En politique comme ailleurs, y compris en amour, le succès est à ceux qui savent jouer, sur la scène publique, des rôles de composition et connaissent les lois de l'éloquence.
On visite volontiers le malheur mais on déteste les couples heureux. Ils rendent jaloux, ils font peur et creusent le vide autour d'eux.
Peut-être faut-il du temps et vieillir un peu pour cesser de croire qu'on brille en blessant.
Veiller à ce qu'on respecte des lois auxquelles on néglige soi-même d'obéir est un exercice des plus savoureux.
Telle une partition, une grande et belle idée ne valait rien si elle n'était donnée par un bel instrument.
Elle ne me reprochait pas d'être ambitieux ou joli garçon, mais de m'en contenter. Vous êtes clair, devenez ombrageux. Vous êtes lisse, prenez du relief. Vous êtes jeune, vieillissez-vous. Vous êtes heureux, et c'est insupportable pour ceux qui ne le sont point.
J'ai toujours pensé qu'il n'y avait pas plus vulgaire, quand ils ont décidé de blesser, que les gens raffinés.
Ma chance est d'avoir compris très tôt que, sans les principes qui la définissent et la méthode qui la conduit, l'ambition était une aspiration vaine.
Il faut des traitres à la Révolution et, lorsqu'elle en manque, elle en fabrique.
Je ne souffre pas d'être soudain privé de liberté, je souffre d'être certain de ne jamais la recouvrer.