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4,4

sur 3233 notes
Courage .... FUYONS ! D'une manière générale je trouve que les thrillers américains sont mal traduits à de rares exceptions. Mais là, il n'y a même pas cette excuse puisque c'est écrit en français.

C'est simple, j'ai détesté de bout en bout et je suis quand même arrivé à le lire en entier pour pouvoir le critiquer objectivement. Alors pour moi c'est
1° très très mal écrit, Levy et musso font mieux,
2° très très répétitif
3° très très barbant
4° trop trop long,

je ne relirai jamais rien de cette fille.
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Marianne est le personnage principal de ce roman.
Le général De Gaulle a dit d'elle: " Marianne ! Marianne outragée ! Marianne brisée ! Marianne martyrisée mais Marianne libérée !"
Un peu d'humour dans cette critique car on ne rigole pas pendant les 900 pages de ce roman noir. Plus noir qu'un tableau de Soulages.
Soulagé, je le suis car on ne sort pas indemne de cette lecture. L'ambiance est lourde, pesante, étouffante. La description de l'univers carcéral est terrible. L'enfer, à côté, c'est le paradis. Les âmes sensibles doivent s'abstenir.
Arrivé à la page 250, je me demande si je vais continuer. J'en ai assez de toute cette violence. Va-t-il y avoir autre chose que des meurtres, de la bagarre, du sang, des pleurs ? Je continue.
Quelques pages avant la trois-centième, un événement relance mon intérêt à poursuivre. Il semblerait que Marianne puisse sortir bientôt de prison. Je me trompe, elle va encore subir et moi aussi par la même occasion.
Karine Giebel est très adroite. Elle nous fait aimer Marianne, alors que c'est une meurtrière multirécidiviste, violente, experte en arts martiaux. On s'attache à Marianne malgré tout car elle est, trompée, trahie, torturée, maltraitée, manipulée, shootée, excisée...
L'autrice fabrique des personnages ambigus, attachants et en même temps peu fréquentables. Autour de Marianne, il y a d'autres personnages comme cela.
J'ai failli arrêter cette lecture car la violence est vraiment poussée à son paroxysme. Je n'ai pas pu ... stopper. Ce livre m'a été offert, je me devais d'aller à son terme. Je ne le regrette pas.
Je lirai d'autres Giebel, mais pas tout de suite.
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À la fois féroce, cruel, rugueux, sombre, violent mais également, haletant, addictif, rythmé, intrigant et intrusif. Un « Karine Giebel » qui ne déroge pas à la règle !

Ame sensible, tracez votre chemin. Pour les autres, plongez dans l’horreur de la vie carcérale. Une lecture éprouvante, qu’il le soit dit ! Mais une intrigue finement amenée.

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Bouleversant et poignant ! Ma chronique pourrait se résumer à ces 2 mots tellement ce livre m'a profondément marqué. "Meurtres pour rédemption" est de ces livres qu'on oublie jamais, de ces livres qui nous laisse comme orphelin.

Marianne de Gréville, la vingtaine vient d'être arrêtée et jugée. Cette jeune fille a commis l'irréparable. Elle a tué une personne âgée, un policier et en a blessé un autre qui restera handicapé à vie. Elle prend perpetuité, pour en faire un exemple comme dira le procureur général.
Dans l'enfer de la prison, Marianne va devoir se battre pour vivre. Elle va découvrir la brutalité, la cruauté de ce monde carcéral. Tout en essayant toujours de comprendre pourquoi elle a tué ?
Pourtant dans ce monde si cruel, elle rencontrera Daniel, un gardien de prison. Au début, leur relation semble sournoise, puis ils vont tissés des liens plus forts. Oui mais voilà, Marianne a pris "perpet". Elle n'arrive pas à se faire à cette idée : enfermée derrière des barreaux à vie.
C'est alors qu'un jour, le ciel semble s'éclaircir pour elle. Un parloir, 3 flics, une proposition et un mot : liberté. Oui mais voilà, le prix à payer est plutôt élevé. Mais qu'a t'on à perdre quand on a pris perpet ?

Je vais m'arrêter là pour l'histoire pour ne rien vous révéler d'autres. Quoi vous dire ? Qu'on m'avait prévenu ? Oui on m'avait dit que ce livre me marquerait, que je l'adorerai. Mais ce n'est rien comparé à ce que j'ai ressenti. Je suis passée par plein d'émotions : de la haine, du rire, des larmes, de la tristesse, de l'injustice....
Envie de le finir vite pour en connaître l'issue, mais ralentissant la lecture sur la fin, pour ne pas quitter Marianne trop vite. Marianne est un personnage fort ! On est obligé de s'attacher à elle ! Parce que derrière la violence se cache une jeune fille si fragile qui a juste manqué d'amour !

Alors pour finir, ce livre sera sans aucun doute mon coup de coeur de l'année 2015. Je connaissais la plume de Karine Giebel, et cette lecture confirme tout le bien que j'en pense ! Dans ce livre, elle joue avec nos nerfs, nos émotions, elle nous fait aimer des gens qu'on a d'abord détesté. Honnêtement, ce livre ne vous laissera pas indifférent ! Mais attention, âmes sensibles s'abstenir, parce que certaines scènes sont très dures, parfois j'ai dû arrêter ma lecture et fermer les yeux...
Commencer "Meurtres pour Rédemption" c'est monter dans un TER et finir le voyage en TGV.... (clin d'oeil à la passion de Marianne).
Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Il existe des lectures difficiles et ce roman est de celui-là.
Nous découvrons l'enfer (les enfers de Marianne) et c'est du concret, si palpable, si crédible que c'en est douloureux au delà de l'atrocité des faits.

Karine Giebel a cette force de nous faire entrer dans son univers fantasmé au risque de perdre le lecteur, oscillant entre réalité et fiction car qui peut dire après cette lecture qu'il n'est pas convaincu que cela existe ?
Ça rend la lecture douloureuse à la limite du supportable.

J'ai beaucoup pleuré pendant ma lecture, en tant que femme, en tant que citoyenne, en tant qu'amoureuse et en tant qu'amie. Car oui, je suis devenue l'amie de Marianne pendant ma lecture. Tout m'a fait mal pour elle que je ne pouvais pas protéger.
Et comme le lecteur le sait, Karine Giebel n'aime pas vraiment les happy end. On ne sait jamais la fin à l'avance mais on sait qu'on atterrira pas au pays des Bisounours.

C'est peut être mon seul bémol qui fait que ce n'est pas 5 mais 4 étoiles à cette lecture. Ça finit trop mal cette fois. Il n'y a pas meme une lueur d'espoir. Ce n'est pas 1 ni 2 mais des destins brisés et une moralité difficile : même le sacrifice (parfois soulagement aussi) ne permet pas le happy end.

Quel espoir à le lecteur dans ce cas ? Aucun.
Et si Karine Giebel alternait ou ouvrait une brèche pour certains personnages alors peut être son lecteur retrouverait l'espoir.

Je vais donc faire une pause avec l'auteure. J'ai encore 2 de ses romans dans ma PAL toutefois mon esprit , mon corps et mon coeur ont besoin d'un peu de repos avant les prochaines horreurs que vivront les personnages de la romancière.
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Le roman débute âprement, « Elle » a dix-sept ans, Elle a « tabassé » un petit vieux, tiré sur deux flics et a été condamnée à perpétuité;

Peu à peu sous la plume de Karine Giébel, « Elle » va s'humaniser , « Elle » va devenir Marianne si jeune et pourtant si forte, armée d'un physique et d'un psychisme à toute épreuve mais il en faut de bonnes doses pour supporter la vie carcérale.

L'auteur va nous plonger dans le monde glauque de la prison où contre toute logique les règles sont sans cessent transgressée mais pas forcément par les personnes qu'on pense.

Peu à peu poussés par la plume de l'auteur, on s'attache à Marianne même si c'est une criminelle, même si tuer ne semble pas un problème pour elle, le lecteur devient témoin impuissant d'ignominies.

Les répliques sont cinglantes, l'écriture fluide, le livre est épais et dès les premières pages on sent que l'histoire va être passionnante.

L'intrigue est bien menée, les rebondissements s'enchaînent et les personnages extrêmement bien travaillés; notamment celui de Marianne , une jeune femme qui me poursuivra de par ses contradictions, son amour, sa lucidité.

Un roman qui parle de prison, de pouvoir, de mensonges de rédemption, pas celle que l'on attend mais quel final magistral.

J'ai encore été « bluffée » par l'écriture de Karine Giébel, une écriture « masculine » mais en même temps sensible.

Une histoire qui m'a sans cesse fait penser au film « Nikita » de Luc Besson, Marianne a très vite pris les traits d'Anne Parillaud et j'ai eu beaucoup de mal à me détacher de ce personnage.

Un coup de coeur !
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Une couverture sombre pour un thriller sombre, l'adjectif est faible... Meurtres pour rédemption immerge le lecteur dans la violence d'un milieu carcéral impitoyable, déshumanisé, barbare ! Mieux vaut savoir à quoi s'attendre avant d'entamer la lecture de ces quelques huit-cents pages, que je n'ai pas vu passer.
Marianne de Gréville, vingt ans, est incarcérée pour le triple meurtre d'une personne âgée et de deux policiers. Ecorchée vive, elle a pris perpétuité assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans.
La cour de promenade est une jungle où détenues et matons se jaugent, où provocations et règlements de compte sont légion. Parmi les surveillants, il y a Daniel Bachmann, cadre pénitentiaire, Justine, Monique Delbec, Solange Pariotti dite "La Marquise"... Marianne entretient des relations particulières avec chacun d'eux, ainsi qu'avec les autres détenues : VM, Giovanna dite "la hyène", sa co-détenue Emmanuelle Aubergé surnommée "Le Fantôme".
Sans argent pour cantiner, Marianne doit se tourner vers une autre "solution" pour obtenir son héroïne et ses cigarettes.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire certaines scènes où la jeune femme se retrouve en proie à la barbarie de ses tortionnaires. Jusqu'où Marianne, coupable et victime, pourra-t-elle encaisser ce que ses bourreaux lui infligent ? La rédemption à laquelle elle aspire est-elle au bout de ce long tunnel ?
Qu'a-t-elle vécu dans son enfance pour devenir celle qu'elle est ? La réponse à cette dernière question est tue par Karine Giebel : c'est mon petit bémol, avec quelques scènes peu vraisemblables.
Ce thriller est toutefois aussi effrayant que captivant, grâce à une montée en puissance progressive très efficace, jusqu'aux dernières lignes.
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Coup de poing entre les deux yeux. Bouquin dédicacé en plus. Commençons par la fin, même si le nom de Giebel éveille en moi les plus grands frissons littéraires en ce moment : là, il va falloir faire une pause. Je brûle, je bouillonne de lire le prochain, mais Marianne mérite que je prenne le temps. Et moi aussi. Marianne, c'est la rencontre de l'année. Je savais que je ne poserai pas ce bouquin, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point. D'ailleurs, malgré toutes ces semaines écoulées, je n'arrive toujours pas à mettre assez d'ordre dans mes idées pour écrire une critique correcte. Et vous savez quoi ? Tant pis. Et tant mieux. Parce que ce flou artistique me dit que je n'ai pas encore fait le tour de la question et que Marianne restera encore avec moi un petit moment, ou longtemps, en fait. Et puis de toute façon, que vous dire d'autre : lisez-le !
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C'est quand que ça commence en fait ? Ou que ça finit... C'est lent, c'est long... Tabassages à répétition. Je t'aime moi non plus pas crédible. Je laisse tomber (à moins de 600 pages, après en avoir passé 300...).
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Karine Giébel se serait-elle trompée dès la toute première page? Pire! Celle d'avant : là où figure la citation de Voltaire - très bonne au demeurant. C'est la maxime qui ouvre sur la Porte de l'Enfer de Dante qui conviendrait à ce roman!
La couverture de chez Pocket est sombre, ça annonce la couleur.
Dur. Fort. Âpre. Qui prend aux tripes, qui prend à la gorge. Qui fait froid dans le dos. Qui coupe le souffle.... Tout ça va comme un gant à ce récit en milieu carcéral.
Il y a cependant des moments où le continuel crescendo de violence, de cruauté et de barbarie devient écoeurant. J'y trouve un caractère malsain et, surtout, superfétatoire.

La première partie du roman s'apparente à une forme de huis-clos en milieu carcéral. Marianne, 20 ans, y est écrouée déjà depuis 3 ans, condamnée à perpétuité. On découvre, avec elle, la réalité sordide du quotidien en maison d'arrêt. La crasse, les cafards, les douches où la moisissure semble moquetter le carrelage, etc... Difficile en lisant ces descriptions de ne pas penser que justement la France s'est fait récemment fustiger pour les conditions d'hygiène dans ses prisons.
Outre le sordide matériel, Karine Giébel dépeint avec force détails le microcosme social de cet univers à part: sadisme de certains gardiens, hiérarchie marquée dans le sang entre les détenues, les trafics, la violence physique et verbale omniprésente mais aussi des solidarités,  la loi de l'omerta, ... Cette vue de la prison nous envoie dans une autre dimension, avec ses lois intrinsèques, non écrites et où tout se paye. D'un côté ou de l'autre des barreaux, détenus et matons semblent condamnés. La différence étant que les gardiens, eux, rentrent chez eux une fois leurs heures finies. J'ai ressenti chez certains personnages de gardien une forme de désespérance : se rendre compte de l'incapacité de la détention à amender et à éliminer le risque de récidive. le roman livre un constat amer et sombre de notre système carcéral .
Rien que par son cadre contextuel l'auteur parvient à nous infliger une claustrophobie terrible.
A travers les introspections de Marianne de Gréville, j'ai pris beaucoup plus conscience de ce que peut représenter une condamnation à perpétuité. de la continuelle épée de Damoclès au-dessus de sa tête : vais-je résister un jour de plus? Vais - je vivre un jour de plus? Certes elle n'est pas un enfant de choeur. Écorchée vif depuis l'enfance, même les arts martiaux où elle excelle ne parviennent pas à canaliser la bête dévorante et hyperviolente qui couve en elle et explose dès qu'elle se sent agressée. Toujours à vif comme elle est, les explosions ne manquent pas... Par ces aspects, elle m'a renvoyée à la Lisbeth Salander de Stieg Larsson: même acharnement à rendre coup pour coup.
Pourtant Marianne est loin d'être la brute junkie sans âme et sans coeur qu'on pourrait penser de prime abord (Lisbeth non plus d'ailleurs). L'auteure fait bien ressortir toute la souffrance et toute la culpabilité qui la rongent sans trêve.

A partir de la seconde moitié du pavé pourtant s'est produit un changement. de page-turner du genre "impossible de lâcher ce bouquin tellement il est prenant!!!", je l'ai vu se transformer en page-turner du style "bon allez, plus vite on en finit, plus vite je passe à autre chose".
Non que toutes les bonnes ficelles de la première partie aient disparu. Mais j'ai éprouvé une certaine lassitude devant les redondances de la trame de l'histoire. L'intrigue de plus évolue de manière qui perd en crédibilité, je trouve. J'ai poursuivi ma lecture malgré cela. le rythme reprend heureusement à un moment. Tout s'enchaîne vitesse grand V, bienvenu dans le grand 8. Toute la fin du roman, et ses ultimes et terribles révélations se dévorent le souffle coupé, comme en apnée. Même si l'histoire reste tirée par les cheveux, la narration menée tambour battant m'a obligée à la lire tout d'une traite, incapable de ne pas aller au bout et découvrir le fin mot.  Ou plutôt découvrir que j'avais vu juste. J'ai refermé néanmoins la dernière page avec soulagement : celui de pouvoir retrouver une respiration normale.

Du point de vue de l'écriture, c'est globalement satisfaisant, sans être de la grande littérature. le rythme de ses phrases se révèle en tout cas efficace. Peut-être même un peu trop dans ses descriptions des tortures infligées qui ont fini par m'écoeurer. L'auteure semble trouver un plaisir sadique à faire endurer à ses personnages des cruautés sans fin.
En revanche, quand elle aborde sa romance, les choses se gâtent... J'ai eu l'impression qu'elle y était mal à l'aise. Par conséquent, les phrases en deviennent artificielles.
Et les mentions des jeux de regard me semblent légèrement surfaits, en plus d'être répétitif et, du coup, lassante. En effet, elle les décrit comme "l'onyx des yeux de Marianne rencontra les saphirs de ceux de Daniel" ou encore "les émeraudes de Franck plongèrent dans l'ébène luisant de Marianne ". Karine Giébel nous sort toute l'artillerie du parfait joaillier et ébéniste qui sent son Harlequin à cent kilomètres à la ronde. Une fois, pourquoi pas mais trop c'est trop.

En conclusion, et en dépit de certaines lourdeurs, un roman noir (très très noir) qui se lit avec grand intérêt. Et même plus sur la première partie, vraiment très réussie. Ce roman, je le sens, va me suivre un moment. Son climat de désespérance adhère à l'esprit comme de la glue.
Peut-être pas à mettre entre toutes les mains du coup... Adeptes du Pays des Bisounours ou de l'Île auxEnfants, s'abstenir.
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