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EAN : 9782757004272
356 pages
Jacques André Editeur/CEI (05/11/2019)
4/5   1 notes
Résumé :
En prenant pour exemple le grave préjudice qu'il a subi lui-même de la part de quelques groupes d'individus disposant de relais médiatiques et de la toute-puissance des réseaux sociaux, Gilles Freyer démonte les mécanismes des dérives sectaires qui rongent la société. Il suffit de quelques personnes déterminées, intérêts privés, officines idéologiques et groupes identitaires, pour abîmer le tissu social, dissoudre la confiance mutuelle, abolir la parole vraie. Le ca... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ouh la ! Quelle responsabilité ! Je suis la première à commenter cet ouvrage...
Bon, allons-y.
D'abord je trouve vraiment dommage qu'apparemment il ait eu peu de lecteurs, il a paru en 2019 et depuis cette date rien ne s'est arrangé, bien au contraire.
Le Professeur Freyer a certainement de nombreux défauts, sa personnalité peut agacer, il peut être acide et provocateur, on devine très vite de quel côté politique penchent ses convictions, ce qui est pourtant son droit le plus strict.
Et c'est tout l'intérêt de ce livre. On a voulu abattre un homme qui ne correspond pas aux critères de beauté morale, si hypocrites, en vigueur.
J'ai toujours pensé que l'enfer était pavé de bonnes intentions, encore faut-il être sûr que les intentions soient bonnes !
Dans cette exigence morale on trouve toujours quelqu'un de plus moral que soi, c'est sans fin, on le voit bien dans les affaires actuelles.
Le "wokisme" fait fi de tout esprit critique, il m'inquiète et je crains surtout pour les prochaines générations biberonnées à cette idéologie depuis la prime enfance.
La science, la médecine, que l'on croyait dominées par la raison en sont aussi victimes et je ne parle pas de la personnalité des individus qui travaillent dans ces domaines, mais du contenu même de ces disciplines, ce qui est beaucoup plus grave.
J'ai lu et écouté sur internet les interventions médiatiques après la parution de l'article de Médiacités (puisque c'est de ce média dont il s'agit), tout a été pris pour argent comptant, sans recul, ni vérification.
Le Professeur a été blanchi de toutes ces accusations (sexisme, homophobie, racisme et j'en passe) suite à un audit commandité par le Ministère de la Recherche
Je ne suis pas sûre qu'il en aurait été de même aujourd'hui et qu'il aurait eu le même soutien de sa hiérarchie tant la meute est devenue puissante.
1984 est souvent évoqué, quelle prescience de la part d'Orwell !
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