La guerre tuait les gens. C'était la vie.
Perdu sur le bord de la route, heureux dans ma retraite,
Loin des ennuis que j’avais du temps où j’étais hors-la-loi.
Personne ne peut m’attraper, ni même me prendre ma tête.
Je suis le rusé renégat et mes soucis sont derrière moi.
Pour le Faucheur, le monde était un endroit remarquablement simple. Un homme n'avait qu'à gagner assez pour se remplir le ventre, construire une maison pour se garder du froid, et survivre le plus longtemps possible avant que la mort ne le rattrape. Après, il n'en restait que de la viande à asticots. C'était les règles de base.
Le Moïdart sait que la peur est essentielle pour contrôler les masses. Alors, il trouve des moyens pervers de la nourrir...
On dit que la guerre dévoile ce qu'il y a de meilleur, mais aussi de pire en l'homme.
Tostig n'avait pas d'âme et il s'était entouré d'homme à son image.
Tu penses que le mal corrompt les gens en disant: "Viens avec moi. Je te transformerai en tueur sans pitié et je damnerai ton âme pour l'éternité" ? Le mal corrompt, Bael, en nous promettant ce que l'on désire et en nous disant que c'est bien.
(Le Cavalier de l'Orage)
Ce n'est jamais le péché en soi qui compte, mais le poids que les hommes y mettent.
Le ciel nocturne était éclairé par les flammes ; de la fumée noire tourbillonnait dans toute la vallée. La ville de Shelsans se consumait petit à petit. Il n'y avait plus de cris à présent, plus de gémissements et plus personne ne suppliait. Deux mille hérétiques avaient été tués, la plupart à l'épée ou à la masse, mais une bonne partie des autres avaient été purifiés par le feu.