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Citations sur Derniers adieux (92)

À l’aube de sa quatrième année au sein du bureau du FBI à Atlanta, alors qu’elle avait enfin été affectée au service de police judiciaire et nommée à la tête d’une des trois équipes de relevé d’indices que comptait la ville, sa carrière était sur de bons rails – du moins jusqu’à ces cinq derniers mois. Quoique ce n’était pas non plus tout à fait exact. Hormis le fait qu’elle ne participait plus aux exercices de tir, rien n’avait changé.
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Avec son mètre soixante-dix et sa constitution svelte et athlétique, Kimberly était connue pour sa résistance à la fatigue, sa maîtrise des armes à feu et sa profonde aversion pour les contacts physiques. Si elle ne faisait pas partie de ces collègues qui provoquent le coup de foudre, elle inspirait assurément le respect.
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L’agent spécial du FBI Kimberly Quincy avait tout pour elle : belle, intelligente et de noble extraction, puisqu’elle était la fille d’un légendaire ancien profileur du FBI dont le nom était associé à ceux des Douglas et autres Ressler dans les amphithéâtres de l’Académie. Elle avait des cheveux blond cendré mi-longs, des yeux bleu vif et des traits fins et aristocratiques – héritage de sa mère décédée, laquelle était à l’origine de la deuxième série de rumeurs qui devaient suivre Kimberly jusqu’à la fin de sa carrière.
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VOILÀ LES CHOSES que personne ne te dira, qu’il faut avoir vécues soi-même pour les connaître :
Ça ne fait mal que les toutes premières fois. Tu cries. Tu cries, encore et encore, jusqu’à en avoir la gorge à vif, les yeux bouffis, un drôle de goût au fond de la bouche, une substance comme un mélange de bile, de vomi et de larmes. Tu appelles ta mère. Tu implores Dieu. Tu ne comprends pas ce qui se passe. Tu ne peux pas croire que ça arrive.
Et pourtant si.
Alors, peu à peu, tu te tais.
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Certaines filles sont intelligentes. D’autres rapides. D’autres fortes. Ginny, la pauvre Ginny Jones, avait déjà appris quatre ans auparavant, quand le petit ami de sa mère avait pour la première fois fait irruption dans sa chambre, qu’elle n’avait qu’un seul moyen de se sauver.
« D’accord, dit-elle vivement. Ne tournons pas autour du pot : pourquoi vous ne me dites pas exactement ce que vous voulez que je fasse et je commencerai à me déshabiller. »
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Dans la poche de sa veste en jean, les doigts de Ginny se refermèrent sur la chevalière de Tommy. Car il lui avait suffi d’un regard sur ce que l’homme avait fait pour comprendre plusieurs choses en même temps : que sa mère n’aurait plus à s’inquiéter du couvre-feu ; et que le jeune et libidineux Tommy n’aurait jamais à avoir honte devant ses amis.
Parce que jamais au grand jamais cet homme ne la laisserait rentrer chez elle.
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Mais alors il se tourna vers elle et elle se retrouva face à un visage plat, sans sourire. Une mâchoire dure et carrée, des lèvres serrées, des yeux comme des trous d’eau démesurés et d’un noir insondable.
Et ensuite, presque comme s’il connaissait d’avance sa réaction, comme s’il voulait savourer cet instant où l’expression passerait sur le visage de Ginny, il releva lentement le bord de sa casquette et lui montra son front.
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Ginny fut alors parcourue d’un premier frisson. Avec un parfait inconnu, il y a toujours un instant, au début, où l’on a presque peur. Avant de se souvenir qu’on n’a plus de raison d’avoir peur parce qu’aucun connard ne peut plus rien vous prendre que vous n’ayez déjà donné.
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Ginny comprit son erreur cinq minutes plus tard. Après être montée dans le 4 × 4 ronflant et avoir caressé le cuir tanné et doux. Après avoir ri nerveusement et raconté au type, un homme d’âge moyen, soigné, qu’elle était tombée en panne d’essence. Après avoir, avec un autre rire nerveux, suggéré qu’il pourrait lui faire faire un tour dans le quartier.
Il n’avait pas répondu grand-chose. S’était contenté de tourner encore une fois à gauche, une fois à droite, avant de s’arrêter net derrière l’immense entrepôt et de couper le moteur.
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Le levier de vitesse lui rentrait dans la hanche et commençait à lui faire mal. Elle leva la main droite vers le haut du jean du garçon pour le descendre plus bas sur les cuisses. Encore un léger changement de position, et il hoquetait maintenant, comme à l’agonie.

« Bon sang ! C’est bon, Ginny. Ma toute belle. Chérie… jolie… adorable… tu veux me tuer ! Tu veux me tuer ! TU VEUX ME TUER ! »
Oh, allez ; pensa-t-elle, finissons-en. Encore quelques manœuvres, un peu plus de pression de la bouche, puis un peu plus de pression de la main…
Tommy haletait, l’heureux garçon.
Et la petite Ginny allait enfin avoir droit à une gâterie.
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