Sombre mardi : Le jour où les vieilles dames parlent aux morts

Une lecture qui n'a pas été désagréable, un peu comme un Big Mac, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable, un peu comme un Big Mac.
Tout l'attirail du bon policier/thriller est là, y a rien qui manque. le cadavre retrouvé, résultat d'un meurtre dont le meurtrier reste à tu sais quoi ? A démasquer, ohé, ohé. le flic est ici remplacé par une psychothérapeute qui collabore avec la police (une "consultante", et si tu as déjà vu ça x fois à la téloche dans des séries anglo-saxonnes, c'est normal). Il y a bien sûr un petit twist dans les vingt dernières pages, un autre dans les dix dernières, pas de quoi pousser un grand cri de jouissance, mais j'imagine que ça fait toujours son petit effet auprès de ceux qui n'auraient pas vu venir tout ça.
C'est bien écrit, vraiment. Infiniment plus que le dernier thriller auquel je me suis essayé. Toute l'attention que j'ai pu accorder à ce livre est dû à la personnalité de son héroïne, où transparaît une profonde humanité et empathie, et aux quelques personnages attachants qui gravitent autour d'elle. C'est ici, vraiment, que réside le peu d'épices de ce bouquin. S'il n'y avait pas eu ça, je me serais copieusement fait chier. Normal, je ne suis pas la cible. J'ai besoin en lisant un livre de ressentir autre chose que devant un téléfilm de l'après-midi, de ne pas avoir l'impression de lire une recette éprouvée.

Donc voilà, Nicci et French, c'était bien, mais pas trop.

Une assistante sociale fait une macabre découverte dans un appartement social en plein coeur de Londres. Un homme mort est assis dans un fauteuil, une odeur pestilentielle se dégage de son corps et comble de l'horreur, il tient une pâtisserie dans la main… L'inspecteur Karlsson est mis sur l'affaire, il propose à la psychothérapeute Frieda Klein de l'épauler dans l'enquête. Ce qui devait être une affaire rapidement bouclée va se transformer en véritable casse-tête.

L'enquête avance de façon étrange, sans que le lecteur soit réellement tenu au courant de certaines avancées. D'ailleurs, celle-ci avance de manière significative seulement vers la fin du livre, et il manque certaines informations. Les policiers ne servent strictement à rien, ils font tout sauf leur boulot, leur querelle avec la psychothérapeute est quelque peu ridicule et la plupart des personnages semblent s'être trompés de vocation. Certains dialogues sont trop récurrents, comme par exemple ; « Je sais ce que vous pensez de moi » qui revient une dizaine de fois dans le roman.
J'ai vraiment eu du mal à apprécier l'histoire, je n'ai pas lu le tome précédent et je ne pense pas le faire. C'est bien dommage, car le personnage de Frieda est plutôt intéressant !

Frieda Klein continuera la semaine sans moi. Je suis tranquille, elle est bien entourée, même isolée dans sa superbe solitude. La trame est identique à celle du lundi, avec toutefois des coupables prévisibles, apparus dans l'ultime virage d'une enquête comme toujours entamée avec très peu d'éléments.
Heureusement, l'oeil de lynx de la psychiatre voit ce qui échappe à la police ou ne lui vient pas à l'esprit. Elle a toujours un coup et un taxi d'avance. La franc-tireuse aime jouer cavalière seule ; elle a ses têtes et tant pis si vous ne lui revenez pas.
Le caractère monolithique de Frieda offre peu de perspectives à moins de sympathiser avec elle, au point de la suivre d'énigme en énigme, chaque jour de la semaine. Pour moi, ce sera la semaine de deux jours.

Un homme est retrouvée mort assis dans un canapé dans l'appartement d'une jeune femme perturbée.
L''inspecteur Karlsson fait appel à Frieda Kleine, une psychothérapeute pour l' aider à résoudre l'enquête.
Le début de l'histoire mais il y a beaucoup de personnages, de suspects, de policiers. L'histoire ne m'a pas attachée. La psychothérapeute m'a presque énervée à faire son enquête dans son coin.
Et la fin, nous connaissons l'agresseur mais il reste en suspens une intrigue non résolue, ce qui m'a dérangée.

Une assistante sociale fait une découverte surprenante chez une de ses patientes. En effet, elle retrouve un homme nu mort sur un canapé avec un doigt coupé et sa patiente ne peut rien expliquer ni dire qui il est.
C'est le duo de choc de l'inspecteur Karlsson et la psychothérapeute Frieda qui vont devoir découvrir l'identité de cet homme pour ensuite comprendre ce qui c'est passé et découvrir son meurtrier.

Histoire bien ficelée, on prend plaisir à retrouver notre duo.
Je trouve cependant qu'il y a un manque de rythme . L'enquête progresse trop lentement à mon gout.
Pour conclure je dirais bon livre mais pas indispensable. Quand le tome 3 sera disponible je pense le livre car j'aime bien le style de notre couple d'écrivain

Après la lecture du premier tome, je m'étais dit que je ne lirai sûrement pas la suite. Pourtant je me suis laissée tenter, la fin ayant un peu titillé ma curiosité. Je trouve que ce second tome est à la hauteur du premier, même si on retrouve une Frieda encore un peu moins compréhensible que dans Lundi Mélancolie. On en apprend un peu plus sur cette protagoniste, mais on n'en sait toujours pas énormément ce qui limite énormément l'attachement qu'on pourrait éprouver envers ce personnage s'il était un peu mieux développé. Il y a énormément de personnages donc c'est un peu difficile de s'y retrouver si on n'a pas lu le premier tome. Je suis déjà en train de lire le troisième tome pour avoir le fin mot de l'histoire même si je trouve qu'il y avait beaucoup de longueurs dans les deux premiers.

Une assistante sociale découvre que l'une des personnes dont elle s'occupe abrite un mort chez elle. le mot abriter est tout à fait adapté puisque cette femme se comporte avec l'homme mort comme si il était vivant. Elle prend soin de lui, lui parle et assure sa sécurité. Il s'avère que cet homme n'est pas mort de mort naturelle. La police, avec l'aide d'un psychothérapeute Frieda Klein, s'attache à éclaircir ce mystère.
Il est vrai que l'intrigue est bien agencée. Les apparences sont trompeuses et la victime n'est pas une classique victime innocente. Mais je ne suis pas aussi enthousiaste que beaucoup de lecteurs. le personnage principal Frieda Klein écrase tous les autres protagonistes de l'histoire. La police semble assez incompétente, la psy fait tout : interroge les témoins, visite les lieux, intervient seule. Il est impossible d'oublier que Frieda Klein est psy. Elle le répète tout le temps. Je pense que récit aurait été plus crédible avec un meilleur équilibre entre les personnages.

Disons-le tout de suite, Sombre mardi est la suite de Lundi mélancolie. Il y a bien dans ce livre une intrigue nouvelle toutefois, on y retrouve les mêmes personnages et de nombreuses références au premier opus. Donc, il vaut mieux lire le premier avant. Ce que je n'ai pas fait et j'ai ramé pour pouvoir comprendre ce que je lisais par moment. Dommage.
Mis à part ce souci, Sombre mardi est un roman qui part sur les chapeaux de roues mais qui va s'essouffler par la suite. L'écriture est inégale, certains passages sont très biens d'autres sont confus. Il y a beaucoup de personnages secondaires qui n'ont pas vraiment de rôle, certaines scènes ne sont pas utiles et ne font pas avancer l'histoire, les descriptions sont parfois longues.
Cependant, l'intrigue est intéressante et assez originale : la victime qui devient rapidement coupable. C'est un point de vue qu'on voit rarement dans les romans policiers et le couple French a écrit une bonne histoire.
Les personnages quant à eux, sont inégaux. L'héroïne est psychothérapeute et on ne risque pas de l'oublier. Je n'ai pas compté combien de fois ce mot est répété mais lorsqu'il ne l'est pas, Frieda (la fameuse psy) a la fâcheuse tendance de ne répondre aux questions que pas d'autres questions. Typique des psys. Je dois dire que ça m'a agacé un tantinet, ça va bien quand un patient est sur son divan mais dans les conversations de tous les jours... Pourtant, elle est très forte cette psy qui collabore avec une police qui n'avance pas. le lecteur en vient même à se demander si Karlsonn et ses collègues ne seraient pas des bons à rien.
Pourtant, malgré un manque de dynamisme, j'ai trouvé dans l'ensemble que l'histoire se tient. J'ai eu envie de tourner les pages, d'aller au bout, de voir comment tout cela allait se terminer.
Une fin intéressante même si elle laisse encore beaucoup de questions en suspens.
Lien : http://terredunoir.blogspot...

C'est en fait la suite de lundi mélancolique qu'il vaut mieux lire avant car bcp d'allusions y sont faites et les personnages reviennent au fils des pages.
Bon enquête sympa à laquelle il manque un dénouement total.