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3,72

sur 255 notes
'avais peu apprécié « le dernier hiver du Cid » même si cet écrivain raconte bien le deuil. Il s'agit encore de deuils dans cet essai, celui de sa mère un belle personnalité puis six mois plus tard celui de son frère qui était handicapé. C'est un récit très sensible qui raconte bien sa peine, sa mère était était une femme courageuse et énergique elle a fait face à la mort du jumeau de Jérôme, à l'âge de 6 ans puis de son mari et enfin elle a soutenu son dernier fils . À l'occasion de la découverte du handicap de cet enfant, les médecins découvrent une maladie génétique dont sont porteurs les hommes de la famille. Cela fait partie des « fragiles » de sa lignée, on sent le poids de cette révélation sur le destin de cet écrivain.

Je pense qu'écrire fait du bien à l'auteur et lui permet de surmonter ses peines. Je reste quand même un peu étonnée qu'il ait autant besoin de les raconter à un plus large public Je sais que j'oublierai vite cette lecture .


Lien : http://luocine.fr/?p=17028
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De Jérôme Garcin je ne connais que le masque et la plume. Enfant, puis ado, du fond de ma province, j'adorais les écouter s'étriper, rêvant d'assister à une de leurs émissions. du coup je regrette d'avoir débuté ma découverte de Jérôme Garcin écrivain par ce livre. Je l'ai trouvé certes bien écrit mais au final assez creux, s'adressant à des amis, des initiés. Même si je connais son histoire j'aurais aimé qu'il ne procède pas par allusions. J'ai eu le sentiment d'une sorte de panégyrique, comme les textes lus au cours des enterrements. J'ai du mal à croire en cette famille admirable où le deuil et la souffrance n'empêchent pas que l'on reste sur son quant à soi, où l'ambivalence, la révolte, la colère, ne trouvent à se dire qu'à mots couverts.
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Naître, grandir et tracer sa route dans une famille touchée par une maladie génétique n'est pas une expérience facile à partager. C'est l'objet de ce témoignage rédigé dans le flux douloureux du deuil par l'écrivain Jérôme Garcin.
Ma grand mère me l'a confié à lire et j'en ai été très touchée. J'y ai retrouvé des mots et des ressentis, très similaires à ceux que j'ai rencontré, ou que je rencontre encore, dans ma famille confrontée à une autre maladie rare, huntington.

L'auteur brasse beaucoup d'émotions dans ce texte assez court, à visée ouvertement thérapeutique. L'intrication du passé, du présent et du futur dans une même dimension tragique laisse une impression douloureuse. Hélas comme souvent la malédiction familiale ne se limite pas à la maladie, et les deuils impossibles du père et du frère jumeaux, victimes d'accidents, reviennent en boomerang, quand Jérôme Garcin perd sa mère et son frère cadet.

Plongée dans l'intimité souffrante de la famille de cet écrivain incontournable de la scène critique française, ce livre est un questionnement existentiel sur le tragique lien familial, entre le syndrome du survivant, l'amour enraciné dans la vulnérabilité et la terrible conscience de ce que l'on transmet malgré nous.

En arrière plan l'auteur se questionne aussi pudiquement sur la foi en Jésus, omniprésente, de sa maman, et sur cet ancrage de "ses fragiles" dans l'Église Catholique. Y a t'il quelque chose qui puisse justifier tant d'espérance, malgré la souffrance ?
Un texte probablement inabouti, qui porte le souffle du deuil et brûle d'une grande humanité.
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J'ai trouvé le témoignage de Jérôme Garcin, tour à tour émouvant, poignant, ponctué de drames mais jamais larmoyant ni mièvre, rempli d'humanité et de tendresse pour les siens. le tout servi dans une belle langue, très appliquée, et qui se laisse lire assez facilement.

Je ne partage donc pas du tout ni les "critiques" ni certains des commentaires peu élogieux...
"La critique est facile, l'art est difficile", alors autant que faire se peut, il serait agréable, judicieux et bien plus humaniste justement de pouvoir trouver sur Babelio des critiques authentiques et louables, de celles surtout qui font l'impasse d'allégations vaines et sans intérêt... Un peu comme un enfant à qui on apprend à exprimer simplement un "je n'aime pas le vert" plutôt que "la couleur verte, c'est moche".

Son témoignage est un récit autobiographique, on appréciera l'exercice ou pas, mais il me semble que c'est un très beau texte.

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Bon, commençons par le moins bon. J'ai à peine mis 2 étoiles à ce livre. le thème, celui de la mort des proches de l'auteur, m'a tapé dans l'oeil (oui, ici on aime toujours plus le drame) mais l'exécution n'était pas trop en rendez-vous. Tout se passe par le prisme de cet auteur et après de petites recherches, j'ai réalisé que tous ses romans parlaient de sa vie à lui. J'aime très peu ces auteurs que j'appelle "ouin ouin". Ils n'écrivent que sur eux et Mes Fragiles tourne autour d'un sentiment appelant à être navré pour la situation de l'auteur. Chose qui peut être sympa dans un titre, mais beaucoup moins dans l'intégralité -ou presque- de son oeuvre.
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Mes Fragiles, c'est une famille, une famille qui porte génétiquement un X différent, un X fragile.
Jérôme Garcin revient sur la perte soudaine et à quelques mois d'intervalle de sa mère et de son frère Laurent. Un jeune frère différent, fragile, protégée par leur mère. Un jeune frère vivant dans son monde et au problème d'élocution. Un jeune frère rêveur et un peintre talentueux.
Dans ce récit, l'auteur rend un hommage bouleversant à sa mère et son frère. Liés par ce X fragile qu'elle lui a malgré elle et sans le savoir transmis, liés par leur passion commune pour la peinture, sa mère et son frère ont fermé leurs yeux et se sont éteints à six mois d'intervalle. Il pose ses mots de souffrance et d'amour pour faire son deuil.
A partir de souvenirs, de leurs traits de caractère, de l'amour qu'il leur porte, Jérôme Garcin nous raconte deux belles personnes, chères à son coeur. Une mère dotée d'une force de caractère, d'un talent et d'un amour immesurable pour les siens. Un petit frère au X fragile, grandissant différemment des autres enfants et doté d'un coeur extrêmement généreux.
Saisir sa plume, poser ses souvenirs, écrire pour atténuer la douleur de leur départ. Parler de ceux qui nous sont chers pour qu'ils restent encore un peu parmi nous.

Lien : https://www.quandleslivresno..
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Jérôme raconte son deuils suite aux décès très rapprochés de sa maman et de son frère. Frère qui a vécu avec un handicap.
Livre très bien écrit, mais trop triste pour moi qui ai vécu récemment de décès de ma maman et la prise en charge de ma soeur handicapée. J'ai lu ce livre en 3 heures. Pourquoi pas !
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J'ai été touchée par ce récit qui aborde sans pathos le thème de l'accompagnement d'une personne qui nous est chère vers la mort. C'est un chemin qu'il a pu faire avec sa mère, morte en 2020, puis son frère handicapé 6 mois plus tard. Il n'a pas pu réaliser cette démarche avec les deux morts qui ont marqué son enfance, deux morts accidentelles, celle de son frère jumeau fauché par un chauffard à 6 ans, et celle de son père tombé de cheval alors qu'il avait 16 ans.

Des portraits de défunts plein d'humanité et d'amour. Cette mère invincible, souriante et droite, qui n'a jamais, avant sa dernière hospitalisation, montré ses failles et sa détresse. Ce frère fragile, porteur d'une maladie génétique, le syndrome de l'X fragile, frère qui se veut indépendant mais ne peut vivre seul.

Une plongée dans la vie intime de l'auteur avec une écriture pudique et fluide.

Un récit sensible mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Touchée par la présentation de son livre et me sentant concernée par la perte d'étres chers, 2 a un mois d'intervalle et le 3e un an aprés par cette satané maladie qui nous arrache nos proches, j'ai acheté son ouvrage pour y trouver réconfort et compassion.
Mais le texte est autocentré sur lui ce qui est normal et j'avoue ne pas avoir ressenti ce dont j'espèrais.
Malgré tout je rejoint ses idées de les faire vivre a travers nous, de savoir qu'ils sont là, qu'on ne les oublie pas.
Un livre basé sur le deuil, la perte et l'abscence.
Il nous raconte comment petit il a vécu la perte de son jumeau, comment il a composé sans lui, sa mère, sa tante qui l'aura élevé et puis son père et pour finir son frère, son fragile né avec un syndrome de l'X fragile.
Le covid aura eu raison de ses dernières forces.
Texte bouleversant, hommage aux disparus, souvenirs tenaces qui ravivent les douleurs mais sommes nous pas tous pareil face au drame de la mort, de l'abscence et du néant.
Il nous cite la culpabilité ressenti, démon qui nous habite peu de jours après le décès et qui nous tranche l'esprit a gand coup de "j'aurais du..."
Puis vient l'heure de vider les lieux et de conserver des souvenirs, pour son cas il trouvera une malle avec des lettres de son père a sa mère, souvenirs heureux d'une époque déja lointaine.
Restera la résilience et la tristesse d'une vie qui file trop vite.
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Pas vraiment de la haute littérature, mais un partage sincère des évènements familiaux qui ont marqué l'auteur ces derniers temps. Pas très joyeux. Pas facile de l'être quand les êtres qu'on aime nous quitte.
Cela m'a quand même donné envie de découvrir l'histoire et les deux livres biographiques de la chute du père et de l'accident du frère.
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