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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce n'est pas un thriller mais il est quand même très stressant. Pas le genre de stress qui nous pousse à lire plus rapidement ou à vouloir terminer un roman. Au contraire, c'est le genre de stress qui nous fait dire : "Assez pour aujourd'hui, nous continuerons demain."

Qu'est-ce qui m'a fait réagir de cette façon? le contenu et la façon de le présenter. Nous avons vécu 1940 pratiquement au jour le jour. On ne s'est pas contenté de nous dire que la France était divisée, qu'il n'y avait pas de Français mais uniquement des partisans de telle ou telle idéologie. On nous a fait vivre, jour après jour, l'absurdité de telles idéologies. On nous a montré des hommes qui sacrifiaient la nation pour leur bénéfice personnel ou par idéologie. Page après page, je rageais de voir cet opéra bouffe qui a été le principal responsable de la mort de dizaines de milliers de Français alors que les Britanniques ne formaient qu'une seule nation derrière Churchill.

Max Gallo a raconté cette histoire avec ses tripes, et je l'ai vécue avec les miennes. Est-ce que je me souviens de ce que j'ai lu? Non! Par contre, je me suis fait ma propre idée de 1940. Pour moi, La drôle de guerre a maintenant son odeur. Ce que j'ai retenu de 1940 est tellement irréaliste que je vais y penser deux fois avant de dire qu'un film ou un roman est irréaliste.

Je ne voulais pas l'écrire mais la réalité dépasse souvent la fiction.
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Premier tome d'une histoire de la 2ème Guerre Mondiale, ce livre est une remarquable chronique, au jour le jour, des événements les plus marquants de cette année 1940. Cela commence avec la « drôle de guerre » qui s'installe, interminable. La « guerre éclair » ensuite, la France qui s'écroule . La fuite sur les routes, les débuts de la Résistance, douze mois tragiques qui renaissent. Max Gallo, encore une fois, nous montre tout son talent pour rendre la « grande » Histoire accessible, vivante. Il nous plonge dans les arcanes du pouvoir, les enjeux politiques, les rapports de force qui s'installent, la psychologie des principaux protagonistes. On est absorbé du début à la fin…
Un excellent ouvrage..
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Premier tome de la série Une histoire de la deuxième guerre mondiale, qui reprend la présentation choisie par Gallo : mois par mois, date par date, présenter les débats, les décisions, les événements et les batailles de la seconde guerre mondiale vus du coté de chacun des intervenants, en variant ainsi les points de vue et en introduisant quelques témoignages pour replacer l'histoire dans son contexte.
Ce premier tome détaille largement les atermoiements qui ont conduit à la défaite et à l'occupation de la France, ainsi qu'à la mise en place du régime de Vichy.
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La force de Max Gallo était son sens de la narration que l'on retrouve dans son écriture.
On entre dans cette série en livre de poche, comme dans une série d'un documentaire dont aucun des rouages clés n'échappent au narrateur pour expliquer comment le monde est devenu fou, telle une mécanique infernale mais immuable.
Ici l'arrogance et l'inertie des grandes puissances du moment face un fou déterminé qu'aucune audace ne semble déranger et qui plus est conforté par la passivité des puissances adverses et la peur d'un nouveau conflit avant une débâcle désorganisée. Et déjà l'aube d'une résistance avec un appel du 18 juin retentissant.
Tiens, cela nous fait penser à certains dirigeants plus contemporains.
Le sens de l'Histoire en somme.
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toujours un vrai plaisir de retrouver la plume de Max Gallo...quel historien...on apprend tant de choses, on vibre sous sa plume à chaque évenement de cette période si sombre....appris à l'école sans doute mais j'avais oublié tant de choses...
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Un livre facile à lire, qui retrace bien les événements du début de la Deuxième guerre mondiale. Je pense qu'il s'agit surtout d'une ouverture vers d'autres ouvrages traitant du conflit. Il n'empêche qu'il permet de comprendre les enjeux en France qui sont flous pour beaucoup.
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Premier tome d'une série de cinq du grand Max sur la deuxième guerre mondiale. Même si nous connaissons les faits, la manière de les aborder de Max Gallo, toujours très accessible, comporte une touche personnelle de sensibilité qui fait vivre au lecteur chaque instant de cette période, certainement la plus douloureuse pour la France, abattue, portée par un seul homme depuis l'étranger, qui sera heureusement rejoint par d'autres. Et bien sûr, cette division lamentable des français qui aura traversé plus de 2000 ans de notre histoire, sans laquelle nous ne serions pas dans le déclin.
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Max Gallo nous offre une page de l'histoire de France, mais au rythme d'un roman palpitant. Son récit se dévore, même si le dénouement nous est connu. Pourtant, le lecteur est surpris d'apprendre encore et encore de cette période qu'il semblait connaître. le rôle de Pierre Reynaud ou de Pierre Laval ou leur personnalité ne sont pas forcément dans les mémoires de tous... Oubli réparé !
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La seconde guerre mondiale est sans doute la période de l'histoire qui me touche le plus. Dans beaucoup de familles, c'est une blessure qui n'est qu'à peine refermée. La rémission pas tout à fait achevée.
Pourtant, je n'ai guère pris le temps au gré de mes lectures de m'y plonger et les rares fois où je l'ai fait, c'était pour des ouvrages portant davantage sur le système concentrationnaire et sur la Shoah que sur la guerre elle-même.

1940 permet de se replonger dans la naissance de cette guerre, dans ses jeunes heures, dans les lâchetés et les compromissions, les luttes intestines et les bassesses politiques qui ont mené la France dans l'abîme de la défaite. Une humiliation éclair et prévisible dont certains s'accommodent bien.

Mais c'est surtout les "pourquoi" de cette défaite si soudaine qui m'ont intéressé : l'aveuglement idéologique des cadres militaires, la veulerie d'une part des parlementaires, la haine de la République pour les autres, et puis l'opportunisme, le défaitisme, les fractures idéologiques de la société française, et enfin l'antisémitisme. La haine de l'anglais, la haine du juif, et le refus de se battre pour Danzig, cette ville donnée à la Pologne après 14-18 et qu'Hitler annexe après s'être entendu avec Staline. Munich, Danzig, puis la collaboration : croire que le Reich se montrera magnanime si on fait tout pour lui complaire.

Pour qui ne s'y est pas replongé depuis ses études, ça remet quelques éléments en place. Je me suis souvenue de beaucoup de choses presque oubliées, et surtout j'en appris encore davantage. Et le tout dans un style fluide, simple, qui fait la part belle aux témoignages.

Certains reprochent à Gallo de ne pas être complet, de ne pas aller assez loin, ni d'être assez précis : c'est peut-être vrai, mais je crois que le but ici est de toucher celui même qui ne lit pas de livres historiques habituellement. Ici, guère besoin de pré-requis pour apprécier l'ouvrage et comprendre comment la France, l'un des vainqueurs de 14-18, s'est faite balayée en un mois par la Wehrmacht.
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Ce qui est intéressant dans ce livre c'est que l'auteur présente l'historique de la dimension politique avant, pendant et après l'invasion de la France. le caractère et certains éléments de la vie privée de plusieurs membres du gouvernement et de l'armé permettent de comprendre les erreurs commises avant l'attaque de l'armée allemande et, comment une armée aussi puissante, que celle de la France, n'a pas réussi à contrer l'attaque allemande. « … il n'y avait pas de déséquilibre des forces entre la France et l'Allemagne (autant d'avion et de chars) mais qu'un abîme séparait l'aveuglement des chefs militaires français de la lucidité et de l'invention des jeunes généraux allemands ». Ce n'est donc pas les soldats mais les dirigeant politiques et militaires qui ont permis l'invasion allemande.
Les discours « ronflants » et les généraux enfermés dans leur passé ont permis d'endormir tous les français jusqu'à ce que la France, par l'entremise du maréchal Pétain, signe l'armistice avec les allemands. « Alors que le sort de la nation est en jeu, les rivalités divisent les hommes censés « être animés d'une volonté commune de vaincre »,
Sous la gouverne de Pétain, les français signent un armistice avec les allemands malgré le fait que la France avait signé une entente, avec l'Angleterre, qui stipulait que ces deux pays ne signerais jamais un armistice séparé avec l'Allemagne. le général Pétain : « Les intérêts de la France doivent passer avant ceux de l'Angleterre ». Seul le général De Gaulle semble avoir eu une vision réaliste de la situation avant et pendant l'attaque allemande et de ce qui découlerait de la signature de l'armistice avec les allemands.
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