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EAN : 9782080725103
Flammarion (30/11/-1)
3.81/5   106 notes
Résumé :
De belles mortes ressuscitent par amour : des portraits, des tapisseries, des momies s'animent soudain pour venir perturber - ou égayer - l'existence d'innocents jeunes gens ; les époques, les morts et les vivants communiquent mystérieusement.
Rêve ou réalité?
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La morte amoureuse comme -La cafetière-, est un récit fantastique de Théophile Gautier écrit au 19 ème siècle, il paraît dans le recueil intitulé -Contes fantastiques-.
J'avais envie de relire quelques-unes de ces histoires, c'est tout naturellement vers ce conte qui m'avait laissé un bon souvenir de lecture que je me suis dirigée.
Le narrateur, un prêtre, y raconte les souvenirs de la vie qu'il a mené en rêve, « toutes les nuits » précise-t-il, et ce pendant 3 ans. Il a commis l'irréparable, il est tombé amoureux. Chaste le jour, il mène une vie de débauché la nuit. le Malin s'est immiscé en lui, pense-t-il, lui qui a mis toute son énergie pour entretenir sa vocation d'ecclésiaste
Pourtant, un jour à l'église il voit une femme belle comme « une déesse ». La description qu'il en fait n'est pas celle de la Vierge Marie… Lors de cette cérémonie il est pourtant submergé par l'angoisse du désir qui l'envahit lui le prêtre de campagne. Il est fasciné, attiré comme un aimant, déchiré entre le devoir et l'amour. C'est un chant de sirène qu'il entend. Comme Ulysse il doit être pieds et poings liés. C'est le coup de foudre entre eux. La jeune femme semble mourir lors de la cérémonie pourtant. Il sera obsédé par cette apparition et n'aura de cesse de vouloir la retrouver mais cette femme existe-t-elle ? le reste du récit est un peu comme Roméo et Juliette, la Béatrice de l'enfer de Dante ? Cléopâtre ? Une femme vampire ? Une courtisane ? avec le surnaturel en prime. Cette femme est le visage de l'amour et de la séduction. Toutes les amantes mythiques sont convoquées.
On se demande si ce sont des visions chimériques ou un amour réel. Rêve ou réalité ?
C'est un récit empreint d'angoisse mais aussi de lyrisme et de mysticisme, le vocabulaire de la douleur, de la blessure à vif et du déchirement parsème le texte, celui du désespoir aussi. On y voit beaucoup d'actions aussi. le conte interroge également la vocation religieuse et le paganisme, l'amour impossible, la mort, la frontière entre le réel et le surnaturel. C'est un très beau conte.


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Je ne comptais pas lire ce livre. Je suis en plein journal intégral de Julien Green. Mais mon fils est descendu un soir et m'a tendu le livre en me disant: « Lis ça, Maman, j'ai vraiment bien aimé! ». Cela m'a fait plaisir. Une sorte de balbutiement d'un futur lecteur peut-être ? Bon, ce livre lui a été imposé pas sa prof de français, certes. Pour autant, il a aimé et a semblé vouloir entamer une bribe de conversation à son sujet en me le prêtant. Je n'ai pas voulu étouffer dans l'oeuf ces premiers élans spontanés de partage de lectures. Ça s'appelle être mère: j'ai donc lu Théophile Gautier pour mon fils. Ce qui m'a rappelé que, durant les quatre années qu'il passât au collège, j'ai absolument lu tous les livres qu'il devait lire. Pour vérifier qu'il les lisait, entre autres. J'ai cessé depuis qu'il est au lycée, le considérant assez autonome. Mais je suis un peu contente qu'il m'y incite encore.

Il s'agit donc de quatre nouvelles fantastiques, plutôt inégales en qualité.

Les deux premières nouvelles se ressemblent assez.

Les tapisseries et les tableaux plaisent décidément à l'auteur. Les personnages - des femmes surtout- en sortent et s'animent comme en des songes.

Ces deux premières nouvelles me font songer à une grande immaturité amoureuse : l'homme vit toujours en songe des amours secrètes et chastes, comme idéalisées. Les femmes sont belles et délicates. D'apparat, car jamais profondes et toujours uniquement aimées par un physique agréable, fragile et délicat.

L'aveu ne tarde jamais: soit la femme se livre, ou bien le narrateur, armé d'un grand courage, se dévoile sans crainte.

Ainsi, une jeune fille morte des suites d'un bal sort d'un portrait et revient danser la nuit avec le narrateur. Dans la nouvelle suivante, une marquise en costume d'Omphale sort d'une tapisserie, lui montre un sein et lui avoue son amour.

Dans chacune des nouvelles , l'amour est dépeint comme une force occulte et supérieure, presque diabolique tant la femme est enchanteresse, et à laquelle l'homme ne peut résister. Une sorte de mythe, en somme.

« La Morte Amoureuse », la plus longue nouvelle des quatre, est l'histoire d'un vieux prêtre qui se confie sur un amour de jeunesse, qu'il rencontra le jour même de son ordination.

Il tombe amoureux d'une jeune courtisane morte, puis ressuscitée, et en est tout à fait subjugué. Cette morte vient le hanter toutes les nuits.

Tandis que le jour, le jeune prêtre tient sa cure de campagne, la nuit il devient un gentilhomme beau et débauché, vivant à Venise. Cette double vie fait que bientôt, il croit être le seigneur vénitien et rêver toutes les nuits qu'il est curé. Il ne distingue plus le songe de la réalité, presque jusqu'à la folie.

J'ai aimé , dans « La morte amoureuse », le passage de l'ordination du prêtre, qui est comparé au mariage. le jeune prêtre marche vers l'hôtel avec l'envie ferme de dire « non », d'opposer un refus éclatant, mais il n'ose causer un scandale devant toute l'assemblée. Et il suppose que les jeunes femmes ressentent la même chose au moment de s'unir avec un mari dont elles ne veulent pas.

La dernière nouvelle est plus surprenante. Elle raconte comment un homme achète un pied momifié égyptien, celui d'une princesse, et l'utilise comme serre-papier sur son bureau. Dans cette nouvelle, l'auteur use d'une ironie appréciable, bien dosée.

Le n'est pas désagréable. C'est même très bien écrit. Très propre. Pour autant, les histoires fantastiques se ressemblent assez (toujours des femmes qui viennent hanter un homme la nuit, en ses songes), et n'ont rien de bien original ni même de recherché. Les chutes sont décevantes et comme bâclées, parfois.

Néanmoins, l'ensemble est convenable. C'est nettement moins bon que Maupassant, par exemple.

Mais je suis tout de même satisfaite d'avoir pris une heure pour lire ce recueil, parce qu'enfin, c'est de la littérature, comme il se doit.
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"La morte amoureuse" est l'un des plus beaux contes fantastiques de Théophile Gautier, peut-être parce qu'il met en scène un ecclésiastique - narrateur corrompu par l'amour charnel, tenté par la débauche nocturne de ses nuits rêvées, avant de se rendre compte qu'il s'agit de pire encore : " La grande courtisane Clarimonde est morte dernièrement à la suite d'une orgie qui a duré huit jours et huit nuits. Ç'a été quelque chose d'infernalement splendide." le pêché suprême est d'aimer une morte, une créature démoniaque au comportement vampirique. le style si riche, cependant fluide de Gautier s'attarde sur le corps pâle, sur la beauté froide et macabre d'une femme érigée en oeuvre d'art. L'essence du genre fantastique et par la même occasion un classique de notre littérature...
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Des nouvelles mêlant amour et fantastique. Et toutes plaisantes à lire. Je trouve que Théophile Gautier mériterait un plus grand succès et une plus grande reconnaissance. Son aptitude à mélanger parfaitement les genres et un vocabulaire riche font de ce recueil de nouvelles, un des meilleurs que j'ai lu jusqu'à présent.

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En cherchant du fantastique, je suis tombé sur une belle nouvelle de Théophile : La Morte amoureuse. Il eût pu l'intituler également le curé nécrophile ou le prêtre somnambule. Moins vendeur sans doute, mais plus précis. Cette lecture m'a évoqué le titre « Astrid » du grand groupe Odeurs, du punk-rock français de 1980 qui fouettait sacrément. Revenons au texte, Clarimonde la goule immonde est beaucoup plus belle et sympathique que le vieil abbé Sérapion qui a la constance du morpion pour sauver l'âme de Romuald. Si j'en crois la conclusion, Gautier se moque de la religion en feignant de l'appuyer : « Ne regardez jamais une femme, et marchez toujours les yeux fixés en terre, car, si chaste et si calme que vous soyez, il suffit d'une minute pour vous faire perdre l'éternité.»
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Vous me demandez, frère, si j’ai aimé ; oui. — C’est une histoire singulière et terrible, et, quoique j’aie soixante-six ans, j’ose à peine remuer la cendre de ce souvenir. Je ne veux rien vous refuser, mais je ne ferais pas à une âme moins éprouvée un pareil récit. Ce sont des événements si étranges, que je ne puis croire qu’ils me soient arrivés. J’ai été pendant plus de trois ans le jouet d’une illusion singulière et diabolique. Moi, pauvre prêtre de campagne, j’ai mené en rêve toutes les nuits (Dieu veuille que ce soit un rêve !) une vie de damné, une vie de mondain et de Sardanapale. Un seul regard trop plein de complaisance jeté sur une femme pensa causer la perte de mon âme ; mais enfin, avec l’aide de Dieu et de mon saint patron, je suis parvenu à chasser l’esprit malin qui s’était emparé de moi. Mon existence s’était compliquée d’une existence nocturne entièrement différente. Le jour, j’étais un prêtre du Seigneur, chaste, occupé de la prière et des choses saintes ; la nuit, dès que j’avais fermé les yeux, je devenais un jeune seigneur, fin connaisseur en femmes, en chiens et en chevaux, jouant aux dés, buvant et blasphémant ; et lorsqu’au lever de l’aube je me réveillais, il me semblait au contraire que je m’endormais et que je rêvais que j’étais prêtre. De cette vie somnambulique il m’est resté des souvenirs d’objets et de mots dont je ne puis pas me défendre, et, quoique je ne sois jamais sorti des murs de mon presbytère, on dirait plutôt, à m’entendre, un homme ayant usé de tout et revenu du monde, qui est entré en religion et qui veut finir dans le sein de Dieu des jours trop agités, qu’un humble séminariste qui a vieilli dans une cure ignorée, au fond d’un bois et sans aucun rapport avec les choses du siècle.

Oui, j’ai aimé comme personne au monde n’a aimé, d’un amour insensé et furieux, si violent que je suis étonné qu’il n’ait pas fait éclater mon cœur. Ah ! quelles nuits ! quelles nuits !
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Oh ! comme elle était belle ! Les plus grands peintres, lorsque, poursuivant dans le ciel la beauté idéale, ils ont rapporté sur la terre le divin portrait de la Madone, n'approchent même pas de cette fabuleuse réalité. Ni les vers du poète ni la palette du peintre n'en peuvent donner une idée. Elle était assez grande, avec une taille et un port de déesse ; ses cheveux, d'un blond doux, se séparaient sur le haut de sa tête et coulaient sur ses tempes comme deux fleuves d'or ; on aurait dit une reine avec son diadème ; son front, d’une blancheur bleuâtre et transparente, s'étendait large et serein sur les arcs de deux cils presque bruns, singularité qui ajoutait encore à l'effet de prunelles vert de mer d'une vivacité et d'un éclat insoutenables. Quels yeux ! avec un éclair ils décidaient de la destinée d'un homme ; ils avaient une vie, une limpidité, une ardeur, une humidité brillante que je n'ai jamais vues à un œil humain ; il s'en échappait des rayons pareils à des flèches et que je voyais distinctement aboutir à mon cœur. Je ne sais si la flamme qui les illuminait venait du ciel ou de l'enfer, mais à coup sûr elle venait de l'un ou de l'autre. Cette femme était un ange ou un démon, et peut-être tous les deux ; elle ne sortait certainement pas du flanc d'Ève, la mère commune. Des dents du plus bel orient scintillaient dans son rouge sourire, et de petites fossettes se creusaient à chaque inflexion de sa bouche dans le satin rose de ses adorables joues. Pour son nez, il était d'une finesse et d'une fierté toute royale, et décelait la plus noble origine. Des luisants d'agate jouaient sur la peau unie et lustrée de ses épaules à demi découvertes, et des rangs de grosses perles blondes, d'un ton presque semblable à son cou, lui descendaient sur la poitrine. De temps en temps elle redressait sa tête avec un mouvement onduleux de couleuvre ou de paon qui se rengorge, et imprimait un léger frisson à la haute fraise brodée à jour qui l'entourait comme un treillis d'argent.
Elle portait une robe de velours nacarat, et de ses larges manches doublées d'hermine sortaient des mains patriciennes d'une délicatesse infinie, aux doigts longs et potelés, et d'une si idéale transparence qu'ils laissaient passer le jour comme ceux de l'Aurore.
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"Si tu veux être à moi, je te ferai plus heureux que Dieu
lui-même dans son paradis; les anges te jalouseront.
Déchire ce funèbre linceul où tu vas t'envelopper; je suis
la beauté, je suis la jeunesse, je suis la vie ; viens à moi,
nous serons l'amour...
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« Si tu veux être à moi, je te ferai plus heureux que Dieu lui-même dans son paradis ; les anges te jalouseront. Déchire ce funèbre linceul où tu vas t’envelopper ; je suis la beauté, je suis la jeunesse, je suis la vie ; viens à moi, nous serons l’amour. Que pourrait t’offrir Jéhovah pour compensation ? Notre existence coulera comme un rêve et ne sera qu’un baiser éternel.
« Répands le vin de ce calice, et tu es libre. Je t’emmènerai vers les îles inconnues ; tu dormiras sur mon sein, dans un lit d’or massif et sous un pavillon d’argent ; car je t’aime et je veux te prendre à ton Dieu, devant qui tant de nobles cœurs répandent des flots d’amour qui n’arrivent pas jusqu’à lui. »
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[Une nuit de Cléopâtre]
De la prunelle enflammée de ce ciel de bronze il n’est pas encore tombé une seule larme sur la désolation de cette terre; c’est un grand couvercle de tombeau, un dôme de nécropole, un ciel mort et desséché comme les momies qu’il recouvre; il pèse sur mes épaules comme un manteau trop lourd; il me gêne et m’inquiète; il me semble que je ne pourrais me lever toute droite sans m’y heurter le front; et puis, ce pays est vraiment un pays effrayant; tout y est sombre, énigmatique, incompréhensible !
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Videos de Théophile Gautier (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théophile Gautier
En 1834, Balzac imagine et commande une canne somptueuse à l'orfèvre parisien le Cointe. La « pomme » en or, finement ciselée des armoiries des Balzac d'Entraigues, qui n'ont aucun lien avec l'écrivain, est ornée d'une constellation de turquoises, offertes par sa bien-aimée Mme Hanska. Cette canne est excessive en tout, et très vite, elle fait sensation parmi journalistes et caricaturistes. C'est la signature excentrique de l'écrivain, la preuve visible et provocante de son énergie et de sa liberté, imposant sa prestance au milieu de la société des écrivains. Pour Charlotte Constant et Delphine de Girardin, amies De Balzac, la canne est investie d'un pouvoir magique…
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Jean-Didier Wagneur
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Vagabondir
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Projet d'éventail : l'apothéose De Balzac Grandville, dessinateur, entre 1835 et 1836 Maison de Balzac, BAL 1990.1 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
La canne De Balzac Orfèvre le Cointe, 1834 Maison de Balzac, BAL 186 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1662 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
La pâtisserie Gloppe, avenue des Champs-Elysées Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1733 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Balzac à la canne Illustration pour Courtine, Balzac à table, Paris, Robert Laffont, 1976 Maison de Balzac, B2290 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac, croquis d'après nature Théophile Gautier, 1830 Maison de Balzac, BAL 333 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Portrait-charge de Balzac Jean Pierre Dantan, sculpteur, 1835 Maison de Balzac, BAL 972 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Honoré de Balzac Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 252 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac en canne Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 253 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Comtesse Charlotte von Hardenberg Johann Heinrich Schroeder (Boris Wilnitsky) Droits réservés
Delphine Gay (Portrait de Delphine de Girardin) Louis Hersent, 1824 Musée de l'Histoire de France © Palais de Versailles, RF 481
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