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4,19

sur 1463 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À l'automne 1978, alors en troisième année à l'université de Missoula, Pete Fromm rencontre par hasard, lors d'un des ses nombreux entrainements de natation, une jeune fille avec qui il a passé un été, au parc national de Lake Mead dans le Nevada. Au cours de la discussion, elle mentionne sa rencontre avec un garde-forestier. Ce dernier propose à l'une de ses amies un boulot au Fish and Game de l'Idaho. Un emploi qui consiste à passer tout un hiver, seul dans les montagnes, à surveiller des oeufs de saumons. Cette amie se désistant, Pete voit là une aventure exaltante et une formidable histoire à raconter, ne se doutant pas un seul instant combien ces longs mois hivernaux allaient marquer son existence...

Une tente isolée de toute civilisation, surtout quand les chasseurs, aux mois les plus rudes, s'en vont. Des températures pouvant chuter jusqu'à -40°. Une seule occupation: jeter un oeil sur les saumons une fois par jour. de grands espaces, la plupart recouverts de neige, à perte de vue. C'est ce qui attend Pete Fromm, et ce durant 7 mois. Après quelques moments de doute et d'incertitude, le jeune homme fera en sorte de savourer chaque instant. Véritable récit initiatique ancré en plein coeur d'une nature sauvage et rude, l'auteur nous livre ses aventures non sans un certain humour et une touche de naïveté. Il dépeint avec justesse et sincérité non seulement son quotidien, ses rares visites, son apprentissage, ses excursions, ses parties de chasse ou encore les Hommes, mais aussi ces Montagnes Rocheuses et cette nature grandiose et inhospitalière. Un récit intime, touchant, d'une simplicité rare et servi par une plume authentique et prenante.
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Si on m 'avait dit qu'un jour , je partirai camper par moins trente- cinq degrés, dans l' Idaho, surveiller des oeufs de saumon , chasser, pêcher , blottie sur mon canapé ...
Après deux romans de Pete Fromm, j'ai décidé de récidiver avec un troisième, qui n'était , au départ, pas parti pour m'emballer et pourtant...

En 1978, alors qu'il entame sa troisième année d'université, le jeune Pete Fromm se voit proposer un job , grâce au désistement d'une amie d'amie. Sa mission, (s'il l'accepte ) sera de surveiller des oeufs de saumon. Et pour se faire, il logera dans une tente, au croisement de deux rivières, dans les montagnes. Le job , en lui- même n'est pas astreignant, il suffit de vérifier que la glace ne recouvre pas la totalité de l'eau, cela ne prend qu'une demi- heure par jour ( si j'ai tout compris...).
Non, le défi est ailleurs...
Températures, extrêmes, extrême solitude et dangers extrêmes...
Aucune âme à la ronde, à part quelques visites de chasseurs et celles, rapides et rares du Ranger...
Il y a bien un téléphone, mais il ne capte pas toujours...
Comment ce gamin de vingt ans, sans aucune expérience s' en est sorti sans aucun souci, c'est ça qui m'a épaté ! 6 livres pour 7 mois comme seules distractions, un peu de courrier et des ballades dans la neige avec son chien, et la chasse...
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde avec ce jeune homme qui vit une sacrée aventure. Quel mental , quelle personnalité ! Il est touchant car il se livre avec une totale sincérité : manque d'expérience, naïveté, erreurs, solitude , moments difficiles .
Mais aussi : énorme débrouillardise, gentillesse, courage, sociabilité, intelligence.
Et quelle expérience aussi, que de se replonger dans ses jeunes années, de retrouver un peu de la fougue de ses vingt ans !
Vertigineux...
Vertigineuse aussi, cette nature , dont il est le seul "locataire" : offerte, immense, sauvage, immaculée , silencieuse, jusqu'au printemps, qui voit revenir les touristes, les visiteurs , les " gâcheurs". Et avec lui, le retour à la "civilisation".
Le retour à sa (vraie) vie.
Indian Creek, comme une parenthèse enchantée...

Challenge Multi défis.
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La montagne, ça vous gagne !

Quoi de plus naturel, pour ce fervent admirateur du mode de vie trappeur, que d'accepter, presque sur un coup de tête, de se couper volontairement de toute civilisation durant sept longs mois. Certains chassent le job d'été, Fromm aura eu la démarche inverse. Idéaliser un standard de vie n'induit pas d'en maîtriser tous les codes. de jeune citadin avide de fêtes et d'amitié à ermite rustique n'aspirant finalement à rien moins que de s'immerger corps et âme en cette nature inhospitalière qui lui aura souvent porté préjudice, ce mémorable parcours initiatique est fait de ce bois propre aux grands classiques de la littérature.

C'est l'hiver, rude l'hiver, dans les montagnes Rocheuses et ce boulot de surveillance des oeufs de saumons auquel il est affecté ne lui prenant que quelques minutes par jour, inutile de préciser que le temps restant lui laissera tout loisir d'appréhender la beauté sauvage des monts environnants et par là même de se découvrir des aptitudes et des ressources insoupçonnées.
Chasse, pêche, - non, pas tradition – solitude, froid, autant de délicates petites attentions propres à sa nouvelle situation, autant d'inusuels défis à relever en compagnie d'un être à l'amour aussi exclusif que vital, sa fidèle chienne Boone.

Récit grandiose, fondateur et bouleversant, véritable hymne à la liberté et aux immensités indomptées, Indian Creek est un concentré d'émotions, une expérience unique, qui par de nombreux aspects évoque une certaine quête du bonheur forgée dans l'individualisme, l'isolement et libérée de toute contrainte civilisée, à l'instar de l'infortuné Christopher Johnson McCandless dit " Alexander Supertramp ", pour finalement enfanter un être immaculé, une entité physique désormais connectée avec l'essentiel...

4.5/5
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Sans aucune expérience, mais la tête farcie des grands récits de trappeurs et autres aventuriers lus avec son colocataire, le jeune Pete Fromm, en troisième année d'études biologiques à l'université de Missoula (Montana), accepte une proposition de travail de la Fish and Game (Pêche et Chasse) de l'Idaho. Il s'agit de passer sept mois à Indian Creek dans les Rocheuses pour surveiller des oeufs de saumon. Une tâche simple a priori, mais c'est sans compter avec le climat hostile des lieux durant l'hiver : du vent, de la neige, toutes les routes bloquées, des températures qui tombent à -40 et pour seule compagnie une chienne, quatre livres et de très rares visites. Pete, naïf, inconscient, ne sait pas ce qui l'attend lorsqu'il s'installe dans la tente rudimentaire qui sera sa maison pendant ces longs mois. Et, les débuts sont difficiles. Puis finalement, le jeune homme trouve son rythme, découvre la montagne, la nature, la faune, la chasse, la pêche et ses capacités d'adaptation.

Magnifique roman d'apprentissage basé sur l'expérience hivernale qui a changé la vie de Pete Fromm, en 1978. D'étudiant fêtard il devient un véritable homme des bois, capable de couper son bois, de faire son pain, de chasser, de survivre tout simplement. On suit ses débuts laborieux, ses erreurs de débutant, ses moments de doute, son besoin irrépressible de rencontres et finalement son acclimatation à ses nouvelles conditions de vie, les moments de partage avec les chasseurs ou les gardes, ses petites victoires, ses promenades avec sa chienne la fidèle Boone, son goût nouveau pour la solitude.
C'est avec beaucoup d'humour que Pete Fromm raconte cette aventure hors norme qui a fait de lui un écrivain. On y sent son innocence, sa sincérité, une bonne dose d'auto-dérision et son amour de l'aventure, des grands espaces, de ce territoire sauvage dont il fut le seul habitant durant un hiver.
Un récit vivifiant, optimiste et intense. A lire, bien au chaud sous la couette.
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Pete Fromm nous raconte ici son séjour dans la vallée de Bitterroot, à la frontière entre l'Idaho et le Montana, de l'automne 1978 au printemps 1979.

Roman typique du nature writing, Indian Creek nous transporte au coeur des Rocheuses et nous donne à voir ce qui s'y passait lorsque les rangers des Eaux et Forêts retournaient à la civilisation et que la nature reprenait ses droits.
N'ayant pour seule occupation que la surveillance d'un bassin à bébés saumons, Pete Fromm part à la découverte de son environnement. La neige vient vite recouvrir toute végétation mais la vie animale se laisse voir à qui souhaite l'apprivoiser : élan, lynx, grouse...

La spécificité d'Indian Creek est sans doute de nous montrer un jeune homme qui se rêve trappeur mais qui n'a en réalité qu'une vague idée de ce qu'est la vie, seul en montagne. Pete Fromm ne se montre pas toujours sous son meilleur jour : un peu benêt et inconscient, accumulant les décisions inconsidérées, allant de déconvenues en humiliations face aux chasseurs aguerris. L'auteur n'hésite pas à se moquer gentiment de lui-même ; il ne manque pas d'humour !

J'ai apprécié le récit de ses chasses car Pete Fromm évolue beaucoup au cours de son passage dans les Rocheuses : d'une chasse pour passer le temps et s'entraîner, il se rend rapidement compte que retirer la vie à un être vivant n'est pas un acte anodin.
Il nous explique sa vie en solitaire : la cuisine, les marches, le besoin de voir du monde, le besoin de se retrouver seul...

Enfin, en bonne lectrice qui accumule des livres sur sa PAL, je n'ai pu m'empêcher de noter les nombreuses références littéraires que l'on retrouve au fil des pages : beaucoup de récits de trappeurs mais pas seulement. Indian Creek fût donc une très bonne découverte qui me laisse entrapercevoir tout un autre monde littéraire fort appétissant !
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Pete est étudiant quand il prend la place d'une amie pour ce poste de gardien d'oeufs de saumon au coeur des Rocheuses. Poussé par le manque de motivation dans ses études et ses lectures sur des aventuriers de la région avec son colocataire et ami de chambrée universitaire, il avait dans la tête une vague idée de liberté. Faire ce qu'il voulait, quand il voulait.

Il est novice et quand les gardes forestiers l'accompagnent dans son nouveau lieu de vie, une tente, et le voient évoluer dans ce nouvel environnement, ils ne sont pas rassurés. Ils prévoient quelques visites si le temps le permet à intervalles réguliers.

Pete est seul ou presque, son pote lui a offert un chien. Il suit les conseils des gardes et passe ses premières semaines à couper du bois pour préparer l'hiver et l'arrivée du grand froid. Il passe ses soirées avec des chasseurs encore présents qui, en partant lui déposent nourriture et alcool.

Le froid et la neige arrivent, la solitude aussi. L'apprentissage commence. Il sait qu'il ne doit pas rester oisif, surtout dans les jours de déprime. Il marche, apprend à chasser, observe nature et animaux. Il écrit de longues lettres aux membres de sa famille. Les oeufs de saumon l'occupent un quart d'heure par jour, pas plus.

Les gardes forestiers lui rendent visite et amènent lettres et colis de la famille. Des livres, le voilà sauvé ! Les visites des gardes ou le passage des chasseurs sont toujours une surprise qui peut devenir désagréable. Pete se lasse de la complainte quotidienne des motoneiges et de la possibilité constante d'être en compagnie.

Après un hiver passé à rêver de s'échapper de cet endroit, il n'a plus envie de s'en aller et regarde le printemps s'installer et transformer son univers. C'est un récit initiatique beau et drôle. Un bémol cependant pour son chien qu'il donne à la fin de son séjour à un groupe de chasseurs.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Un jeune homme, suspend sa vie d'étudiant pour protéger des saumons pendant l'hiver dans le Montana. En contact au début de son séjour avec les chasseurs et les gardes du coin, il se trouve vite isolé avec l'arrivée de la neige et du froid. A travers les visites qu'il a de ses amis, il lui semble qu'il manque les grands évènements de la vie, sans se rendre compte qu'il est en définitive en train de les vivre, et que ce sont ceux la même qui vont le construire. Car Pete est un jeune homme en pleine quête identitaire et qui cherche à gagner l'admiration. Et c'est en s'éprouvant au quotidien, en trouvant du sens dans l'effort qu'il se prouvera sa valeur ainsi que dans la découverte de sa passion pour les grands espaces et l'observation de la nature.
Il trouvera dans ce grand nord l'humilité que l'homme ressent à l'écart de ses semblables, sans son confort, face à beauté du monde sauvage.
Si la solitude angoisse et inquiète, elle construit, elle immerge Pete dans les grands espaces vierges et immaculés qui lui appartiennent et auxquels il finit par appartenir, tant et si bien que c'est la fin de son séjour qui peu à peu l'accablera.
Ce livre est un guide de l'apprentissage du respect de la nature dans lequel toute vie prend valeur et sens.
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Merci pour le bol d'air pur, Pete! Ta montagne bleue, ta rivière qui chante et qui gèle, ta tente de trappeur, tes raquettes en peau, ton élan, ton lynx, ta solitude domptée et ta jeunesse intrépide m'ont déconfiné les neurones comme pas deux. J'ai nettement moins aimé les chasseurs bourrins en motoneige, mais ça m'a fait du bien pour toi qu'ils t'amènent un peu de compagnie dans ton long hiver solitaire.
Merci aussi pour ton humour réjouissant, pour ton honnêteté aussi à admettre que ce récit n'était au départ que six courts textes autour desquels tu as fait, selon tes propres mots, du remplissage pour les monter en témoignage. Joli travail, les raccords ne se voient pas trop, et l'on ne s'ennuie pas une minute avec toi. Une gageure pour un récit qui retrace sept longs mois où à part couper du bois, surveiller des oeufs de saumon (le métier le plus cool du monde), boucaner de la viande, faire des galipettes dans la neige avec Bonne la chienne, tu n'as pas fait grand chose.
Ah si bien sûr : ouvrir grand tes pores sur la nature somptueuse qui t'entoure, apprendre le silence, entrer en symbiose avec le monde animal hivernal, et faire partager cette expérience merveilleuse avec tes lecteurs enthousiastes.
Et le meilleur dans tout ça, c'est que c'est grâce à elle que tu es devenu l'écrivain chaleureux et gorgé de vie que l'on connait.
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Pete Fromm étudie la biologie dans une université du Montana quand il accepte un job improbable. D'octobre à juin, il est chargé de surveiller deux millions et demi d'oeufs de saumon implantés dans un bassin à Indian Creek. Pour accomplir cette mission, il doit camper en plein coeur du parc naturel de la Selway-Bitterroot, soit sept mois de solitude en montagne et en plein hiver. Il a accepté cette offre sans vraiment mesurer la portée de sa décision. Il n'a aucune expérience de la survie en pleine nature, si ce n'est celle acquise par la lecture de récits de trappeurs ou d'explorateurs. Il va apprendre seul à abattre son bois, chasser, pêcher, tanner une fourrure, conserver sa nourriture, cuisiner… Il doit affronter les températures extrêmes, les dangers de la nature sauvage et la solitude. Il a pour toute compagnie une jeune chienne et reçoit parfois la visite de gardes forestiers ou de chasseurs. L'aventurier amateur va progressivement s'endurcir et apprendre à observer les paysages magnifiques et la faune qui l'entourent.

Le récit est touchant par sa naïveté. L'auteur décrit les difficultés de son initiation à la vie sauvage. Cet apprentissage va marquer durablement le jeune homme. Il sait également retranscrire son émerveillement face à une nature qu'il est si facile d'effleurer mais qui a bien des secrets à révéler à qui sait prendre le temps nécessaire de l'observer. Pete Fromm revient aussi dans sa postface sur la naissance de sa vocation d'écrivain, qui tout comme son expérience de Robinson, doit beaucoup au hasard. Un texte de qualité pour une expérience insolite.
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Ce matin, ça pèle !
Gros problèmes de chauffage au bureau, je grelotte encore après mon deuxième espresso brûlant et j'hésite entre deux options :
1) tenter l'expérience "soupe de tomates lyophilisées" à la machine à café (personne n'a osé s'y risquer depuis 1997)
2) enfiler une paire moufles mais c'est peut-être moinnns pRatttiqu poiur piannnotter au$ clav!er...
Restons sur l'option n°1.

Ce matin ça pèle, disais-je, et je me demande si la pèriode était vraiment bien choisie pour partir en expédition avec Pete Fromm au coeur des montagnes Rocheuses, par -40°C, pour cette aventure glaciale...
Faut être un peu timbré, à 19 ans, pour interrompre ses études, renoncer à sa bourse et accepter sur un coup de tête une bien curieuse mission : celle d'assurer seul pendant 7 mois la surveillance d'un bras de rivière gelé, à cheval entre le Montana et l'Idaho, qui sert de pouponnière à des oeufs de saumons sauvages.
C'est pourtant le défi que se lance notre apprenti-trappeur, lui qui n'en sait pas plus que moi sur les rigueurs de l'hiver dans ces contrées inhospitalières, la chasse à l'élan, la découpe du bois ou la science des noeuds (et encore moins sur les saumons sauvages !)

Qu'à cela ne tienne, nous voilà partis tous les deux pour un stage de survie en milieu hostile, dont je ressors dépaysé, frigorifé, admiratif ... mais pas non plus follement emballé, eût égard aux divers avis enthousiates que j'avais lus ici et là et qui me laissaient espérer quelque chose de plus mémorable encore.
C'est vrai que le cadre est grandiose, que l'on a affaire à un très bel exercice de nature writing, et que le souffle narratif qui balaye ces grands espaces immaculés dégage pleinement les bronches !
Cependant, j'ai un peu regretté que ce récit s'apparente trop souvent à un simple journal de bord, à une succession de notes factuelles (Pete marche dans la neige, Pete pose un piège, Pete tanne une peau de lynx, Pete fait cuire des patates, Pete croise un chasseur...) qui auraient peut-être pu mener à des considérations plus profondes et plus personnelles sur la solitude, la nature ou la marche du monde (par exemple !), mais qui m'apparaissent plutôt comme une petite collection de péripéties.
En cela Indian Creek n'égale pas le superbe "Walden" d'Henry David Thoreau, qui reste pour moi la référence en matière de nature writing.

Ne vous y trompez pas, j'ai quand même passé un très bon moment dans cette immensité sauvage, et j'ai pris beaucoup de plaisir à voir notre naufragé volontaire - que mes problèmes de chaudière au boulot auraient bien fait marrer ! - gagner peu à peu en expérience et en maturité. Fort de ses maladresses de débutant, qu'il commente toujours avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision, il trouve lentement sa place dans les bois et se mue finalement en véritable ranger du grand Nord.
De quoi donner envie, pour les moins frileux d'entre nous, de chausser nos après-skis et de s'extraire quelques temps du monde pour une grande aventure en solitaire, en communion avec les éléments !


P.S : je confirme, le "potage-tomates" n'est franchement pas terrible...
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