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EAN : 9788417386665
80 pages
Pepitas de Calabaza (26/08/2020)
4/5   1 notes
Résumé :
En 1928, Federico García Lorca escribió e impartió la conferencia sobre las «Canciones de cuna españolas» que ahora presentamos. Toda una obra de orfebrería literaria a la par que mapa melódico y social ―muy respetuoso y tierno― de los pueblos de España y de sus múltiples entresijos. Vaya por delante que no es esta una edición crítica, sino popular y de lujo, que cuenta con una hermosa presentación del escritor José Javier León. «En esta conferencia no p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une chanson douce que nous chantait notre maman et qu'en suçant notre pouce nous écoutions en nous endormant. C'est sur le thème des berceuses que Federico García Lorca donne une conférence en 1928 à Madrid devant des étudiants.
Les berceuses, las nanas, sont selon le poète, le premier contact entre le bébé et la littérature. On connaît pour lui l'importance de ces chansons infantiles dont on retrouve trace dans Noces de sang, notamment. En s'intéressant à elles, et à leurs variantes dans toute l'Espagne, il en arrive à la conclusion suivante: il a acquis l'impression que l'Espagne se servait de ses mélodies les plus tristes, de ses expressions les plus mélancoliques pour imprégner le premier sommeil de ses enfants. 
« Desde entonces he procurado recoger canciones de cuna de todos los sitios de España; quise saber de qué modo dormía a sus hijos las mujeres de mi país, y al cabo de un tiempo recibí la impresión de que España usa sus melodías de más acentuada tristeza y sus textos de expresión mas melancólica para teñir el primer sueño de sus niños. »

Contrairement à celles des autres nations européennes, les berceuses espagnoles ne sont pas seulement faites pour faciliter l'endormissement de l'enfant pour le rassurer, le réconforter. Elles sont aussi tragiques, pour le préparer à la dureté de l'existence.
A Cáceres, pour évoquer la mort des mères:
"Duérmete, mi niño, duerme,
que tu madre no está en casa,
que se la llevó la Virgen
de compañera a su casa."

Elles permettent ainsi aux mère galiciennes, andalouses, castillanes, de dire la difficulté de leur sort, de leur vie quotidienne.
Ainsi à Tamames (Salamanque):
"Duérmete, mi niño,
que tengo que hacer,
lavarte la ropa,
ponerme a coser."


Ce très joli texte n'est pas seulement une étude « folkloristique », c'est un texte empreint de poésie, de tendresse, d'une grande douceur vis à vis des femmes et des nourrissons, dans lequel s'exprime toute la sensibilité de l'auteur.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Para conocer la Alhambra de Granada, por ejemplo, antes de recorrer sus patios y sus salas, es mucho más útil, más pedagógico, comer el delicioso alfajor de Zafra o las tortas alajú de las monjas, que dan, con la fragancia y el sabor, la temperatura auténtica del palacio cuando estaba vivo, así como la luz antigua y los puntos cardinales del temperamento de su corte.

Pour connaître l’Alhambra de Grenade, par exemple, avant de visiter ses patios et ses salles, il est beaucoup plus utile et plus pédagogique de manger le délicieux alfajor de Zafra ou les alajú confectionnés par les nonnes qui donnent avec le parfum et la saveur, l’authentique température du palais à l’époque où il était vivant, ainsi que la lumière ancienne et les points cardinaux du tempérament de sa cour.
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Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/sylvie-le-bihan-les-sacrifies-53498.html Elle est présente en librairie depuis plusieurs années et Sylvie le Bihan a prouvé la qualité de sa plume même si elle reconnait elle-même ressentir encore le syndrome de l'imposteur quand elle voit ses livres en vitrine. En 2013 parait son premier ouvrage, « Petite bibliothèque du gourmand », une anthologie de textes littéraires autour de l'art culinaire, un livre préfacé par son mari, le chef Pierre Gaignaire.
Elle est présente en librairie depuis plusieurs années et Sylvie le Bihan a prouvé la qualité de sa plume même si elle reconnait elle-même ressentir encore le syndrome de l'imposteur quand elle voit ses livres en vitrine.
En 2013 parait son premier ouvrage, « Petite bibliothèque du gourmand », une anthologie de textes littéraires autour de l'art culinaire, un livre préfacé par son mari, le chef Pierre Gaignaire.
L'année suivante, choisissant la plume romanesque, elle signe « L'autre », récompensé au festival du 1er roman de Chambéry, histoire saisissante sur le pervers narcissique. le livre est fortement remarqué. Dès lors, Sylvie le Bihan devient un nom qui compte. « Là où s'arrête la terre », « Qu'il emporte mon secret », « Amour propre » ont crée autour de la romancière un lectorat fidèle qui se retrouve dans ses intrigues, dans les sujets abordés, dans la fragilité des personnages, dans la subtilité de son écriture
Voici son nouveau titre, « Les sacrifiés ». Et quelle réussite ! Sylvie le Bihan choisit cette fois-ci la fresque historique et nous entraine dans l'Espagne des années 30, celle qui de l'insouciance va sombrer dans la violence et la guerre civile. Juan est le personnage central de cette histoire de soleil et de sang. Il est encore gamin quand on lui fait quitter son village d'Andalousie pour devenir le cuisinier du célèbre torero Ignacio Ortega. Dès lors, dans l'ombre, le jeune Juan va découvrir une nouvelle vie de luxe et d'insouciance où les stars de la tauromachie côtoie tous les artistes de l'époque. Fasciné, il va surtout devenir le témoin d'un trio exceptionnel, celui que forment, entre amour et amitié, le sémillant torero Ignacio, la belle danseuse Encarnacion et le fragile poète Federico Garcia Lorca. Mais bientôt, le ciel d'Espagne vire à l'orage. Juan et tous les protagonistes de cette histoire vont être balayés par le vent de l'Histoire.
Là est la force du livre de Sylvie le Bihan. A l'exception du personnage fictif de Juan, tous les autres sont authentiques. Au prix de plusieurs années de travail et de recherches, elle leur redonne vie dans ce roman foisonnant, flamboyant, douloureux, qui résonne étrangement avec notre époque contemporaine et interpelle : qui sont les sacrifiés d'aujourd'hui ?
Hommage à l'Espagne et à son histoire, hommage à la littérature et à Federico Garcia Lorca, Sylvie le Bihan signe un livre au souffle puissant, parfaitement construit, à l'écriture remarquable, un livre que vous refermerez le coeur déchiré
C'est un coup de coeur ;
« Les sacrifiés » de Sylvie le Bihan est publié aux éditions Denoël.
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