La mémoire de la mésange

❤ Quel magnifique roman ! ❤
Joffrey Gabriel manie les mots avec brio et nous conte l'ordinaire de manière extraordinaire, avec beaucoup de poésie, et surtout avec le ressenti de son coeur, car c'est lui qui est au centre de ce roman.
Ce roman est une ode aux relations intergénérationnelles, en particulier un petit fils qui s'est forgé ses plus beaux souvenirs lorsqu'il partageait des moments avec ses grands-parents. Cela nous parle à toutes et tous ! Comment ne pas garder en mémoire ces merveilleux souvenirs, dans ce mas entouré d'un grand jardin et rempli d'odeurs de thym et de romarin qui chatouillent nos narines de lecteur.
Lorsque le couperet "Alzheimer" s'abat sur sa grand-mère, le héros ne peut l'admettre et décide de lui offrir une dernière parenthèse dans la maison qui a abrité son bonheur, "la Mésange", afin d'y revivre ses souvenirs. Comme l'auteur l'écrit si bien : "quand elle me parle, j'ai la sensation qu'elle essaie de me livrer sa mémoire. Sentant ses souvenirs s'échapper, elle a envie de les transmettre pour qu'ils restent en lieu sûr."
L'auteur nous raconte la difficulté des souvenirs, car parfois, enfant, on les façonne selon un point de vue qui peut finalement se révéler tout autre. Il est donc important de les partager.
On ressent tellement d'émotions, tellement d'amour à la lecture de ce roman, que je ne peux que vous recommander vivement de le lire, pour vous échapper le temps d'une lecture au coeur de la Provence de Marcel Pagnol, partager la vie de Mamė Jeannine, notre grand-mère de ❤.

Il est des romans que vous commencez car séduit par la couverture et à peine les premiers mots lus, vous vous rendez à l'évidence, c'est bien plus qu'un bel écrin, c'est une pépite d'émotions. Ce fut le cas avec "La mémoire de la mésange" de Joffrey Gabriel.
Noël Beaupré, célèbre pianiste voit sa carrière mise en stand-by en pleine tournée. Cette pause inattendue et subie est l'occasion pour lui de se rapprocher à nouveau de sa chère grand mère, Jeannine, qui vient d'être diagnostiquée alzheimer. Sur un coup de tête, il la fait évader de sa maison de retraite pour prendre la route de la Mésange, le mas provençal où vivait Jeannine autrefois. Dans cette folle mais douce aventure, ils embarqueront Sandrine, une aide soignante à la vie difficile et Manon, une étudiante en journalisme qui ne laisse pas Noël indifférent. Ensemble réussiront-ils à vaincre les démons de leurs passés et avancer vers l'avenir ?
Avec ce premier roman que je lis de l'auteur, j'ai découvert une plume belle, sensible, poétique, et nostalgique. Un amoureux des mots, des jolis mots, ceux qui s'accordent, qui s'ajustent, qui sonnent et qui composent une magnifique mélodie. Une écriture qui fait naître de belles images dans la tête, qui fait sentir les odeurs de ratatouille et de lavande, qui fait résonner les notes d'un piano, qui fait ressentir tout un panel d'émotions intenses et vraies. Une plume qui, avec pudeur, va conter une histoire simple mais belle où l'on devine une certaine authenticité qui nous amène à chérir les personnages, à les imaginer non pas êtres de papier, mais plutôt êtres de chair et de sang.
En commençant ce roman, je pense que je ne m'attendais pas à tant de beauté. Vraiment, il m'a cueilli comme par surprise et a fait rejaillir des souvenirs d'enfance, ceux porteurs des plus belles saveurs, ceux qui se gravent à jamais, ces véritables images du bonheur, de l'insouciance, des vacances dans le sud sous la chaleur, avec le bruit des cigales, la chaleur du sable et le bruit des vagues. Et je pense que c'est à cela que l'on reconnaît un coup de coeur, à sa capacité à vous faire ressentir, à se graver en vous, à gagner votre coeur et s'inscrire dans votre tête à la manière d'un refrain mélodieux et dont on ne peut s'empêcher de fredonner les notes sans même y penser.
Les personnages de l'histoire sont tellement beaux que l'on s'attache à eux de manière immédiate et que l'on ne peut s'empêcher de verser une petite larme lorsque vient le moment de tourner la dernière page et fermer la porte une dernière fois sur La Mésange.
Un roman qui parle de thématiques fortes comme la résilience, les troubles mentaux, les maladies invisibles, la vieillesse mais surtout qui vous murmure de croire à l'amour,  l'amitié, les rêves. de croire en les possibles, ceux qui vous guident vers votre destin. Et puis c'est un bel hommage à ces héros de notre enfance que sont nos grands parents. Héros du quotidien qui nous racontent de jolies histoires dont on se souviendra toute notre vie et qui nous aideront à nous accomplir.
En bref, ce roman est un trésor. Une magnifique ode à la vie, à profiter de chaque instant, se réjouir de chaque journée ensoleillé pour apprendre à danser sous la pluie les jours de tempête. Une douce et belle mélodie qui me hantera longtemps et dont je garde la clé dans mon coeur pour retourner prendre des nouvelles de Noël, Manon, Sandrine et les autres de temps en temps. Une lecture cosy à déguster sur un transat au soleil ou sous un plaid douillet sur le canapé. A découvrir absolument. Pour ma part, c'est avec beaucoup d'impatience que j'attends les prochains romans de cet auteur à la plume si belle.

Joffrey, c'est une plume sensible, touchante et addictive qui vous emporte dans les souvenirs de votre enfance. Une vieille maison de famille, des odeurs, des saveurs du passé se bousculent au gré des pages. On suit Noël dans ses souvenirs où se croisent l'ombre d'une mère et l'amour de ses grands-parents. On est ému par ce petit garçon et l'homme qu'il est devenu. On pleure devant cette tendre Mamé qui s'efface au gré de sa mémoire. C'est si fort, si tendre. On se replonge forcément dans notre propre vécu. J'ai revu ma grand-mère dans sa cuisine, mon grand-père dans son jardin. J'ai senti à nouveau le parfum de la terre mouillée du potager après avoir été arrosé, de la cuisine du Sud-Ouest de mes vacances… Ce roman est une parenthèse, une histoire d'amour, un magnifique cadeau…

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Cette première lecture de l'été m'a beaucoup émue, bien plus que je ne m'y attendais ! Peut-être parce qu'il parle d'une grand-mère à la mémoire qui flanche et qui comme la mienne s'appelle Jeannine. Sûrement parce que la plume de Joffrey Gabriel est douce et nostalgique à la fois et remplie de bienveillance et d'amour.

Noël Beaupré, la trentaine, est un pianiste célèbre. Pourtant, sa dernière tournée est écourtée faute de spectateurs. Depuis le décès de son grand-père deux ans plus tôt, il a perdu son inspiration. Sur un coup de tête, il enlève sa grand-mère atteinte d'Alzheimer de son EPHAD et l'emmène sur les traces de son passé. Ils se retrouvent dans le mas de la mésange où elle a passé 65 années de bonheur avec son époux.

Noël raconte son histoire au présent mais dans certains chapitres, il s'adresse à sa mère comme l'enfant qu'il était. Avoir une mère bi-polaire qui multiplie les tentatives de suicide, ne sait pas exprimer ses émotions, passe des journées entières au lit, fait qu'il a passé beaucoup de temps chez ses grands-parents et qu'il leur est très attaché. Ils étaient son repère, sa stabilité. Et plus que tout, Jeannine a peur d'oublier son mari et l'amour si fort qu'ils ont partagé pendant 65 ans.
A travers son personnage, Joffrey Gabriel nous parle des blessures de l'enfance, de l'attachement aux racines, de l'amour inconditionnel, de la Provence, du rôle de la musique, entre autres...

C'est beau, c'est écrit d'une plume tendre qui m'a vraiment touchée, les passages évoquant la grand-mère et sa mémoire qui flanche m'ont fait penser à ma Jeannine qui oublie, qui semble parfois ailleurs, qui ne sait plus toujours très bien qui l'ont est, qui ne parle plus beaucoup. Dans ma tête, la Jeannine du roman a pris les traits de ma propre grand-mère. Et puis comme dans le roman, mon grand-père jouait du piano et j'ai voulu moi aussi suivre sa voie.

Un livre qui restera dans ma mémoire.
Les sujets abordés sont nombreux - comme la maladie d'Alzheimer, le syndrome d'Asperger, la maison de retraite, la dépression d'une mère qui de ce fait rejette son fils, la passion pour la musique et l'Amour infini pour des grands-parents très présents.
De plus, le cadre de la "Mésange" est magnifique puisque situé en Provence.

Avec beaucoup de pudeur, l'auteur nous offre de l'extraordinaire dans l'ordinaire.
Ce roman nous pousse à porter un regard attentif et attentionné aux personnes qui nous entourent. Un roman qui trouve son sens dans l'amitié et l'amour. Sous toutes leurs formes.

C'est un appel à enfermer les petits choses du quotidien dans un coin de notre esprit. Il faut savoir en profiter avant qu'il ne soit trop tard. Il faut savoir s'offrir ces beaux moments dans l'instant présent, plutôt que de rêver à toujours plus.

Un livre à lire. Avec le coeur.

Si vous avez une grand-mère aimée qui a construit patiemment vos plus doux souvenirs, si vous la voyez ou l'avez vue disparaître moralement avant de vous quitter, si votre part d'enfance toujours présente est peuplée d'elle, vous serez forcément ému.e à la lecture de ce roman. Joffrey Gabriel compose avec délicatesse une ode à ces femmes qui ne nous devaient rien et qui nous ont tout donné. Beaucoup de poésie, des situations parfois douloureuses mais un récit très touchant que je vous recommande chaleureusement.

💕 Quel joli roman rempli de poésie et de douceur mais pas que. Ici l'auteur alterne passé et présent et nous parle de sujets compliqués tel que le décès d'un proche, et comment y survivre, la maladie d'Alzheimer et la dépression, et comment y faire face, de violence conjugale, et comment s'en sortir, d'autisme, et comment vivre avec, de mensonges, et comment vivre après, le tout entremêlé dans des relations familiales ou amicales fortes. Ici on parle aussi lieu d'enfance, du passé : On a tous "une mésange" qui nous ramène de chers souvenirs. J'ai été très ému de découvrir ces personnages et de voir leurs évolutions au fil des pages. Ce roman est une ode à la vie et à l'amour.

Avec ce roman j'ai découvert la jolie plume de l'auteur. Une plume pleine de poésie et d'émotions. Un roman tout en douceur qui touche de par son côté intergénérationnel etcette musique que l'on sent importante pour l'auteur, cette maison qui recèle tant et tant de souvenirs comme un retour en enfance.
Une jolie découverte qui me donne envie de lire le premier roman de l'auteur qui est dans ma PAL.

CHALEUREUX


Noël Beaupré est pianiste. Apprenant que sa grand-mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer, il profite d'une carrière en stand by pour partir avec elle dans la maison de son enfance : le mas de la mésange.


Ce livre a tout pour être touchant :

- c'est une ode aux relations intergénérationnelles,

- la couverture nous offre beaucoup de soleil et de chaleur,

- la vieille bâtisse sent bon la Provence : j'y ai revu les tendres saveurs de mon enfance,

- la plume est poétique et sensible,

- le style est empreint d'humanité, tendre et bienveillant

- la construction est faite sur l'alternance passé/présent.


J'aime ce genre d'échanges, de relations..

Oui, vraiment tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe un excellent moment de lecture.


Alors oui j'ai effectivement passé un bon moment de lecture car j'aime ces récits qui traitent de la nostalgie de notre enfance, et de la fragilité de nos aînés...

Seulement, j'avoue ne pas avoir été aussi emportée que je l'aurai souhaité par les personnages ou par le déroulé de l'histoire ce qui m'a empêchée de trouver dans ce roman toutes les belles émotions que je pensais y trouver.


Malgré ce ressenti très personnel, ce livre est une belle leçon de vie !