AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 377 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très bel aristocrate pur jus et une inspectrice pas terrible, fagotée comme un sac, et aux manières mal dégrossies, font équipe pour résoudre des crimes dans cette série qui compte une vingtaine de titres.
Profitant de l'été, je relis avec un énorme plaisir les romans policiers d'Elizabeth George, lesquels se passent en Angleterre.
Dans ce volume, un prêtre décède après avoir mangé un plat préparé par une paroissienne, accident ou empoisonnement volontaire ?
Cette enquête est assez noire et mélancolique et le cadre est inhabituel, puisque tout se déroule très loin de Londres, dans un petit village du nord de l'Angleterre, en automne, sous la neige.
L'inspecteur ne viendra enquêter que bien après les faits, car un de ses amis s'était rendu en vacances dans la région et voulait rendre visite à ce prêtre rencontré à Londres des mois plus tôt.
Les enfants sont au coeur de cette histoire, que ce soit ceux qu'on n'arrive pas à avoir, ceux qu'on a perdus, ceux qui sont là et qui causent de petits et gros soucis….
Un roman à lire bien emmitouflé sous une couette, devant une cheminée qui flambe, un chocolat chaud à portée de main, car l'ambiance est sombre, froide, humide, voire glacée, tout comme le moral de plusieurs des protagonistes.
Commenter  J’apprécie          390
A défaut de connaitre la traduction de 'cozy mystery' en français, je vais dire que c'est un polar peinard - et sympathique - qu'Elisabeth George nous livre là !

On est dans la campagne anglaise, sous la neige et dans la grisaille, pour enquêter sur l'empoisonnement accidentel du prêtre de la paroisse. C'est l'inspecteur-dandy Linley, personnage apparemment récurrent d'Elisabeth George, qui s'y colle, aidé par un couple de ses amis dans la tourmente et par son équipe de ronchons londoniens.

Comme le titre l'indique, il est beaucoup question de mal d'enfant dans cette histoire : ceux qu'on ne peut pas avoir, ceux qu'on a et qui compliquent la vie, ceux qui ne se comportent pas comme on voudrait, et même ceux qui souffrent parce qu'ils ne comprennent pas le monde...

C'est bien mené, surprenant, assez juste psychologiquement. Bref, même quand on est en mal d'enfant, il y a là de quoi passer un très bon moment !
Commenter  J’apprécie          310
Un bon polar avec tous les ingrédients réunis : suspens, fausses pistes et psychologie intéressante de tous les personnages mêmes ceux qui sont secondaires.
L'écriture fluide d'Elizabeth George nous permet de tourner les pages encore et encore.
Un moment de lecture des plus agréables.
Commenter  J’apprécie          240
Il y a très longtemps que je n'ai lu de roman d'Elizabeth George et pourtant j'apprécie particulièrement le duo formé par Thomas Lynley et Barbara Havers. Comme mon été a été en bonne partie anglo-saxon, j'ai eu envie de les retrouver (et d'ajouter un titre #alassautdespavés). J'ai donc lu ce livre début août.

Quel plaisir de retrouver cette romancière ! Bon, la lecture n'était pas tout à fait de saison parce que ça commence en novembre sous une pluie battante à Londres, ça continue en plein hiver dans la campagne anglaise (Lancashire) par un froid mordant et la scène finale en pleine tempête de neige était bien glaçante. Cette histoire d'empoisonnement apparemment accidentel amène Simon Saint James à faire reprendre l'enquête par son ami Thomas Lynley et Elizabeth George à évoquer les questions de maternité, de filiation, de paternité aussi. On entre aussi dans les secrets d'un village anglais, où le pub est le lieu de rencontres et de racontars sur tout et tout le monde, dans une région où les sorcières et les pasteurs se disputent se ont disputé le territoire spirituel. On y croise aussi une bande d'ados dont les hormones en croissance ne sont absolument pas perturbées par le froid ambiant. Comme à chaque fois chez Elizabeth George, la toile de fond sociale, les relations interpersonnelles, la psychologie des personnages sont aussi importantes que l'enquête et les recherches minutieuses pour trouver la clé de l'énigme. Elle est assez maligne pour nous laisser deviner cette clé mais elle a réussi à semer le doute dans notre esprit en nous emmenant sur une fausse piste fabriquée par un personnage peu sympathique et en créant des scènes percutantes de réalisme, voire crues.

Dans cette enquête, Barbara Havers n'est pas très présente : elle est en vacances, en train deretaper le pavillon familial pour le mettre en vente, afin de payer les frais de pension de sa mère qu'elle a dû placer. Mais quitter sa banlieue pourrie lui fait un peu peur et elle est heureuse d'être distraite de ses soucis pour aider Lynley en faisant des recherches en Cornouailles. Et bien sûr, les couples formés par Simon et Deborah Saint James, Thomas Lynley et Helen Clyde évoluent tout en subtilité et cela fait, outre l'humour de certains dialogues et situations, du plaisir de lecture intact après tant d'années !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          200
Comment se fait-il que Thomas Linley, enquêteur malgré ses titres de noblesse, et Barbara Havers, sa binôme issue d'un milieu social beaucoup moins huppé, se retrouvent ce jour-là au bureau alors qu'ils sont tous deux en vacances ? Linley aurait dû être en route pour Corfou avec Lady Helen qui s'est enfin laissé conquérir, et Barbara, ayant fini par se résoudre à placer sa mère atteinte de sénilité dans le meilleur endroit possible, aurait dû être en pleins travaux dans la maison parentale destinée à être revendue, pour payer les frais inhérents au placement de sa mère et lui permettre aussi d'avoir enfin son petit chez-elle. Ils sont là, en train de parler de leurs peurs, du mariage pour l'un et de la liberté pour l'autre, lorsque le téléphone sonne. C'est Saint-James, l'ami de toujours, accessoirement expert en sciences légales.
Saint-James et son épouse Déborah se sont rendus à Winslough, dans le Lancashire, pour y prendre des vacances. En effet, Deborah a éprouvé le besoin de changer d'air et de venir précisément dans le village où réside le père Robin Sage, pasteur de l'église anglicane, qu'elle a croisé devant une vierge à l'enfant dans un musée à Londres. Elle a évoqué devant lui ses multiples fausses-couches et il l'a invitée à venir dans sa région, pour y réfléchir au calme dans la nature plutôt que dans l'agitation de la capitale.
Mais voilà, lorsqu'ils arrivent et demandent où le trouver, il s'avère que Robin Sage est mort, empoisonné par accident. L'amie du constable, pourtant en terrain de connaissance avec les plantes aurait confondu de la cigüe avec du panais en confectionnant le plat qui l'a tué.
« Il se passe des choses bizarres ici, déclare Saint-James au téléphone, d'après ce que j'ai compris, le constable a réussi à éviter de mettre la Criminelle régionale dans le coup. En outre, il semble être en excellents termes avec la femme qui a fait manger la cigüe au pasteur, Robin Sage. »
Après la visite des enquêteurs de Scotland Yard, le constable Colin Shepherd commence à se demander s'il n'a pas été un peu léger en optant sans réserve pour la thèse de l'accident, tout ça pour couvrir son amie Juliet Spence dont il est raide dingue. Quelqu'un n'aurait-il pas déposé le poison dans la réserve de légumes de Juliet, de façon à ce qu'elle ne s'en rende pas compte ? Et son malaise après avoir, elle aussi, mangé les fameux panais : vomissements, forte fièvre… « Ce ne sont pas les symptômes d'un empoisonnement à la cigüe », déclare Saint-James.
Alors, que faut-il penser de tout ça ?
Contrairement à d'autres lecteurs qui souhaiteraient que l'auteure se cantonne à l'aspect policier de l'histoire, j'aime beaucoup, quant-à-moi, qu'Élizabeth George aborde des problèmes plus sociétaux ou psychologiques comme la culpabilité que l'on peut ressentir lorsqu'on est obligé de confier ses vieux parents à un établissement adapté, la souffrance conséquente à l'incapacité d'enfanter, les difficultés de l'adolescence en l'absence d'un père, le poids des ragots et de la médisance dans un petit village où tout le monde se connait, l'éternelle complexité dans les relations entre les hommes et les femmes, etc.
Cette fois encore, fausses pistes et coups de théâtre vont nous mener par le bout du nez jusqu'à un final auquel on ne s'attendait pas.
Commenter  J’apprécie          90
Deborah Saint James traverse une période difficile car elle veut désespérément un enfant avec Simon son mari et qu'ils ne parviennent pas à le concevoir.. Lors d'un après midi passé à Londres, elle rencontre un prêtre à qui elle se confie et qui lui propose de passer le voir dans sa paroisse, située dans un petit village. Quelques temps plus tard, elle s'y rend avec son mari et ils apprennent que le pasteur est mort, empoisonné. Accident ou meurtre ? Simon va faire appel à leur vieil ami Linley, de Scotland Yard pour les aider à débrouiller cette affaire..
On retrouve ici les personnages récurrents de l'auteur : Déborah et Simon, Linley et Helen et très brièvement le lieutenant Barbara Havers qui ne fait ici que quelques brêves apparitions. le talent d'Elizabeth George réside dans la capacité qu'elle possède de soigner aussi bien l'histoire personnelle de ses personnages et l'intrigue de son roman. Les histoires sont toujours très complexes, surprenantes, et émaillées de descriptions des lieux, des gens qui crèent une atmosphère très riche. Dans ce roman, l'ambiance particulière d'un petit village anglais en plein hiver est palpable, tout comme les secrets qui hantent ces lieux et leurs habitants. Un roman très dense et prenant, le sixième dans l'ordre de lecture mais toujours aussi réussi.
Commenter  J’apprécie          71
Une plongée au coeur du Lancashire, dans la région des Cornouailles au Nord de Londres et berceau de la sorcellerie.
Un roman riche en personnages qui permettent à l'intrigue de s'enrichir d'histoires personnelles. Ces vie parallèles, mêlées de près à la mort du pasteur Robin Sage, créent une atmosphère empreinte de mystère, où "arsenic et vieilles dentelles" se côtoient sous la plume de l'auteure qui se plait à distiller le poison avec finesse.

L'inspecteur Thomas Lynley de Scoltland Yard, héros des romans d'Elisabeth George, fils d'aristocrate et comte aux titres ronflants est plongé au coeur de ce polar avec son ami Saint James. Lui même aux prises d'un conflit personnel avec sa femme qui n'arrive pas à mener à terme ses grossesses. .... Et comme le titre l'indique, la question d'enfants est au centre de ce polar ! ......................
Lien : http://silvi.over-blog.com/a..
Commenter  J’apprécie          50
Les personnages principaux changent, on se retrouve à suivre surtout Deborah et Simon Saint James et c'est plutôt bien de varier ainsi son sujet. J'ai aimé ce changement, l'intrigue également, même si le sujet est difficile.
Commenter  J’apprécie          40
Très bon policier anglais. Bien écrit, plein de suspens sur un sujet difficile…
Commenter  J’apprécie          30
Qu'est-ce être "mère"?
Il s'agit de mon premier policier de cette auteure. J'ai mis beaucoup de temps à le lire car il est très intense. Nous apprenons la vie de chacun des protagonistes afin de mieux comprendre le pourquoi du comment. Sa longueur n'est pas un frein à lecture mais un plus. J'ai beaucoup apprécié ce roman. Et l'intrigue ne se dévoile qu'après nous avoir permis de nous attacher aux personnages.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (1320) Voir plus



Quiz Voir plus

Elizabeth George, ses polars, ses personnages récurrents...

Elizabeth George est née et vit...

en Ecosse
en Angleterre
en Irlande
aux Etats-Unis
aux Pays-Bas

12 questions
118 lecteurs ont répondu
Thème : Elizabeth GeorgeCréer un quiz sur ce livre

{* *}