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3,64

sur 74 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un thriller complètement atypique qui séduira certains ( c'est mon cas ) comme il en rebutera d'autres.

Déjà, il demande un vrai effort d'acclimatation par le style d'écriture qu'il déploie. Avec son phrasé staccato presque épuré, sans adjectif, juste quelques mots justement choisis qui punchent des phrases assez lapidaires, avec son parler vernaculaire à coup d'argot et de slang, il désoriente. Et puis, je m'y suis faite et ai été portée par son rythme et ses dialogues qui captent remarquablement l'oralité.

Ce qui surprend également, c'est la direction que prend la double narration, alternant la voix de Ghost, un perceur de coffres monnayant ses services au FBI et à la DEA ( agence fédérale américaine chargé de la lutte contre le trafic de drogue ) et celle de Glasses, lieutenant d'un chef de gang de South Central ( Los Angeles ) à sa poursuite lorsque Ghost vide un coffre appartenant à son patron au nez du FBI.

Une chasse à l'homme classique aurait pu suivre, mais le scénario est ancré dans un contexte politico-social très particulier et pertinent : 2008, juste avant la déflagration de la crise économique des subprimes. Surtout, Ryan Gattis donne une profondeur psychologique très forte aux deux duellistes, le gangster et le perceur de coffre : Ghost est sans doute le plus touchant, ex-junkie vivant dans les souvenirs enamourés de sa petite amie décédée d'un cancer, transformé en Robin des bois modernes volant pour aider son mentor père de substitution et de nombreux anonymes prêts à être engloutis par leurs arriérés hypothécaires ; Glasses, le gangster devenu père qui veut tout lâcher pour mettre sa famille à l'abri, indic' du FBI mais obligé de traquer Ghost en attendant.

Ces deux personnages se ressemblent énormément dans leur quête de rédemption, dans leurs aspirations à reconstruire une nouvelle vie. On sent toute l'empathie de l'auteur pour ces deux-là, presque un peu trop. le rythme du roman est très étrange, entre scènes haletantes et passages introspectifs jusqu'à la rêverie - voire la philosophie - qui casse la structure habituelle des thrillers en la ralentissant à l'extrême par moment.

Mais peu importe ces quelques longueurs ou répétitions, j'ai aimé ce roman noir surprenant, tout particulièrement ses derniers chapitres, lorsque les trajectoires individuelles de Ghost et Glasses commencent à se rejoindre pour fusionner dans une tension palpable qui culmine dans une fin très réussie qui fait réfléchir sur le sens de la vie et ce que cela signifie être une bonne personne sans y répondre de façon manichéenne. La multitude des significations du titre résonne et prend alors tout son sens.

PS : un glossaire des mots d'argot n'aurait pas été de trop ...

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche catégorie polar 2020.
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En lieu sur Ryan Gattis Fayard mars 2019
#EnLieuSûr #NetGalleyFrance

Une plongée dans les profondeurs les plus sombres de Los Angeles. Deux hommes, deux parcours mais une même noirceur.
Ricky Mendoza Junior, Aka Ghost est serrurier. Son métier percer des coffre-forts mais lui il a le droit il travaille pour la DEA , pour les Stups il est AGENT DE LA COUR .
Rudolfo "Rudy" Reyes Aka Glasses, travaille pour Rooster un des chefs de quartier. La drogue s'est son quotidien , porte-flingue inévitablement mais bon c'est la vie.
Tout commence le dimanche 14 septembre 2008 au matin et s'achève le mardi 16 septembre au matin... Il n'y a plus qu'à vous laissé porter par le récit. Un récit haletant vite hypnotisant. J'ai eu quelques difficultés à "rentrer" dans l'histoire, la narration à deux voix et surtout l'argot américain m'ont un peu gênée au début. Par contre une fois plongée dans l'histoire je ne l'ai plus lâchée!
Un roman noir, une période noire, les "subprimes" vont bientôt ravager la vie de centaines de milliers d'américains. Une écriture puissante. Un roman que je vois bien adapté au cinéma.Une lecture qui devrait plaire aux amateurs du genre.
Un grand merci aux éditions Fayard pour ce partage.
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On aurait pu appeler ce roman "Ghostbuster" car notre Ricky "Ghost" Mendoza va se faire chasser par des chasseurs sachant chasser avec leurs chiens.

Ricky, ex-junkie est revenu dans le droit chemin et met ses talents de perceur de coffres-forts au service des agences gouvernementales de Los Angeles car il est doué dans son métier et est clean.

Mais voilà, quand un coffre est bourré de fric jusqu'à la gueule et que personne ne vous regarde, la tentation est grande de prendre le pognon et de jouer à Ricky ou la belle vie (les gens de ma génération comprendront l'allusion).

J'avoue que j'ai été bluffée quand au mobile de Ricky… Oui, il pique du fric à des dealers/gangs mais pas pour la raison que l'on pense et c'est là que réside le point fort du roman, en plus de nous proposer des personnages assez décalés et inhabituels puisqu'ici, exit les policiers, tout se joue entre gangsters et notre perceur de coffres.

L'auteur ne se prive pas de tirer à coup de bazookas sur les banquiers et les subprimes qui ont entrainé la faillite du système ainsi que de multiples expulsions des gens de leurs domiciles. Les coups sous la ceinture sont permis et certains risquent de grimacer, surtout si ce sont des banquiers ou autres gangsters en cols blancs.

Le récit est concentré sur quelques jours, même si Ricky fera quelques retours dans le passé pour nous éclairer sur le genre d'homme qu'il a été et celui qu'il est devenu, le tout sur des musiques mélancoliques et un vieil amour perdu.

Niveau peps, rien à dire, on n'a pas vraiment le temps de s'emmerder dans ces pages.

Là, vous vous dites que si je lance un compliment, c'est qu'un bémol va suivre et vous avez gagné ! Mon plus gros bémol ira à l'usage de mots argotiques spécifiques à l'américain ou au milieu, le tout sans renvoi en bas de page pour la définition et je peux vous dire que ce n'est pas toujours évident de comprendre le sens du mot dans la phrase.

Pour certains, ça coulait de source vu le contexte, mais pour d'autre, il m'aurait fallu interroger le moteur de recherche bien connu et c'est chose impossible dans les transports en commun et puis, zut, le traducteur ou l'éditeur pour faire en sorte que les mots soient expliqués afin que les lecteurs ne perdent pas de temps en recherche, ça casse le rythme de lecture.

J'avais donc compris que le chtar c'était la prison, que le brelic était un révolver, mais que signifiait être keus ? C'est être mince… Un Homies ? Ben c'était un pote. Bader veut dire être triste et un marave, c'est un combat, une bagarre entre, au moins deux personnes qui ont un différend. Mais ne me demandez pas ce que veut dire quince…

Ce sera mon seul bémol. Pour le reste, c'est aussi noir que du café torréfié à partir de jus de chaussettes sales et c'est sans édulcorant ou sucre quelconque, même pas un nuage de crème pour adoucir le récit : brut de décoffrage, aussi violent qu'un coffre-fort qui te tomberait sur le pied alors que tu ne portes pas tes bottines de sécurité.

J'ai aimé l'ambiance noire qui se dégage de ces pages, le fait que la crise financière plane tel un vautour, prêt à bouffer tout le monde, sauf les trafiquants, j'ai aimé le personnage de Ricky Mendoza mais il m'a manqué quelques émotions en plus pour que le roman s'imprime durablement dans ma rétine et dans mes tripes.

Mais s'il ne me marquera comme certains romans noirs l'ont fait, je n'ai pas à me plaindre de la marchandise car il a fait son job : me divertir, faire monter mon adrénaline, mon rythme cardiaque et me surprendre.

Un bon p'tit café noir bien sombre et, comme le disait si bien Ricky : parce qu'il fait pas seulement sombre par ici, on est carrément dans une obscurité qui a mis des lunettes de soleil et un manteau noir pour aller traîner dans une cave. Genre, noir sombre.

N'oublie pas ta lampe de poche car le récit est sombre.

Je remercie NetGalley et les éditions Fayard d'avoir donné suite à ma demande de lecture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En lieu sûr est un thriller se déroulant à Los Angeles en 2008.

On suit dans ce périple l'histoire d'un ex toxicomane mais aussi ex voyou : son blaze c'est Ghost. Aujourd'hui il est rangé, clean, salarié d'une serrurerie et est devenu agent de justice pour ses talents de « perceur » de coffres-forts. Il aide donc les agences gouvernementales à récupérer les gains dissimulés par les gangsters de la ville. Ghost est en phase terminale d'un cancer, il est aujourd'hui prêt à tout pour faire un dernier coup, au nez et à la barbe et de la DEA, FBI et compagnie, et aux trafiquants de drogues.

De l'autre côté du jeu on suit Glasses, gangster de moyen rang sous les ordres de Rooster. Son souhait ? quitter le milieu qui le fait désormais vomir à cause de sa violence gratuite, qui n'a plus de limite. Il n'y a plus de « code d'honneur » comme dans un passé pas si lointain qu'il a connu plus jeune. Il s'est fait pécho par la police un jour, et depuis il collabore avec eux, c'est un ratón, une balance. Mais c'est le prix à payer pour sa liberté.

Ryan Gattis utilise la 1ère personne du singulier pour narrer ces deux destins. Cela ajoute à son roman une dimension intime qui nous lie à ces 2 protagonistes prêt à de lourds sacrifices pour sauver leurs valeurs, l'humanité qu'il reste en eux. Et seul l'amour à cette faculté d'aller au-delà de leur petite personne.
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Ryan Gattis est connu pour être l'auteur de Six jours, prix Lire du roman noir 2015. Je n'ai pas eu l'occasion de lire ce titre, et me suis donc engagée à la découverte de l'auteur avec ce nouvel opus. Les romans noirs de chez Fayard sont toujours de très grande qualité ! Un principe qui ne se dément pas, encore une fois. Nous sommes à Los Angeles, en 2008. Ancien délinquant et toxicomane, Ricky Mendoza force des coffres-forts pour des agences gouvernementales… jusqu'à ce qu'il prélève un beau jour un peu trop d'argent pour son compte. Il sait que quelqu'un l'a sans doute observé de loin, vu mettre un gros sac dans son coffre. Il sait qu'il sera puni pour ça, sévèrement, mais bizarrement il s'en moque. Pourquoi ? Dans sa voiture, tourne en boucle la cassette que Rose lui a confiée avant de mourir, pour qu'il pense à elle. Mais Ricky, dit Ghost dans le métier, est surtout pressé de revoir Mira et de lui confier l'argent récupéré. Pourquoi ? Quel est le plan ? Ce sont les questions que se pose aussi Glasses, l'homme de main de Rooster, qui suit de loin les agissements de ce type et trouve son comportement bien étrange. Serait-il devant un Robin des bois d'un nouveau genre ? Il faut se faire, dans les premières pages, au langage utilisé, vif et percutant, aux deux voix qui racontent l'histoire, au flou qui règne autour des résolutions de Ricky. Lire un thriller peut vraiment fortement dépayser. Mais je peux dire que j'ai été happée par cette histoire, au rythme soutenu, qui se déroule sous peu de jours, et attrape par moments les codes de la tragédie. Et il y a une poésie à laquelle je ne m'attendais pas dans ces pages, qui vient contrebalancer la violence d'un univers à la Tarantino. J'ai donc beaucoup aimé ce mélange des genres, et son cocktail savamment orchestré, dans une lecture qui décoiffe !
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Alors un roman noir que je qualifierais en plus d' « urbain », en toute honnêteté ce n'était vraiment pas gagné pour moi car c'est vraiment le genre de romans qui me laisse, en général, de marbre. Mais je dois avouer que celui-ci constituera une exception car j'ai été agréablement surpris.

Il est, cependant, difficile d'en évoquer l'intrigue dans la mesure où franchir la frontière du spoil serait alors aisé. L'intéressant ici, c'est le parallèle qui est fait entre deux jeunes hommes : d'un côté, Ghost, devenu un pro des ouvertures de coffres-forts les plus récalcitrants mais travaillant désormais pour les autorités, en gros un ancien délinquant qui semble en avoir fini avec les affaires louches ; de l'autre, Rudolfo Reyes alias « Glasses », membre d'un gang dont il sent de plus en plus l'emprise peser sur lui et sa famille. Seul point commun entre eux : le besoin de se sentir, soi et les siens, en lieu sûr, d'où le titre.

Ce qui change avec les romans noirs urbains habituels, c'est qu'on ne se complaît pas ici dans des scènes de violences ou des dialogues débordant d'injures. Pour ma part, je déteste cela, la violence gratuite. Même si le contexte sous-entend cette violence et notamment celle liée à la crise des subprimes aux Etats-Unis, nous ne sommes pas dans le type de romans guerre des gangs. La raison en est simple : on découvre (même si cela se révèle de plus en plus fréquent) que la frontière entre gentils flics et méchants délinquants n'est plus vraiment imperméable. Chacun tire profit là où il peut, c'est la triste réalité de notre époque. Cette vision un peu déboussolée de la société parfaite américaine, c'est sans doute cela aussi qui conduit Ghost et Glasses à envisager une autre « vie ». Et c'est là que le psychologique l'emporte sur la violence et donne toute sa valeur à ce roman : Ghost, au surnom quasi prémonitoire, marqué par un drame personnel et se sachant condamné, décide d'oeuvrer par amour « post-mortem » afin de protéger de cette société en déliquescence les derniers êtres qui lui sont chers sur cette terre. le tout de manière anonyme. C'est sans doute cela qui m'a le plus touché : parvenir au sacrifice ultime sans attendre la moindre contre-partie en retour. Au point que Ghost finit par prendre, au terme du roman, l'apparence d'un rédempteur moderne. Et ce n'est pas Glasses qui pourra dire le contraire. En effet, ce dernier qui, bien qu'insensible au personnage de Ghost qu'il considère presque comme un fou suicidaire, réalise à son contact que le moment est venu de saisir sa chance pour s'extirper du gang qui l'écrase jour après jour et risque à tout moment de mettre en péril sa famille, seul rocher auquel il peut encore s'agripper avant de sombrer dans le chaos. Métaphoriquement, Ghost lui montre ainsi, d'une certaine manière, la voie, mais réussira-t-il à l'emprunter ? Je vous laisse le découvrir.

En somme, un roman noir qui s'achève sur une touche d'émotion, ce qui n'est pas fréquent. Certains essuieront, sans doute, une petite larme à la dernière page, et je peux les comprendre.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Second livre de Ryan Gattis que j'ai l'occasion de lire.
La force de Gattis est de réussir à se mettre dans la peau de chaque personnage, et cela avec l'argot propre à chacun (pour ce roman, parler l'espagnol est un plus !).
Dans Six Jours cette impression est bluffante... Dans En Lieu Sûr c'est un peu moins bien réussit.
Puis l'intrigue tient mais sans être aussi bien ficelée que dans Six Jours.
Gattis nous pondra certainement, dans ses prochains romans, une autre petite perle, mais en attendant En Lieu Sûr est une mise en bouche agréable mais non indispensable.
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Une très bonne lecture et une excellente surprise !

J'ai adoré ce livre. Un roman noir qui m'a même arraché une larme. Ce livre aborde le thème de la drogue et des gangs latino-américains. On suit Ricky « Ghost », un perceur de coffre qui n'a plus rien à perdre. Arrivera-t-il à truander les truands sans y perdre la vie ? Réussira-t-il son entreprise ? Ici la question n'est pas du qui, ni du comment, mais plutôt du pourquoi ? Et c'est assez bluffant !

Une plume : un camouflage parfait !

L'auteur m'a bluffé avec sa plume qui colle totalement au thème : le milieu de la drogue. Les dialogues, le vocabulaire, les expressions sont tellement adaptés. J'ai tout de suite visualisé le décor, le contexte… Tout y est pour nous mettre dans l'ambiance. Il n'y a pas un pet de travers. Certes, les propos viennent d'une lectrice novice sur le sujet. Seulement, j'ai lu des articles sur Al Capone et des livres sur la Mafia italienne. Or ce livre, c'est un mélange entre les gangsters américains et les mafieux avec leur code d'honneur.


C'est un roman noir original. L'auteur n'a pas besoin de scène trash et bien dégueux, pour installer une ambiance angoissante. D'ailleurs qu'il n'y a pas besoin de scène gore pour faire un livre ou un film angoissant au contraire les meilleurs oeuvres montrent pratiquement rien.) L'attente est angoissante.

Un découpage étonnant !

L'angoisse est présente grâce à la rapidité de l'action et à l'enchaînement des chapitres, à l'alternance des points de vue entre les deux camps : le voleur Ricky et Rudy, un des bras droits de Rooster, le truand volé 🙂 (je ne peux pas m'empêcher de sourire). le lecteur s'y balade, découvre les motivations de chacun, difficile de dire qui est dans le droit ou pas. Je me suis attachée aux deux.

Un thème inhabituel !

Bien que je fasse des études médicales, le milieu de la drogue est généralement un milieu que j'évite. Je ne sais si c'est parce que j'en connais les effets (pas parce que j'ai testé) ou parce que la dépendance est assez abstraite pour moi. Mais ici au lieu de me faire fuir, il m'a intrigué. Je trouve que l'auteur a su me toucher.

En résumé : une très bonne lecture avec une plume qui lui colle à la peau. L'auteur a su découper son histoire, lui donner un rythme et une ambiance angoissante, pressante.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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« C'est pas la première fois aujourd'hui que je me dis que si j'arrive à ouvrir ce coffre-fort, et si on me laisse avec, je prends l'argent »
EN LIEU SUR se déroule à Los Angeles sur un week-end de septembre 2008. Les conséquences de la crise bancaire et financière se font ressentir et certains ont du mal à rembourser leurs crédits, avec les terribles conséquences que cela amène.
Ricky Mendoza junior alias Ghost est un ex délinquant, ex drogué, ex-cancéreux, qui met désormais son savoir-faire au services des services de polices et autres agences fédérales pour percer les coffres des délinquants
Pour aider un de ses proches qui se noie dans les dettes il décide de sauter le pas et de garder pour lui l'argent qu'il trouvera dans les coffres qu'il perce. Cette décision va bouleverser son destin.
On suit également le destin de Rudy Reyes alias Glasses, qui tente lui de se sortir de la pègre locale.
Roman noir, très rythmé, on s'attache et on excuse quelque peu les errements de Ghost qui risque tout pour en sauver d'autres.
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Une lecture que j'ai choisie pour être plus légère que l'univers oppressant dans lequel m'avait plongé Sandrine Collette au fils de mes lectures.
Le roman est rythmé par le récit et le point de vue de Ghost et Glasses, tous deux à un tournant de leur vie. Ex junkie pour l'un, gangster pour l'autre, on partage leurs angoisses, leurs sentiments et leurs destins.
Pas vraiment de suspens ni de surprise dans ce polar mais une lecture agréable qui amène à s'attacher à ces deux protagonistes.
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