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Waylander tome 2 sur 4

Alain Névant (Traducteur)
EAN : 9782914370943
351 pages
Bragelonne (27/11/2004)
4.19/5   585 notes
Résumé :
Il venait d'un enfer de souffrance et entra dans un monde de mort. Dans les monts de Skeln, Dakeyras l'homme des bois et sa ravissante fille Miriel vivent dans la solitude et l'harmonie. Ils ne savent pas qu'un groupe de guerriers sanguinaires rôde dans les montagnes. Des hommes qui n'ont jamais connu la défaite, pour qui la vengeance et la torture sont comme la viande et la boisson. Pour dix mille pièces d'or, ils sont prêts à tuer l'homme des bois. Ces combattants... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Un classique, mais un basique, le retour.

Cinquième tome du cycle, écrit après la Quête des héros perdus mais second dans l'ordre chronologique, il fait suite à Waylander.

Dans l'épisode précédent, Waylander a retrouvé l'armure de bronze disparue et l'a rendue au peuple Drenaï le libérant des excès meurtriers des envahisseurs vagrians. Mais il a aussi tué Niallad, le fils du roi Orien et fait une rencontre amoureuse.

L'histoire se déroule 10 ans plus tard. Son amour, Daynal est morte depuis 5 ans, l'une de ses filles adoptives, Krylla est partie avec son mari et il reste avec Miriel, son autre fille, une jeune femme de 18 ans, forte, indépendante et entraînée par les meilleurs, vivant chichement mais en paix.
J'avais écrit dans Waylander Que Gemmell ne s'embarrassait pas de personnages secondaires féminins fort. Et bien avec Miriel, il a réparé cette erreur.

Un contrat a été déposé à la guilde des assassins sur la tête de Waylander. Mais qui est en mesure de se s'opposer au plus grand assassin que Drenaï ait jamais produit ? Et pourquoi ce contrat ?
Celui qui l'a lancé va enclencher une série d'événements qui va amener Waylander, sa fille et une petite troupe à s'engager dans les conflits opposant Ventrians, Gothires, Sathulis, Nadir et bien sûr Drenaï.

Le roman se laisse lire. On est habitué au style Gemmell, fluide, simple, mais justement, l'histoire est elle aussi linéaire et simple. On aura bien quelques révélations sur l'avenir et le devenir de futures légendes, on aura notre petit siège et notre défense héroïque, nos scènes de batailles, mais comme pour le tome précédent (dans l'ordre d'écriture), il manque ce petit quelque chose qui transforme un sympathique roman (car cet opus reste agréable à lire) en incontournable comme Drenaï - Légende.
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Mieux, beaucoup mieux. Voilà les premiers mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à ce second tome en comparaison du premier qui n'avait pas réussi à me convaincre. On a ici je trouve un texte bien mieux structuré, moins prévisible et avec des personnages un peu plus consistants que ceux qui nous avaient été présentés lors du premier tome.

Vous l'aurez compris j'ai bien plus apprécié ce second tome de Waylander que je prendrai plaisir à retrouver dans le prochain tome. Nous retrouvons l'assassin bien des années après la fin du premier tome, le monde à changer et Dakeyras vit depuis des années isolées en montagne et compagnie de sa fille Miriel faisant encore le deuil de sa femme qui les a quitté quelques années plus tôt lors d'un malheureux accident. Cependant l'ancien assassin va être obligé de renouer avec son passé quand une sa tête sera remise à prix pour 10 000 pièces d'or, or si le vieil assassin perd peu à peu des forces bien que restant redoutable sa fille Miriel elle est dans la fleur de l'âge et bien décidé à vendre chèrement sa peau et celle de son père maniant l'arc et l'épée grâce à l'enseignement de ce dernier.

J'ai dans l'ensemble passé un très agréable moment à la lecture de ce second tome, le personnage de Miriel est intéressant bien que je me serais bien passé du triangle amoureux lors de ce tome surtout en vue de la fin, les passages de combat sont bien réalisé et le tout bien plus prenant que lors du premier tome. de la magie, des combats réussis, quelques personnages sympathiques, une intrigue simple mais prenante, je n'en demandais pas plus pour ce second tome qui rattrape ma très grosse déception du premier tome. Je suis désormais curieux de lire le dernier tome consacré à Waylander que je lirai très probablement d'ici la fin de l'année.
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Que de chemin parcouru depuis l'assez moyen "Waylander" écrit en 1986. Car 6 ans plus tard, DG nous livre un 2e opus de bien meilleure facture. On retrouve avec joie l'écriture et la narration très cinématographiques de l'auteur. Stylistiquement DG a fait de beaux progrès en quelques années : le rythme est plus posé, les descriptions venant s'intercaler entre actions et palabres, permettant de mieux mettre en valeur le cadre de l'histoire, de mieux affirmer les différentes thématiques du roman, et de davantage s'attarder sur la psychologie des personnages y compris secondaires.
Et suivant une tradition bien classique le livre est divisé en 3 parties : présentation, préparation, baston

* La 1ère partie prend la forme d'un western médiéval de la plus belle eau :
Dans une chasse à l'homme qui ne dit pas son nom, l'arbalète à 2 temps remplace le six-coups et on retrouve sans peine l'ambiance des westerns spaghettis avec cette bande d'assassins venue se frotter à un despérado plus redoutable qu'eux. Nous avons donc des palabres volontiers sergioléonesques qui s'intercalent entre embuscades et contre embuscades.
L'atmosphère à la fois montagnarde et forestière de cette partie du roman est très bien rendue et renvoie à moult westerns. Mais il ne s'agit là que de la mise en place nous présentant les protagonistes de l'histoire et leurs personnalités.

* La 2e partie est un road-movie d'héroic fantasy que n'aurait pas renié le fondateur du genre R. E. Howard !
Gemmell est l'un des héritiers d'Howard, n'en déplaisent à ceux qui le catégorisent en auteur bourrin pour lecteurs bourrins. le chien sans nom fait-il référence à celui de "Mad Max 2" ou à celui du cultissime "Au-delà de la Rivière Noire" ?
On retrouve donc :
- les magos sans scrupules qui ourdissent dans l'ombre des complots contre les nations pour devenir maîtres du monde (remplacez sorciers par banksters ou un managkiller et d'un coup vous ne verrez plus la Sword & Sorcery du même oeil…)
- des arts sombres mélangeant nécromancie, démonologie, pouvoirs de suggestion mêlant hypnotisme et télépathie
- des nobles pleins de morgue, lâches ou courageux, loyaux au traîtres, dupes ou complices des magos psychos
- l'horreur lovecratienne qui garde un trésor fabuleux mais maléfique dans un temple perdu au fin fond de nulle part…
Les ennemis deviennent des amis et vice-versa… bref les survivants du 1er acte forment une fellowship of the crossbow assez bigarrée, chacun ayant ses propres raisons de suivre le Dragon de l'Ombre vers le Nord dans sa quête de vengeance.
Tandis que Waylander traverse les magnifiques mais fort dangereux paysages du pays sathuli, les vilains avancent leurs pions et les héros progressent vers les lieux d'un nouveau chapitre de l'affrontement entre le Bien et le Mal.

* La 3e partie est plus complexe et lève le voile sur pas mal d'éléments de l'univers drenaï :
On suit en parallèle le combat pour leur survie de la tribu du Loups et la quête de vengeance de Waylander à Gulgothir. Nous retrouvons donc encore une fois un background d'invasion (Drenaï delenda est !) et un siège désespéré, cette fois-ci entre de vaillants résistants nadirs et une armée gothire supérieure en nombre et prête à tout pour éradiquer ces derniers. DG n'a pas du être satisfait du résultat, puisque cette partie sera reprise et améliorée dans "La Légende de Marche-Mort".
Les discutions entre Kesa Khan et Dardalion nous relèvent le passé et l'avenir de Drenaï :
- plus de doute possible, nous sommes dans un univers post-apocalyptique qui en 2000 ans a oublié le monde de l'Avant
- derrière toutes les conspirations et toutes les invasions, il y a la figure de l'Unificateur (cette concurrence entre voyants essayant de tirer avantage des avenirs possibles rappelle de grands moments de SF)
Cela ne m'avait jamais frappé jusque là, mais l'un des leitmotivs gemmelliens c'est l'inclusion d'éléments horrifiques dans ses récits d'héroïc fantasy : lycanthropes, vampires, hommes-bêtes, démons multiformes, 1 ou 2 trucs antédiluviens.
Mais Gemmell a modernisé la formule howardienne car il s'inspire davantage de Clive Barker que d'H. P. Lovecraft. Brett Weeks agit exactement de même avec les aspects horrifiques de son "Ange de la Nuit", encore un bon point pour lui.

Pour le reste, on notera une orientation Sword & Sorcery assez marquée à bien des niveaux et une fin assez ouverte ! Certains parleront d'auteur moyen qui se contente de recycler ad vitam eternam ses thèmes fétiches, d'autres verrons un auteur qui livre après livre a posé les pierres de son imaginaire, quitte à reprendre ce dont il n'a pas été satisfait. de même les échos du grand chant gemmellien sont bels et bien là : Senta et Angel sont un dédoublement de la figure d'Ananaïs / Masque Noir ("Le Roi sur le Seuil") appelés à devenir le gladiateur doctore Rage ("Le Faucon de Minuit").

Passons maintenant aux points négatifs :
- stylistiquement c'est encore perfectible (qques transitions bancales / dialogues faciles / descriptions rapides…)
- one-shot oblige tous les personnages ne sont pas aussi approfondis ou aussi correctement traités qu'ils auraient pu l'être
- one-shot oblige on sent ici ou là des trucs pas explicites :
Pourquoi la fellowship of the crossbow se sépare à la frontière Drenaï ? J'avoue ne pas trop avoir compris Dakeyras.
On sent des trous dans l'histoire du sorcier maléfique, comme s'il manquait son point of view pour tout comprendre.
La biographie de Karnak n'est pas claire, malgré les liens entre Waylander I et II on ne sait pas trop où DG veut en venir (il est nommé Seigneur Protecteur comme les dictateurs durant les guerres civiles anglaises, ce n'est pas un hasard !)
Sorcellerie malveillante ? Technologie bienveillante ? le Cristal magique aurait mérité plus d'explications (Sipstrassi ?)

- et en incorrigible romantique, DG nous présente les coups de foudre d'un triangle amoureux partagé entre une midinette, un bretteur dilettante et un vieil ours (néanmoins les questions liés à la sexualité sont traitées de manière pudique mais non pudibonde : DG nous livre quelques passages érotiques exempt de tout voyeurisme qui ont le grand mérite de trancher avec tous ces cycles à rallonge qui n'en finissent plus de blablater sur le grand amour mais incapables d'écrire une seul ligne sur le moindre contact charnel)
- l'affrontement final, censément être l'apothéose du roman, est un peu torché quand même…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Après avoir sauvé Drenaï, Waylander s'était mis au vert, avec femme et enfants. Mais désormais veuf et désespéré, l'ancien assassin va devoir reprendre du service lorsqu'un commanditaire mystérieux met sa tête à prix.

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Ohhhh, je pensais être déçu, mais pas du tout ! Je suis très content de cette lecture !!! Alors, certes, au début je me suis demandé si tout ça ne sentait pas un peu le réchauffé et la situation ad hoc. Mais à partir du moment où l'on comprend qui (et pourquoi) a mis la tête de notre héros à prix, le bouquin devient tout simplement génial. On passe de traque en forêt, ambiance tendue et stressante, à conflit stellaires entre sorciers, shamans et prêtres guerriers, sans oublier les trahisons et complots géo politiques, et les habituelles batailles rangées, causes désespérées, sauvetages in extremis et missions d'infiltrations, camouflage et "coucou c'est moi".
Et même si certains passages sont un peu nébuleux ou faciles (la circulation monde des vivants / des esprits est un poil too much easy pour les non initiés, je trouve), on ne peut pas lâcher le bouquin tant que l'on n'en connaîtra pas la fin.
Tous les personnages, même les plus vils, sont bien trouvés, traités et dépeints. L'intrigue est riche en rebondissements et détails qui plairont aux fans ou aux lecteurs du cycle.
Les dialogues sont toujours aussi excellents, et certaines tirades magistrales.

Bref, un très bon moment avec ce second tome, et qu'une seule envie, savoir où Gemmell nous mènera avec son troisième tome.
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Quelques années après le tome précédent (dans l'ordre chronologique : Waylander I). Dans le monde de Drenaï, Waylander est devenu un vieux guerrier qui se recueille chaque jour sur la tombe de sa femme, morte, cinq ans plus tôt. Il vit dans un lieu reculé avec sa fille Miriel qui a appris à se battre auprès de son père, alors que son autre fille s'est mariée et est partie.

Mais un contrat a été lancé sur la tête de Waylander, et des tueurs plus impitoyables les uns que les autres sont envoyés à ses trousses. Il retrouve de vieux compagnons de combats, moins alertes qu'autrefois — la figue du héros fatigué est récurrente chez l'auteur — cependant Waylander n'est pas du genre à fuir. Il se met lui-même en chasse pour découvrir qui veut sa mort.

Ce tome est nettement plus réussi que Waylander I : plus d'entrain, plus de personnages attachants (ou mieux travaillés ?) et de meilleures interactions entre eux. La situation géopolitique exposée est complexe ; elle influence lourdement les protagonistes et le lecteur se demande comment cela va se terminer. Les dirigeants de chaque peuple dévoilent une face sombre et un visage humain, les rendant plus intéressants.

L'univers est déjà connu : des peuples inspirés de l'Europe médiévale, des tribus évoquant les steppes d'Asie et un pays créé sur le modèle de la Chine. On retrouve cette magie inspirée des chamans, des monstres de l'au-delà appelé Vide, ainsi qu'un territoire franchement effrayant où se déroulera une bataille épique (car il y a toujours une bataille épique chez Gemmell, avec des guerriers tuant cinq adversaires en un seul coup d'épée et abattant des monstres trois fois plus grands qu'eux en une chiquenaude… j'exagère à peine). de l'action, des héros qui doutent puis se surpassent, des sacrifices. du Gemmell comme on l'attend.

On est ici dans la Fantasy ultra-classique avec un schéma connu, mais plaisante à lire grâce à une plume fluide, et c'est déjà beaucoup. Ce n'est pas le livre de l'année, mais un bon moment de détente et d'évasion.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Tu crois qu’une femme ne peut pas se servir de ces armes ?
— Bien sûr que si. Si tu voyais ma Shia – couteau, épée, hache. Mais ce n’est pas naturel. C’est aux hommes de faire la guerre, pour l’honneur et la gloire.
— Et la mort, fit-elle remarquer.
— Oui, la mort. C’est pour cela qu’il faut protéger les femmes. Beaucoup de bébés doivent naître pour remplacer les guerriers tombés au combat.
— Il vaudrait peut-être mieux arrêter de faire la guerre.
— Bah ! Comme toujours, il est inutile
de parler aux femmes. Elles ne comprennent rien.
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Il ne sert à rien de s'inquiéter pour des choses qu'on ne peut contrôler.
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L'esprit est immortel. Il aime la lumière, il vénère la beauté et l'acte de la pensée. Il a l'éternité pour en jouir, et le temps pour la contempler. Mais la chair, elle, est ténébreuse. Car la chair sait qu'elle n'a que peu de temps à vivre. Face au temps de l'esprit, la vie de la chair est un éclair. Elle a donc très peu de temps pour connaître le plaisir et goûter la richesse de la vie; le désir, l'avidité, l'envie. Elle veut tout essayer, et rien ne lui importe que sa propre existence.
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Elle demandait le sacrifice d’une centaine d’enfants. Apparemment, c’est le prix à payer pour obtenir l’aide des démons. Karnak jura.
— Si nous perdons, il y aura bien plus qu’une centaine d’enfants qui souffriront. Dans les dix mille, à mon avis.
— Vous voulez que je retourne la voir ?
— Bien sûr que non ! Bon sang, pourquoi est-ce que l’ennemi a toujours plus de pouvoirs à sa disposition ? Je suis sûr que le roi ventrian ne réfléchirait pas deux minutes avant de sacrifier quelques marmots.
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- Je présume qu'il y a également une grosse récompense pour quiconque aurait des informations sur l'endroit où je me trouve, suggéra Dakeyras d'une voix douce.
- Très certainement, répliqua Ralis, mais il faut être courageux pour trahir Waylander le Tueur.
- Es-tu courageux ?
Les mots avaient été prononcés gentiment, mais le sous-entendu était tel que le vieil homme sentit son estomac se nouer d'un coup.
- J'ai plus de cran que de raison, admit Ralis en soutenant le regard sombre de l'homme.
Waylander sourit.
- Et c'est ainsi qu'il devrait en être pour tout le monde, répondit-il.
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