AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur 555 (95)

Car être musicien, avant d’affronter la scène, les feux de la rampe, le public, c’est cela, avant tout : s’asseoir devant son instrument, aligner les notes pendant des heures, chaque jour, chaque semaine que Dieu fait, et nourrir l’illusion de toucher, de temps en temps, à une éphémère perfection.
Commenter  J’apprécie          530
À quoi sert la musique, si ce n’est à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable.
Commenter  J’apprécie          491
Depuis toujours, je suis fasciné par les musiciens. J’ai beau savoir que leur technique, leur virtuosité sont le fruit d’heures de pratique et de milliers d’exercices enchaînés, pour moi, ce sont des magiciens, des prestidigitateurs. Je regarde leurs doigts courir à une vitesse surnaturelle sur le clavier et, chaque fois, j’ai l’impression d’assister à un miracle.
(pages 37-38)
Commenter  J’apprécie          470
À quoi sert la musique, si ce n’est pas à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable.
(page 330)
Commenter  J’apprécie          440
À mesure que je l’observais, je révisais mon opinion sur cet homme. Vaniteux, certes. Mais pas dénué de cran. Finalement, ce Français, avec son mélange d’arrogance et de sang-froid, commençait à me plaire. À sa façon d’engloutir son petit-déjeuner, de prendre ce qu’il y a à prendre, je devine chez lui, une volonté âpre, écrasante.
(page 186)
Commenter  J’apprécie          380
Certes, mon frère était bipolaire. Mais il n’était pas fou. Au contraire, durant certaines périodes, sa lucidité était implacable. Au sortir des phases dépressives, il notait les conséquences des dernières crises et des traitements. Les kilos en trop, les doigts réfractaires, la somnolence, les trous de mémoire quand il recommençait à jouer. L’effort surhumain d’apprendre et réapprendre les partitions dont les anxiolytiques avaient effacé la trace.
(page 411)
Commenter  J’apprécie          370
Elle avait gardé Scarlatti pour la deuxième partie. Six sonates interprétées avec une délicatesse et une maestria qui ont laissé le public époustouflé. Ce n’était plus la célérité brillante de la première intégrale ni la mélancolie de la seconde : Terzian le jouait dans une plénitude sobre, déterminée, accomplie. Elle retournait la musique comme un gant, elle lisait à travers elle comme à travers une eau cristalline. Ses mains noueuses, sa silhouette marquée par la voussure de l’âge semblaient aimantées par le clavier.
(page 276)
Commenter  J’apprécie          350
La Ville éternelle pourra bientôt s’appeler la Ruine éternelle. Deux ans que je n’étais plus revenu à Rome : je suis frappé par la saleté, le bruit, la pollution. L’excitation ordinaire de la capitale, sous la pluie qui tombe depuis mon arrivée, me fait l’effet d’une hystérie brouillonne et maussade.
(page 341)
Commenter  J’apprécie          330
Imaginer une vengeance soulage ; la mettre en oeuvre est sordide. Et les blessures qu’on inflige ne réparent pas celles qu’on a reçues.
Commenter  J’apprécie          331
Deborah était ravissante, cultivée, ambitieuse. J’ai eu la faiblesse de tomber amoureux d’elle, puis de l’épouser. Elle m’a quitté il y a deux ans. Le divorce m’a coûté cher, mais mon soulagement, lui, n’a pas de prix. Supporter une Barbie jalouse et possessive, qui fliquait mes notes de téléphone et de carte bancaire, était devenu intolérable. Sans parler de sa lubie d’avoir un bébé, avec laquelle elle me harcelait jour et nuit. Un bébé, sérieusement !
(page 178)
Commenter  J’apprécie          320






    Lecteurs (1548) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Eux sur la photo #Prix DLAL

    Comment s'appelle l'héroïne

    Natalia
    Natacha
    Hélène
    Geneviève

    9 questions
    60 lecteurs ont répondu
    Thème : Eux sur la photo de Hélène GesternCréer un quiz sur ce livre

    {* *}