Et oui j'aime ce génie, cet éternel amoureux, avec ses cohortes de morts, ses défauts, son courage au combat, avec son code civil qui organise encore de nos jours la société française et belge et caetera... Comme tous les grands personnages qui ont fait notre pays il a su faire passer la
France avant les français ce qui est de plus en plus rare.
Je ne sais pas si
Max Gallo est objectif car on sent, à la lecture, qu'il aime comme moi cet homme ; mais qu'importe. Comme si l'histoire pouvait être objective !
Dans ce troisième volume on sent déjà la catastrophe que l'on sait et qui ne manquera pas d'arriver dans le quatrième.
Oui Napoléon a sauvé la
révolution française et voulait en étendre l'esprit à l'Europe entière, mais les autres puissances n'en voulaient pas, Autriche, Russie et surtout la perfide Albion qui voulait le monopole du commerce mondial ; tous les peuples non plus, l'Espagne en est l'exemple le plus cuisant.
Si l'on retient une leçon de sa vie c'est : on n'est pas mieux trahi que par ses amis, ou la phrase
De Voltaire : Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !"