Pour moi,
Diana Gabaldon est un génie de l'écriture, et un génie tout court. Cette capacité à nous faire voyager dans différents endroits du monde et nous faire traverser les époques est juste incroyable. le premier tome, le chardon et le tartan, avait été un gigantesque coup de coeur. Tout à coup, je me suis retrouvée dans l'Écosse du XVIIIe siècle, en pleine guerre contre les anglais et les écossais. Je pouvais voir ces paysages de collines vertes à perte de vue à travers le yeux
De Claire, une femme vivant en 1945 et propulsée en 1743 grâce à d'étranges menhirs faisant traverser le temps. Claire tente de s'habituer à cette nouvelle époque, une époque où la place de la femme est totalement différente de ce qu'elle a toujours connu. Sa rencontre avec Jamie marquera sa vie à jamais, et leur amour restera fort et indestructible malgré les nombreux dangers auxquels ils devront faire face. Entre les Highlands du premier tome, le Paris de
Louis XIV dans le deuxième, et les Caraïbes dans le troisième,
Diana Gabaldon m'a totalement embarqué dans ses aventures.
Dans ce tome 4, Claire et Jamie arrivent en Amérique avec petit Ian, qu'ils ont réussi à délivrer des mains de Geilis Duncan dans le tome précédent. En Caroline du Nord, plus précisément, dans un environnement où l'esclavagisme est plus présent que jamais. C'est chez la tante de Jamie que le couple s'installe. Cette tante Jocasta voudrait que Jamie soit l'héritier de ses terres, que ce soit lui qui reprenne le flambeau, mais ce dernier refuse. Jamie veut être le maître de sa vie et le propriétaire de ses propres terres. C'est donc avec petit Ian et Claire qu'il décide de partir trouver un endroit où s'installer, et c'est en pleine nature qu'ils le trouveront. Seulement il n'y a rien autour, il faut tout construire. Ils recommencent leur vie à zéro et dans un nouveau décor ! Ils appelleront leur domaine Fraser's ridge et nous suivons Claire et Jamie dans la construction de leur nouvel espace de vie, peuplé de bien étranges tribus vivant non loin de là !
J'aime la partie historique d'Outlander. Cette fois, c'est peu avant la guerre d'Indépendance que le contexte est établi. Nous sommes en 1769/70 et l'Amérique est à cette époque, une terre sauvage où résident les Indiens !!
Diana Gabaldon nous présente la tribu des Mohawks, des Tuscaroras, des peuples amérindiens grâce à qui nous découvrons une autre façon de vivre, une autre culture, d'autres traditions, aussi barbares soient-elles. La richesse culturelle de chacun des tomes est ce que je préfère dans cette saga. Entre fiction et réels faits historiques,
Diana Gabaldon paraît avoir une source inépuisable d'idées !!
Particularité dans ce tome, nous ne suivons pas seulement Claire et Jamie, mais également leur fille Brianna. Elle et Roger, restés au XXe siècle, se rapprochent petit à petit. La relation entre ces deux personnages est à la fois complexe, mais très touchante. Brianna pense souvent à sa mère, qui lui manque, et se pose beaucoup de questions sur son père biologique. J'ai adoré suivre de nouveaux personnages et vous verrez qu'à la suite d'une découverte incroyable sur ses parents, Brianna prendra une décision lourde de conséquence !
Malgré les quelques longueurs présentes dans le récit,
Diana Gabaldon parvient encore à me séduire avec ce quatrième tome, qui, une fois de plus m'a fait voyager ! Les descriptions si détaillées des montagnes, de la nature, des forêts m'ont totalement fait oublier où je me trouvais réellement (c'est-à-dire : dans mon lit !!).
Certains des personnages des précédents tomes, comme
Fergus et Marsali ne sont pas très présents dans ce tome 4, c'est dommage, j'aurais voulu les voir un peu plus !
Si vous voulez voyager, dans le monde, et dans le temps, lancez vous dans Outlander. Les livres sont impressionnants par leur épaisseur, je l'admet, mais c'est un pur bonheur à chaque fois.