Je pense que la superbe couverture de ce roman a été judicieusement choisie et illustre parfaitement les thèmes abordés , à savoir, une femme, la nature et la silhouette de bâtiments citadins. Cette architecture fait directement référence à l'Ecosse, à Londres où l'auteure nous emmène. le paysage, l'atmosphère, les boutiques, la gastronomie, l'histoire sont évoqués avec énormément de précisions et de détails et je me suis revue, en Ecosse, lors de mon voyage, de rhéto et aussi à Londres lors de nos fréquents séjours de ces dernières années. La faune et la flore ne sont pas non plus oubliées. le jardin de l'"héroïne regorge de trésors et j'ai appris pas mal de noms de fleurs, de plantes bien de chez nous et d'ailleurs. Petite note pittoresque avec la ménagerie et un coup de coeur pour le perroquet. Mais c'est un portrait de femme qui est le fil conducteur de ce roman. Femme qui, à l'automne de sa vie, fait un bilan, se replonge dans ses souvenirs et je dois avouer que ces évocations m'ont rendue un peu nostalgique. Il y a très peu de dialogues, ce qui rend le texte très intimiste et m'a permis de me mettre à la place de l'héroïne. C'est un roman résolument féminin car il faut avouer que la gent masculine n'est pas toujours présentée sous ses beaux côtés. l'héroïne est touchante, fragile et forte, naïve et réaliste mais incroyablement vraie ! Moi qui suis aussi à cette période de ma vie, j'ai pu apprécier le ressenti, le questionnement de
Sarah mais j'émets un doute quant aux avis de lecteurs plus jeunes. j'ai peut-être regretté le style un peu académique mais j'ai reconnu la professeure amoureuse de la langue écrite, de sa syntaxe, de son vocabulaire.