Le Capitaine Fracasse est un roman paru en 1863.
Noble sans le sou, le baron de Sigognac, fils autrefois d'une grande famille, aujourd'hui ruinée, a accepté de quitter son château en ruines pour intégrer une troupe de comédiens ambulants, pour les beaux yeux d'Isabelle, la jeune ingénue.
A la mort d'un des comédiens, il décide de reprendre le rôle de ce dernier et emprunte pour cela le pseudonyme de « Capitaine Fracasse ». La troupe fait aujourd'hui halte à Poitiers.
C'est alors que le duc de Vallombreuse, un seigneur de la cour du roi, fier et collectionneur de conquêtes, aperçoit Isabelle à sa fenêtre. Subjugué par sa beauté, il en fait aussitôt sa proie. Il use alors de ses abondants subsides pour glaner un maximum de renseignements à son sujet. Puis il s'introduit en sa loge, juste avant une représentation et se montre très entreprenant… Heureusement pour la jeune femme,
le capitaine Fracasse intervient, l'épée au poing et défie de Vallombreuse en duel le lendemain à l'aube. Or, ce dernier, croyant avoir affaire à un comédien, ne s'attend pas à devoir combattre un bretteur aguerri, qui le blesse en duel…
Certes, ce roman comporte quelques longueurs - comme dans les romans français du XIXème siècle - car à l'époque les romans paraissaient sous forme de feuilletons. Ces feuilletons proposés dans des revues (cf.
Alexandre Dumas, spécialiste du genre), était le moyen pour des auteurs payés à la page de faire durer le suspense et d'arrondir leurs fins de mois.
Mais au final, un roman dans lequel on retrouve les clichés des romans de cape et d'épée : la célébration de l'honneur, l'amour caricatural, la solidarité au sein de la troupe de comédiens et le hasard qui fait plutôt bien les choses …