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'' 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒍'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆 ,,

Décembre 1933, Cologne. Un avenir incertain plane au-dessus de la communauté juive allemande. Hitler est nommé en tant que chancelier et la propagande nazie commence, rondement menée par le ministre Goebbels.

La discussion s'installe autour de la famille Mendel, lors de leur réveillon de Saint Sylvestre. Doivent ils quitter l'Allemagne ou se résoudre à s'exiler ?
L'exil restant la solution la plus juste, au vu du climat antisémite dont souffre Cologne, Alexandre Mendel finit par vendre sa librairie à son employé Hans Schreiber. Ce dernier se résout à faire continuer ce commerce juif, par respect pour son ancien patron et pour l'amour de la littérature.

Bien que la maison d'édition Scrinéo penche vers un public adolescent-YA, je pense que ce livre peut-être lu à tout âge. En tout cas, je le recommande vivement. Outre le fait qu'il retrace, avec des repères chronologiques réels, une partie de l'histoire où la désinformation était maître-mot, c'est un roman plein d'espoir.

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A la bibliothèque, j'aime aller fouiller le rayon "ado", je trouve qu'il y a toujours de bons romans qui offrent de bons moments de lecture, et le Libraire de Cologne en est assurément un!
Hans est salarié de la librairie Mendel, tenue par Alexandre et sa famille qui l'ont petit à petit adopté. Hans était orphelin de père suite à la première guerre mondiale et estropié, son refuge était donc la littérature, et la libraire Mendel. Seulement voilà, être une librairie juive dans les années 30 en Allemagne, c'est voir une lente mais sûre dégradation de la vie communautaire (les allemands contre les juifs, même allemands), de la démocratie, des liberté. Les Mendel réussiront à fuir Cologne à temps (pour la France... hum... ) et Hans, restera, fidèle au poste, pour tenir coûte que coûte la librairie, en l'honneur d'alexander Mendel, piur l'amour des livres et de la littérature, mais aussi contre ce régime auquel il n'adhérera jamais. Livre pour adolescent, certes, mais pour tout le monde, qui rafraichit les mémoires, décrit bien le long glissement vers l'horreur. Et je trouve que de "vivre" le point de vue d'un allemand, qui n'a rien demandé, qui subit tout est toujours salutaire. Une belle lecture
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Ils sont en Allemagne à Cologne en 1934. La guerre fait rage et s'intensifie de plus en plus. Les pluies de bombes se suivent et se ressemblent, transformant ces lieux en champs de ruines. La population est en totale souffrance, sauf ceux qui se rangent du côté du régime.
Alexander Mendel tient une librairie fréquentée par une fidèle clientèle. Mais face à l'oppression anti-juifs qui monte crescendo, via l'application de nouvelles lois et arrestations barbares, Mendel décide de quitter le pays comme bon nombre d'entre eux, pour assurer la sécurité de sa famille. Hans Schreiber, son employé, est alors le mieux placé pour se voir confier la librairie de son patron.

"Il puise sa force quotidienne dans sa volonté de tenir tête aux nazis en vendant des livres dans un commerce juif."

Même s'il y travaille depuis quelques temps, la reprise n'est pas simple. D'autant plus dans cette ambiance terrifiante et très incertaine. Mais Hans est très déterminé à relever ce défi, persuadé que cette situation sera temporaire et qu'un jour les Mendel seront de retour.
Hans fait preuve d'une obstination incroyable. Envers et contre tout et tous, il doit résister et résistera. Pour l'amour des livres. Pour la force inestimable de la littérature. Pour l'honneur. Pour ses clients.
A chaque fois qu'il sera touché, il se relèvera. Ne pas lâcher. Protéger les ouvrages. Continuer coûte que coûte. Il se doit de tenir, pour mener à bien la mission qui lui a été confiée. D'impacts en tragédies, il avance. Hors de question de courber l'échine.
Sa résistance est sa résilience.

"Un jeune libraire qui tente de sauver quelques livres pour l'amour d'un homme qui n'est même pas mon père. Pour la passion de la littérature, de cette liberté incomparable qu'elle offre aux lecteurs. Et pour tenir tête au nazis."

Ce roman jeunesse est d'une puissance impressionnante. La force de cette écriture nous fait ressentir ces drames si durs : les visites surprises, les saccages successifs, l'exil de la population, les sirènes, le bruit sourd des bombes, la peur, la faim, la terreur... à en avoir des frissons et les larmes aux yeux. Quelle lecture ! Immense coup de coeur.

https://littelecture.wordpress.com/2023/10/15/le-libraire-de-cologne-de-catherine-ganz-muller/
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Allemagne, 1934.
Alors que les familles juives hésitent entre rester au pays ou s'exiler, Alexander Mendel, libraire, décide d'émigrer à Paris avec sa femme Clara et sa fille Liese par peur des représailles anti-juives.
Il confie sa librairie au coeur de Cologne à Hans Schreiber, son employé. Grand amoureux des livres et de la littérature, Hans fera tout ce qui est en son pouvoir pour que la librairie de son mentor survive et pour protéger les ouvrages, même ceux désignés comme étant impropres par le régime.
Mais, à qui peut-il réellement se fier dans cette atmosphère délétère ? Où cacher les livres face aux raids de la Gestapo ou lorsque la ville est pilonnée par les bombes ?
Inspirée d'une histoire vraie, ce roman décrit la lutte d'un homme face à l'obscurantisme et la folie d'un régime, un combat pour la liberté de pensée et la transmission.
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Avis :
Un roman jeunesse qui explore la montée du nazisme et sa chute, l'exil et la déportation des juifs, le climat de suspicion et de délation de l'Allemagne nazie à travers les yeux d'un jeune libraire prêt à tout pour sauver ses livres et tenir une promesse.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Hans se retrouve à la tête de la librairie d'Alexander Mendel quand ce dernier et sa famille doivent fuir l'Allemagne suite à la montée du nazisme et des crimes antisémites. Il va tenter tant bien que mal de la garder en l'état, en conservant l'esprit de la librairie bien aimée d'Alexander.
Dans ce livre on voit l'importance de transmettre, l'importance du devoir de mémoire, de partager l'Histoire, son histoire, mais surtout l'histoire que peuvent porter les livres.
Ce roman fait échos aux problèmes actuels dans le monde et nous renvoie à la figure ce que l'on a fait et ce qui continue d'arriver.
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Je remercie les Editions Scrineo pour l'envoi de ce roman.
On se souvient de cette célèbre maxime d'Albert Einstein : « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

Mon héros du jour est un homme que l'injustice fait frémir, est un homme humainement bon et altruiste, est un homme pour qui l'amour des livres est plus fort que la haine, est un homme battant, est un homme qui défend la culture et la liberté. Cet homme, c'est Hans Schreiber.

Cet homme a gardé ce que beaucoup ont perdu pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'espoir !
Cette histoire, c'est l'histoire d'une librairie juive qui tente de survivre face à l'horreur de ce conflit…
Nous sommes ici dans une histoire originale qui m'a fait frémir (je suis bibliothécaire, c'était déjà fichu d'avance). En effet, le point de vue d'un libraire est rarissime en littérature (le comble) et son acharnement pour le sauvetage des livres m'a émue aux larmes.

Les émotions ressenties sont toutes des émotions fortes, et bouleversantes.

Ce livre est destiné aux 14 ans et est donc très abordable, la lecture y est facile et les événements y sont retracés par ordre chronologiques. On en apprend beaucoup sur l'Histoire.

Cerise sur le gâteau ? La librairie existe toujours !!! C'est la librairie Lengfeld à Cologne 😊

« Ce livre est une ode à l'humanisme »
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En plein coeur de l'Allemagne nazie, dans un climat de peur et de méfiance, on a ici un beau roman qui nous montre une autre vision de la guerre, une autre vision de la résistance. Et c'est avec une très belle plume que l'auteure nous remémore ce temps de guerre et de destruction, où survi une résistance intime et peu relatée pour la liberté, avec beaucoup de courage.
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Lisant peu de fiction historique, je me suis dit que ce roman ado sur fond de seconde guerre mondiale serait un bon compromis. L'histoire, inspirée de faits réels, m'attirait en raison de son thème : la résistance d'un libraire. Malheureusement, je n'ai guère réussi à me plonger dans ce roman. J'ai trouvé l'intrigue trop linéaire, manquant cruellement de rebondissements. L'histoire traîne en longueur tandis que la conclusion est rapide. En dépit du contexte historique fort, j'ai trouvé que l'ensemble manquait d'émotion.
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[CRITIQUE du Libraire de Cologne & Au coeur de l'orage]

Il y a et il y aura toujours une partie de moi absolument fascinée et terrifiée par la seconde guerre mondiale. Cela vient sans aucun doute des dizaines de fois où cette guerre fut évoquée au cours de ma scolarité (primaire, collège, lycée) et aux dizaines de documentaires, livres, et films que j'ai lus et vus sur ce sujet au cours de ma courte existence. Cette guerre qui ravagea l'Europe et eut des répercussions mondiales sans précédent, décima des familles entières et c'est leur récit, en particulier, qui m'effraie et me tire des larmes systématiquement. D'une part parce que c'était il y a si peu de temps, d'autre part parce que ma vie aussi bien que l'histoire m'a appris à quel point l'être humain est versatile et je vis dans cette hantise constante du chaos, de l'apocalypse humaine et de la mort brutale, violente, systémique qu'offre la guerre. Aussi le Libraire de Cologne et Au coeur de l'orage, furent pour moi autant des récits d'horreur que de fascination pour les douleurs de ces familles et le courage autant que l'abnégation donc chacun.e fait preuve tout au long de leur histoire.

Mes résumés

Le libraire de Cologne et Au coeur de l'orage présente tous deux l'histoire de la famille Mendel.

Le premier s'attache en particulier au destin d'un ami proche de la famille, Hans Schreiber à qui Alexandre Mendel confie sa librairie reconnue à Cologne, en Allemagne et à l'internationale pour sa qualité et son engagement. Alors que les Mendel, juifs allemands, se résignent à l'exil face à la montée des lois anti-juives et l'arrivée au pouvoir d'Hitler, Hans, lui, reste à Cologne où il fera tout pour maintenir à flot cette librairie et son esprit, risquant sa vie et ses convictions. A travers ses yeux nous verrons le visage de l'Allemagne se métamorphoser peu à peu et prendre les couleurs du nazisme avec horreur et fatalité. Nous suivrons ses nombreux échanges de lettre avec Lise Mendel, la fille alors que Hans se languit de ses yeux et de sa silhouette, seule lumière dans l'obscurité grandissante de son pays.

Le second, comme une autre face de la médaille, suit le destin de Lise, d'abord en France, là où sa famille s'est réfugiée près de Paris puis son long périple jusqu'au Maroc, avec sa mère Clara, sa grand-mère Oma, et son père Alexandre. de camps en prisons, de longues nuits au clair de lune, aux sols paillés des fermes du voisinage, les Mendel n'auront de cesse de fuir une guerre qui les aura usés pour enfin trouver un peu de paix.

A la fin des deux romans, nous apprendrons qu'ils sont inspirés d'histoires vraies aussi bien familiales que documentées et cela ajoutera encore plus de tragique mais aussi de beauté à ce texte déjà bien fort.

Mon avis

Je ne crois pas, à dire vrai, que l'on ne puisse pas se sentir impacté.e par une lecture traitant de ce sujet là. L'histoire qu'on nous a apprise, les morts que j'ai vus dans les documentaires filmés, les fins tragiques que les romans m'ont inculquées, forment une fresque collective, humaniste et profondément tragique de laquelle il est difficile de se départir, et dans laquelle ces deux romans puisent leur source et leurs drames. Néanmoins le premier volume, pourtant beaucoup plus proche de son héro, Hans, ne m'avait pas tout à fait convaincue, du moins me le figurais je puisqu'il m'arracha tout de même une larme à la fin, alors qu'un murmure de joie résonne dans la librairie de Cologne.

Ce qu'il y a de passionnant à avoir lu ces deux romans c'est qu'évidemment ils se complètent à la perfection l'un remplissant les vides de l'autre laissés à escient peut-être par une autrice bien avisée. Ainsi la volonté quasi surréaliste de Hans à sauver une librairie et les livres qui la composent trouve un écho dans celle inébranlable de Lise d'aller de l'avant. Tout comme leur peine alors que sous leurs yeux des amis sont emportés, exécutés, parqués, dénoncés. Des deux côtés de la frontière, chacun ferme les yeux sur ces douleurs atroces qui les mutilent et les amputent de leurs amis.

Pour autant, et je rends grâce à l'autrice, je n'ai pas réussi à véritablement m'attacher aux personnages. Est-ce dû à l'avancée chronologique ? A ma propre volonté de ne pas pleurer toutes les cinq minutes ? Je ne sais pas mais ils me sont restés étrangers, comme deux inconnus me contant leur histoire avec plus ou moins de recul et me permettant aussi de l'accepter. Parce qu'il m'aurait sans doute été impossible de lire deux lignes sans m'effondrer. Quand la librairie se fait éventrer. Quand Ludwig disparaît. Quand le marchand de glace apparaît. Quand les discussions poétiques cessent. Au moment où Alexandre est de nouveau emmené. Quand Lisa doit accepter le départ de son amour. Tant de moments intenses et riches qui sauront j'en suis sûre vous toucher.

A travers leur regard bien sûr et la plume de Catherine Ganz-Muller c'est une mémoire qui perdure. Celle de la famille de l'autrice qui a inspiré nombre des personnages et événements qui le composent, mais également celle de cette grande guerre qui en a déchiré plus d'un.e et qui continue de perdurer, parfois, dans les cauchemars de nos grands-parents. Indéniablement ce sont deux romans à faire lire et découvrir aux plus petits pour que ces souvenirs jamais ne s'éteignent et pour que chacun et chacune nous soyons les garant.e.s de nos libertés fondamentales : celles d'être qui l'on veut, où l'on veut, comme on veut. Et je crois que ces libertés sont aujourd'hui plus menacées que jamais.

En résumé

Le libraire de Cologne et Au coeur de l'orage forment un diptyque saisissant de réalisme sur la seconde guerre mondiale depuis la ville de Cologne en Allemagne jusqu'au Maroc en passant par Paris et l'Espagne. Aux côtés de Hans et Lise, nous apprenons à chérir nos convictions, nos valeurs et les relations qui nous unissent les uns aux autres, mais nous ravivons également notre devoir de mémoire, pour que jamais les souvenirs de cette grande guerre ne s'éteigne.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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Je découvre ici un roman qui se dévore, dans lequel on plonge jusqu'à la dernière page, "en apnée" ai-je pu lire dans d'autres chroniques. L'autrice va mêler fiction et réalité, histoire vraie et histoire romancée.

Seconde guerre mondiale, nous voilà dans une ville occupée ou presque par les nazis. Un propriétaire de libraire juif va fuir avec sa famille, en avance, sentant le vent tourner, et va léguer sa librairie à son apprenti, Hans. C'est à travers lui que j'ai pu tout d'abord ressenti sa passion pour la littérature et son envie débordante de faire justice avec les moyens du bord, en l'occurrence : les romans.

L'autrice nous transporte alors dans des événements historiques contés les uns après les autres, en nous dévoilant ces horreurs au fur et à mesure de la chronologie.

Je n'en dirais pas plus, c'est un livre court qui mérite d'être ouvert. Par un public jeune oui, tel qu'il est estampillé, mais par tout lecteur qui a envie d'une histoire prenante et émouvante !

Cela permet au passage de ne pas oublier les horreurs passées, qui résonnent tristement par les temps qui courent...

Merci encore aux éditions Scrineo pour ce #servicepresse.
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