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3,93

sur 673 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre fait partie de la sélection pour le Prix Charles Exbrayat 2022 qui sera remis à la Fête du Livre de Saint-Étienne en automne prochain. Trois ouvrages sont en lice et ce sont les lecteurs des médiathèques participantes qui votent.

Sans mon engagement auprès de ma bibliothécaire, il est évident que je ne serai pas allée au bout de cette lecture. Je n'ai absolument pas réussi à entrer dans le scénario qui est, croyez-moi, une affaire de passionnés. Tous les protagonistes qui interviennent dans ce roman choral sont totalement fanatiques de Domenico Scarlatti, un grand nom italien de la musique baroque du 18e siècle. Moi, ça ne me parle pas vraiment, déjà la musique dans les romans, ce n'est pas mon truc... J'aurais pu, bien sûr, en profiter pour m'instruire sur un thème dont j'ignore tout, encore eût-il fallu que l'histoire m'en donne envie. Pour résumer, c'est une course à la partition inédite de ce compositeur que se disputent 4 hommes et une femme. Alors réelle (ce serait alors la 556ème, d'où le titre 555) ou inventée par un usurpateur ? Vous le saurez au bout des 450 pages qui, personnellement, m'ont paru interminables. Cette construction sous forme de roman choral, avec notamment l'intervention régulière d'un personnage anonyme, lui donne, à mes yeux, un aspect beaucoup trop scénarisé qui ne laisse pas de place à la surprise. Et que dire de ce dénouement qui n'arrive pas, tel un accouchement qui s'éternise, alors que l'issue finale a été devinée depuis longtemps.

Pour terminer mon avis sur une note plus positive, j'ai quand même apprécié le travail des personnages par l'auteur. En dehors de leur passion dévorante, ils prennent corps au fil des pages et leurs faiblesses apparaissent. Cela consolera peut-être les amateurs d'histoires sentimentales qui ne sont pas férus de musique baroque. Mon manque de conviction sur le résultat se solde par un 7/20.
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Un livre écrit d'une manière très appliquée, d'une manière moderne aussi (de courts chapitres qui mettent dans la peau de chacun des personnages). le rythme du récit est lent, ce qui vous donnera le temps d'aller écouter des sonates de Scarlatti (impossible de faire autrement).
Deux bémols. D'abord il est possible de s'ennuyer un tout petit peu, car il n'y a pas d'explosions, de meurtres, etc... Ensuite, l'explication finale est un peu poussive, et l'auteur est d'ailleurs obligée de délayer avec application pour s'expliquer.
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555 met en scène alternativement 5 personnages appartenant au monde de la musique classique : un luthier, un ébéniste qui restaure des boites d'instruments, une claveciniste mondialement célèbre, un musicologue et un collectionneur de partitions.

Tous sont fascinés par Scarlatti qui est le grand thème de ce thriller poussif, prévisible, improbable, pas génialement écrit et tarabiscoté.
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Oh ! qu'il me tardait de terminer ce roman ! Un livre choral ok , mais je n'ai jamais vraiment retenu les noms et prénoms des protagonistes . de plus , les prénoms sont souvent difficiles à retenir .
Tous ces évocations musicales passent mal la rampe .
Même le dénouement est trop long .
Bon , je l'ai terminé...
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Chaque personne intervient comme s'il écrivait son journal : on pourrait se demander pourquoi, d'autant que chacun d'eux écrit dans le style de l'auteur et non dans un style qui lui serait propre.
A début, on se laisse emporter dans cette intrigue mystérieuse - même si à son terme, on n'est nullement surpris. Les caractères sont peints avec moins de subtilité que dans "Eux sur la photo", entraînant une certaine déception.
Enfin, des cinq personnages principaux :
Grégoire : faible, se laisse séduire
Giancarlo : joueur en addiction, séducteur lâche, malhonnête
Manig : grande interprète de Scarlatti, lucide, grande personnalité
Alice : future grande pianiste, volontaire et entreprenante
Rodolphe : spécialiste de Scarlatti ne pensant qu'à sa renommée
Joris : collectionneur d'oeuvres d'art jouissant de sa fortune pour utiliser les autres dans sa quête de collectionneur
Flo : c'est elle qui tire les ficelles de l'intrigue
Conclusion : comme on le voit, tous les personnages masculins collectionnent les défauts, à rebours des personnages féminins : un roman évidemment misandre !
D'où mes deux seules étoiles !

Ce roman m'incite à réécouter les sonates de Scarlatti, mais surtout et d'abord au piano d'Horowitz !!
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Livre long et ennuyeux tournant autour d'une vraie ou fausse 556 ème sonate de Scatlatti. Inutile de m'apesantir sur l'intrigue, je laisse cela aux critiqueurs de BABELIO, dont 80 % de prise de plume sont consacrés à raconter le scénario ...
Donc, vraie ou fausse ? Pas de scrupule à dire qu'elle est fausse tant une intrigue mal bâtie le fait deviner très rapidement. Les personnages sont falots, losers ou, au contraire, sublimissimes, comme l'inconsolable et riche collectionneur, comme la diva du clavecin, âgée et homosexuelle en couple, et sa petite nièce future diva du piano qui court comme une dératée après la braguette du talentueux restaurateur de meubles anciens, inconsolable depuis que sa blonde l'a abandonné il y a deux ans. Mais, où est la blonde ? Ha ha ! En Californie ou ... l'autre côté de la rue ... ? Et puis, l'auteur s'engouffre dans la facilité ou de temps à autre une page en écriture italique nous fait part des états d'âme du manipulateur. Ça c'est une trouvaille !
Mais, trêve de sarcasmes. Ce livre est aussi l'occasion pour l'auteur de vendre sa grande culture (si, si) en matière de musique classique, d'écriture pour clavecin, de musicologie et de lutherie. Et de Scartlatti, bien sûr. Beaucoup ont écrit qu'il n'était pas nécessaire de connaître la musique classique pour lire ce livre. Euh ... Si l'on n'a pas dépassé le "Printemps" des "Qatre saisons" et, surtout n'etre pas arrivé au "Clavier bien tempéré", affirmer cela est une fadaise.
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