beau milieu de la nuit. D'aller marcher, de lire un mauvais livre, de prendre un bain, un verre.
(p. 384)
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J'aime bien les chiens. Les chiens ne crient pas, ne font pas de remarques tout le temps, et ne s'apitoient pas sur leur sort.
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Frieda avait appris à organiser son existence de façon à la rendre aussi sereine et fiable qu'une roue à eau, dont chaque rayon plongerait au cœur de l'expérience pour en ressortir à nouveau.
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Il tenta de crier mais ne réussit qu’à produire le bourdonnement qui lui restait coincé dans la bouche et à l’arrière de la gorge. Il se leva, tanguant, avec le mauvais goût dans la bouche qui ne s’en allait jamais, et sauta sur place, encore et encore, jusqu’à voir rouge, jusqu’à ce que la tête lui tourne, que les murs penchent vers lui et qu’il retombe par terre. Il se cogna la tête sur le plancher. Elle l’entendrait. Sûrement.
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Il croyait beaucoup au déni. Selon lui, c'était ainsi que les gens restaient sains d'esprit. (p. 164)
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