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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je remercie les éditions le Passeur et Babelio pour m'avoir fait découvrir les romans Rives Noires ainsi que l'auteur Alain Gagnol avec ce titre " un fantôme dans la tête".
Je dois tout d'abord dire que j'ai beaucoup aimé ce roman, il commence comme une histoire noire, très noire et vous vous dîtes que cela va être dur et sanglant.
Puis cela part petit à petit dans tous les sens. le quatrième de couverture emploie le mot "baroque", c'est le moins que l'on puisse dire. Marco benjamin, notre personnage principal n'est pas un super flic plein de muscles et de mauvaises manies, mais il est très attachant car bourré de défauts et même agaçant par moment. Il se retrouve volontairement ou pas dans des situations toutes plus folles les unes que les autres.
Je me suis retrouvé à certains moments avec un sourire jusqu'au oreilles, mon entourage a dû me croire sadique car la couverture du roman ne donne pas l'impression d'un livre très "drôle".
J'ai passé un excellent moment de lecture entre un tueur en série dont les crimes sont plutôt terrifiants et des personnages qui adoucissent totalement cette histoire par leur grain de folie.
Alain Gagnol est aussi réalisateur, ce qui se ressent bien ici.


Lien : http://livresque78.over-blog..
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Autant prévenir tout de suite, il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché pour résister à la description du cadavre de la quatrième victime, et ce, dès les premières pages. Mais, finalement, je ne sais pas par quel miracle l'auteur réussit l'exploit de faire passer cela assez aisément. Un peu comme ces gens qui savent raconter des blagues dégueulasses qui font rire tout le monde alors que si j'en raconte une à moitié moins sale, je vais me faire huer ! Sans doute, ce qui fait passer la cruauté, c'est l'humour -noir évidemment- présent dans ce bouquin. Certaines situations, très visualisables, sont irrésistibles, comme cette chevauchée de Marco dans un champ, poursuivi par une vache, voire même cette nuit où accoutré de son T-shirt de Superman -j'en ai un moi aussi, tout neuf, que j'arbore fièrement, mais je ne me sens pas l'âme d'un super héros, trop épuisant- il sauve une famille d'un détraqué. C'est ce que j'ai aimé dans ce roman, à la fois, une partie franchement glauque, terrible, des gens qui ne vont pas bien, tant le tueur, évidemment un grand malade que le flic, un peu dépressif voire beaucoup par moments, et tout cela est présenté avec une bonne dose d'humour, des situations décalées, des personnages loufoques. Ajoutons à cela une petite dose de paranormal, d'ésotérisme, bienvenue pour alléger encore le propos, une communauté post-hippie à l'hôtesse d'accueil charmante, une rivalité entre flics, et l'Inspection Générale des Services qui attend de Marco qu'il fasse les pires infractions au règlement, histoire d'entrer au Guinness autant lui qu'eux et de pouvoir dire : "je le connais, j'y étais !", ...
Lecture facile, texte très dialogué avec des réparties savoureuses, des situations très drôles, d'autres beaucoup moins, mais avec souvent un trait d'humour. Les chapitres sont courts, ça donne du rythme à un livre qui n'en manque déjà pas. L'écriture est efficace, à la fois glaçante mais avec toujours le mot ou les mots qu'il faut pour faire descendre la tension. En l'ouvrant, j'ai regardé comme je fais toujours, le nombre de pages, 354. Bon, quelques jours, je me suis dit. Tu parles Charles ! Une seule journée -bon d'accord un samedi peinard- et une longue soirée, jusque tard dans la nuit. Attention donc, risque de dépendance !
Ce formidable polar commence ainsi :
"La fille était morte quand elle a été violée. Et ça, c'était la bonne nouvelle. Quand l'information en provenance du bureau du médecin légiste s'est répandue dans les bureaux, les visages ont pris un air soulagé."(p. 11)

PS : Je découvre là en même temps, le Passeur éditeur et Alain Gagnol qui n'en est pourtant pas à son premier roman, et qui multiplie les talents, figurez-vous qu'il est aussi le co-réalisateur d'un film d'animation que j'ai beaucoup apprécié -et que je vais sûrement revoir, ça m'a donné l'envie, il faut que je trouve le DVD-, Une vie de chat. Si vous hésitez, n'hésitez plus, lisez le roman et regardez le film !
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Tout simplement génial!! Intense, merveilleux, intelligent, drôle (en fait à mourir de rire)... Je disais donc génial!!
On est porté du début jusqu'à la fin par le personnage de Marco, ce flic perturbé dans sa vie affective et professionnelle, entouré par des personnes tout aussi perturbé. On suit ses péripéties pour retrouver le tueur en série, la naissance, la mort, la résurrection de Suicide-Man, son double psychologique qui l'aide à survivre.
L'histoire est déjà accrocheuse mais l'écriture est spectaculaire dans le sens propre du terme, on est devant un spectacle. On voit les images défiler devant nos yeux, les textes sont bruts, naturels.... et drôles... On ne peut pas s'empêcher de rire.
Je le conseil à tout le monde il est génial.
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J'avoue tout de suite un très gros coup de coeur pour ce polar, que j'aurais pu lire d'une seule traite si je l'avais commencé un peu plus tôt dans la journée, et qui représente une des découvertes que l'on fait un peu par hasard, en l'occurrence pour valider un item du challenge Multi-Défis 2020.

Alain Gagnol, dont je n'avais jamais lu ou entendu le nom, réalise dès les premières lignes une performance impressionnante, plaçant l'histoire sur un registre des plus sombres en détaillant ce qu'a subi une jeune femme victime d'un tueur en série particulièrement sadique, décrivant ensuite une première scène burlesque où les policiers reçoivent la bonne parole digne d'un film américain d'un psychologue spécialiste du profilage.

S'enchaînent alors sur un ton très humoristique des événements dont le lieutenant Marco Benjamin est toujours la pièce centrale. Il vit mal son divorce, son ex-femme l'ayant remplacé par un certain Julio, peintre de son état, ce qui nous vaut une deuxième scène d'anthologie dans l'atelier du barbouilleur. Il a également un sérieux problème avec les adolescentes, Chloé d'abord, sa fille de seize ans en pleine crise de maturité, Elsa ensuite, à peine plus âgée, qui trouve refuge auprès de lui après avoir fugué, et Jennifer, victime du tueur fou, qui ne quitte plus ses pensées. Cerise sur le gâteau, il croise la route d'un illuminé censé l'aider dans son enquête grâce à ses visions d'extralucide, fantasmant quant à lui, davantage sur celle, plus réelle, du petit short de l'assistante du gourou.

Marco fait tour à tour le désespoir de son commissaire de patron, d'un psy qui, ayant renoncé à avancer dans la thérapie de son patient, se trouve une passion pour les comics américains sur ses conseils, et la joie des membres de l'IGS qui se battent littéralement pour auditionner le lieutenant après l'un des ses multiples et déroutants faits d'armes.

L'humour est très présent, les dialogues incisifs et caustiques sont tout simplement époustouflants, et je ne me souviens pas avoir autant ri en lisant un polar dont l'intrigue est aussi noire. Car la traque du psychopathe n'est pas occultée pour autant par le côté déjanté du récit, et certains passages sont impressionnants d'intensité. Après un dernier acte où l'action atteint son point d'orgue, l'émotion est au rendez-vous pour clore un petit bijou que je ne peux que vous conseiller.
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Un polar très drôle ! Une histoire simple, très efficace mais dans ce superbe petit polar, là n'est pas l'essentiel. Ce qui le caractérise surtout : ce personnage haut en couleur qu'est Marco et son humour caustique. Une réussite.
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Génial .Je suis un très grand fan de Fred Vargas et là mes amis vous allez vous régaler .
Un humour terrible avec des meurtres terribles !!

Génial
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