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EAN : 9782354770372
Editions Céléphaïs (01/05/2014)
3.86/5   7 notes
Résumé :
Paris, printemps 1864.
Antoine Lefort, le baron d'industrie de la Seconde République triomphante, assiste à la première des Misérables à l'Opéra Le Pelletier avec son collaborateur, le jeune Clément Ader, lorsque frappe Bel Ange, une mystérieuse anarchiste au fouet d'acier.
L'intervention du Baron noir sauve in extremis le Président Bonaparte et son épouse, mais le complot ne fait que commencer.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Après le départ de leurs camarades de lutte pour les terres prétendument plus vertes de la littérature blanche, Johan Heliot et Xavier Mauméjean se sont retrouvé bien seuls à défendre la cause perdue du steampunk français et ils se sont battus longtemps contre des moulins à vent… Mais il a bien fait de persister, car aujourd'hui de nouveaux auteurs sont venus prendre la relève ! Olivier Gechter nous offre ainsi un réjouissant roman-feuilleton populaire (qui pourrait facilement devenir une web-série populaire ^^), prenant la forme d'un comic steampunk empruntant Batman et à Ironman… Alerte Supracoolitude : Antoine Lefort est Bruce Wayne, Clément Ader est Dick Grayson, Albert l'ancien légionnaire est Alfred le majordome, Louis Guillaume Perreaux est l'inventeur Lucius Fox, Eugène Schneider est Earle le rival milliardaire, le commissaire Melun est le commissaire Gordon, et je vous laisse le plaisir de découvrir les alter egos du Pingouin, de Catwoman, de Bane et de Ra's al Ghul ^^


Episode 2 : Bel-Ange
Paris, 1864. La France est la 1ère puissance mondiale : elle n'a pas perdu Indes et Canada après la Guerre de Sept Ans, elle s'est relevé de la mort de Napoléon lors de la Bataille d'Austerlitz, elle est sortie plus forte des guerres de succession entre Fouché et Talleyrand… C'est sous la présidence de François Arago qu'elle s'est mise sur les rails de l'avenir, et c'est sous la présidence de Louis Napoléon Bonaparte qu'elle connaît paix et prospérité...
Le tout Paris réuni à l'Opéra le Peletier est victime d'un odieux attentat terroriste, mais pire encore celui-ci n'est qu'un écran de fumée destiné à mieux dissimuler les assassins de la famille présidentielle… Malgré l'esprit de sacrifice des gardes républicains, Louis Napoléon Bonaparte ne doit la vie sauve qu'à l'intervention providentielle du Baron Noir… Les opposants au régime ne désarment pas pour autant, car ils sont persuadés qu'appartenir au camp de la justice ! Une lutte terrible s'engage entre l'ordre établi et le chaos de la miséricorde, et au final le justicier milliardaire partisan de la réforme ne sait plus à quel saint se vouer quant il fait face à une rebelle prolétarienne partisane de la révolution : entre la ville de Paris et la mort venue du ciel, entre la France et le Grand Soir il n'y a désormais plus que le Baron Noir !
Dans cet épisode notre Batman steampunk mâtinée d'Ironman steampunk est ainsi confronté aux alter egos de Catwoman et de Bane travaillant conjointement pour un mystérieux commanditaire en col blanc. Avatar d'Hugo Strange ou avatar de Ra's al Ghul ? Mon coeur a balancé et j'ai été déçu par le résultat du whodunit, mais qu'importe puisque tout le reste relève de la supracoolitude qui n'a nul besoin de profondeur et de style pour être plaisante !

C'est simple et linéaire, mais direct et efficace. Nous seulement on retrouve le plaisir ineffable de la ligne droite, mais c'est aussi bien maîtrisé comme le prouvent les appendices historico-uchroniques pleins de malice… Humour, action et érudition (ah ça, dans ce tome-là j'en ai appris sur les opéras parisiens et le monde du spectacle dixneuvièmiste, Engels et Bakounine ^^)
: on est plus dans la novella que dans le roman, mais cela remplit parfaitement son office d'épisode pilote d'une série que j'espère très longue, et je gage que les connaisseurs apprécieront la coolitude voire la supracooltitude du truc… Gotham possède le Chevalier Noir, mais Paris possède désormais le Baron Noir : le steampunk hexagonal vaincra ! Vive la République, et vive la France !!!
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J'avais beaucoup aimé le premier opus des aventures du Baron Noir, aussi, quand j'ai entendu que le tome 2 sortait pour le festival de Zone Franche, je n'ai pas hésité et je n'ai pas été déçue par cette lecture.



On reprend les ingrédients qui faisaient le charme du premier tome : une action menée tambour battant dans le Paris des années 1860, une touche de steampunk, des personnages hauts en couleur et une pointe d'humour.



J'ai bien aimé l'intrigue de ce tome, que j'ai trouvé légèrement plus complexe et ambitieuse (même si j'avais vu venir une révélation concernant l'un des personnages dès le début). Sans être révolutionnaire, l'histoire fonctionne parfaitement, et se conclut par un final tout à fait explosif. Personnellement, je n'ai pas boudé mon plaisir.



J'apprécie aussi les petits détails historiques qui émaillent l'histoire, et qui m'ont rappelé les livres de Pierre Pevel (notamment la trilogie des lames du Cardinal). On se distrait, on s'instruit, que demander de plus, à part un troisième volet ?



En conclusion : un bon moment de lecture dans un Paris steampunk, vivement la suite.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Dès les premières phrases, j'ai adhéré à l'ambiance. Bien sûr, quand les héros discutent des problèmes de circulation dans Paris et qu'ils envisagent une circulation aérienne avec aménagement des toits en point d'accès, je n'ai pu m'empêcher de penser à Albert Robida (1848 - 1926). Cet écrivain étant pour moi une référence de l'anticipation de la fin du XIXe, c'est un compliment pour Olivier Gechter que son texte m'amène cette pensée. L'ambiance est sympa, le récit rondement mené. Un seul point m'a gêné : L'identité réel de l'héroïne m'a paru évident. Alors que le Baron noir n'est même pas un doute... Les personnes ont un vrai caractère, sont bien décrits et bien amenés.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Une lecture sympathique à propos d'un super-héros Napoléonien dans un Paris Steampunk. Très plaisant à lire mais pour un lecteur de comics comme moi, je n'ai pu m'empêcher de trouver de nombreuses similitudes et d'inspirations venus d'ailleurs dans ce mélange entre le Chevalier Noir et l'Homme de Fer.
Sympathique donc mais on (moi en tout cas) aurait apprécié plus d'originalité pour le différencier d'un "Gotham by Gaslight".
Néanmoins, je le recommande aux jeunes lecteurs amateurs de comics et de super-héros qui chercheraient une lecture différente.
Lien : http://latannieredelork.free..
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Une lecture détente qui aurait pu avoir plus d'impact avec un développement plus adapté et un style plus mûr.
Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Si monsieur Perreaux est moitié aussi génial qu’il est fou, la gloire lui est assurée. J’ai eu l’impression d’être mis en présence du fantôme de Léonard de Vinci, à la barbe près.
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Avec Nathalie Besson, Antoine Drouart, Olivier Gechter Modération : Marion Cuny
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