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Citations sur Derniers adieux (92)

« Chaque araignée consomme environ deux mille insectes par an. Sans les araignées, le monde serait envahi. »
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Je ne te fais pas confiance, tu ne me fais pas confiance, mais comme aucun de nous deux n’est digne de confiance, on devrait s’entendre à merveille ?
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- Chut. N’oubliez pas de regarder en l’air. »
La communication fut coupée. Kimberly resta là un moment encore, cramponnée à son téléphone, complètement abasourdie. Et puis, parce que c’était irrépressible, elle regarda en l’air.
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Vous vous croyez en sécurité. Classe moyenne, banlieusard, la bonne voiture, la jolie maison. Vous croyez que les malheurs n'arrivent qu'aux autres  par exemple aux abrutis qui vivent dans des villages de mobile homes où la proportion de délinquants sexuels fichés par rapport au nombre d'enfants est parfois de un sur quatre.
Mais pas à vous, jamais à vous. Vous êtes trop bien pour ça.
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« Parce que c’était ce qu’il faisait de mieux : détruire, même ce qu’il aimait. »
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- Ecoute, on peut passer le quart d'heure qui vient, toi à râler parce que j'ai gardé la chevalière pour moi, et moi à râler parce que tu as essayé de faire parler une informatrice qui m'avait réclamée ; ou alors on peut s'entendre sur le fait que nous sommes tous les deux des enquêteurs teigneux et revenir à nos moutons.
- Je ne te fais pas confiance, tu ne me fais pas confiance mais comme aucun de nous deux n'est digne de confiance, on devrait s'entendre à merveille ?
- Exactement.
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Celle qui fut ma mère à une époque attendait là où elle l'avait dit. Assise à une petite table en fer forgé à la terrasse d'un café fréquenté.
Je l'observais depuis le trottoir d'en face, caché dans l'ombre d'un pas de porte. Je m'exhortais à y aller. Mais mes jambes refusaient encore de bouger. Planté là, je regardais, je sentais quelque chose de pesant et dur grandir dans ma poitrine.
La première fois que j'avais appelé, elle m'avait raccroché au nez.. La deuxième, elle m'avait accusé de lui jouer un tour cruel. Ensuite, elle avait fondu en larmes et ça m'avait bouleversé à tel point que je lui avait raccroché au nez .
La troisième fois, je m'étais mieux contrôlé. Je n'en avais pas fait des tonnes. Je détenais des informations sur son fils disparu. Je voulais la rencontrer. Je pensais pouvoir l'aider.
Je ne sais pas pourquoi j'ai présenté les choses comme ça. Pourquoi je n'ai pas tout simplement dit que j'étais son petit garçon. Que j'avais été enlevé dans mon lit alors que j'étais trop jeune pour me sauver moi-même. Qu'au cours des dix dernières années, j'avais survécu à des atrocités indescriptibles. Mais que j'avais grandi. Que le Burgerman (le pédophile) ne voulait plus de moi. Peut être que je pouvais rentrer à la maison. Peut être que je pouvais redevenir son petit garçon.
J'aurais voulu lui dire ça. J'aurais voulu voir le sourire dont je me souvenais, celui de mon sixième anniversaire, quand elle m'avait conduit au garage où trônait un vélo Huffy tout neuf surmonté d'un gros noeud rouge. J'aurais voulu la regarder rejeter ses longs cheveux bruns en arrière comme elle le faisait quand elle se penchait pour m'aider à faire mes devoirs. J'aurais voulu me blottir contre elle sue le canapé, la tête sur son épaule tandis que nous regardions K2000 à la télé. J'aurais voulu avoir de nouveau neuf ans. Mais ce n'était pas le cas.
J'ai surpris mon reflet dans la vitrine du magasin. Mes yeux enfoncés, mes joues creuses, mes cheveux hirsutes. J'avais l'air d'un voyou, le genre de gamin que les agents de sécurité ne lâchent pas d'une semelle dans les centres commerciaux, le genre avec qui les parents n'aiment pas que leur fils traîne. Je ne voyais pas l'empreinte des traits de ma mère sur les miens ; je voyais le Bugerman.
Sur le trottoir d'en face, ma mère s'agitait sans cesse, tournait et retournait une bague à sa main droite. Elle jetait sans arrêt des coups d'oeil par-dessus son épaule gauche comme pour guetter mon arrivée.
Et soudain, j'ai compris. Ce n'était pas moi qu'elle cherchait. Elle se concertait avec quelqu'un d'autre.
On ne peut jamais rentrer chez soi. Un garçon élévé par les loups n'aura un jour plus que du loup en lui.
Et l'amour d'une mère peut brûler.

J'ai été bouleversée par cette citation, c'est pourquoi j'ai voulu vous la faire partager.
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« […] Mais si tu veux une confidence : tu obtiendras tout ce que tu veux d’elle en échange d’une crème dessert à la vanille. J’en ai toujours en stock dans ma voiture. C’est sans doute la raison pour laquelle je suis toujours en vie. Oh, et n’oublie pas les petites cuillères en plastique, sinon c’est affreux à voir. […]»
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- Alors au début vous voyez, ce qu'il veut, c'est des trucs avec ses bestioles. Mais ensuite il ne veut pas simplement que ses araignées marchent sur votre bras. Il veut les voir marcher à d'autres endroits. Ça l'excite pas mal. Alors ensuite, il veut faire d'autres trucs et, ouais, peut-être que c'est un peu différent, et que ça ne branche pas toutes les filles, mais bon, d'un autre côté il paie pas mal.
- C'est quoi pas mal ?
- Cent pour une branlette, cent cinquante pour une pipe. Deux cents si on laisse l'araignée regarder.
-Regarder ?
- Depuis sa cage, évidemment. Parce qu'on ne peut pas laisser une mygale se promener en liberté sans surveillance. On risquerait de l'écraser.
- Tout juste ce que je craignais, murmura Kimberly.
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La terreur ne dure pas indéfiniment. C'est impossible. Ça demande trop d'énergie de l’entretenir. Et à vrai dire, la terreur naît de la rencontre avec l'inconnu. Mais quand c'est arrivé un nombre suffisant de fois, quand tu as été systématiquement violenté, battu, soumis, ce n'est plus de l'inconnu, n'est-ce pas ? Le même geste dont la perversité t'as un jour choqué, blessé, humilié devient la norme. Voilà ce que sont désormais tes journées. Voilà la vie que tu mènes. Voilà ce que tu es devenu. Un spécimen de la collection.
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