Le pire thriller que j'ai jamais lu! L'histoire est cousue de fil blanc et on devine très rapidement le dénouement. Je l'ai lu jusqu'au bout pour vérifer mais les ficelles sont ENORMES et je n'ai eu aucun plaisir à lire ce roman.
Quand je pense que Belfond l'a publié...
Commenter  J’apprécie         30
Un homme méconnaissable dans ses bandelettes, tape dans l'oeil de son infirmière. Qui est-il ? La police pense qu'il est recherché... Un bon policier sympathique pour passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie         00
Bof... beaucoup trop prévisible pour moi.
Commenter  J’apprécie         10
En deux ans, la journaliste avait changé.Elle avait mûri, ses gestes étaient plus fermes et son attitude générale plus décidée. Elle avait abandonné ses longues boucles brunes pour une coupe à la garçonne qui lui durcissait le visage sans pour autant lui ôter son charme.Carole aurait aimé montrer autant d'assurance que cette jeune femme à qui rien ne semblait pouvoir résister. Elle se demanda s'il lui arrivait de douter, de s'interroger sur son rôle dans la vie... et décida que non. Sophie Landier ne paraissait pas du genre à s'encombrer de questions métaphysiques. C'était blanc ou noir. Il y avait des problèmes et des solutions.
À quoi bon sauver des vies si la sienne partait à la dérive ? Non, elle ne devait pas penser cela. Elle avait souvent connu des périodes d'abattement. Dans le métier, on appelait ça l'épuisement professionnel. Pas étonnant que la durée moyenne de la carrière d'une infirmière soit de neuf ans. Dans certains hôpitaux,on avait instauré des groupes de parole permettant de discuter de ces problèmes.Dans d'autres, chacune se débrouillait comme elle pouvait. Le sport. Les loisirs ou les voyages. La vie de famille...
Elle frissonna à l'évocation de toutes ces années, s'imaginant âgée, seule et abandonnée, travaillant vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour conserver un semblant de vie sociale et oublier une vie privée désertique.
Approchant la cinquantaine, c'était une grande femme mince, sèche disaient certains, dont les cheveux gris bouclaient naturellement. Elle avait une autorité naturelle et n'hésitait pas à en user pour dynamiser son équipe.
Vous savez comment ils procèdent. C'est pas pour rien qu'on les appelle les bœufs-carottes : ils nous laissent mijoter et vont interroger quinze types sans qu'on sache jamais auquel ils s'intéressent vraiment !