AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,42

sur 3664 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce nouveau roman de Karine Giebel a, encore une fois semble t'il, envahi les groupes de lecteurs sur les réseaux sociaux. Ceci dit, comme je ne fais pas partie de ces dits groupes, je vais quand même donner mon avis.
Je rassure tout le monde, ce roman ne m'a pas agressée à coup de claques, de coups de poing, j'en suis sortie indemne et je l'oublierai très vite.
L'auteur, qui renoue ici avec le style adopté dans Purgatoire des Innocents, maîtrise sans conteste possible, les recettes du thriller.
Nous avons donc un enfant, ici Tama, pour toucher le coeur des femmes encore un peu plus. Tama, donc, est une petite marocaine qui est envoyée en France par son père alors qu'elle n'a que huit ans afin qu'elle ait « une chance » d'aller à l'école et avoir une « belle » vie. Mais elle atterrit dans une famille franco-marocaine qui a déjà quatre enfants. Tama va leur servir de petite « bonne », être traitée en esclave et surtout très maltraitée.
Nous avons là l'amorce du thème de la maltraitance sur les enfants qui sera forcément suivi de celui de la vengeance.
D'un autre côté, nous avons Gabriel, personnage volontairement étrange, qui recueille une jeune femme amnésique et blessée. On apprend très vite que Gabriel est un assassin.
Ici arrivent donc les thèmes de l'amnésie, des tueurs en série ou à gage.
Ces deux histoires vont être lues en parallèle jusqu'aux trois quarts du roman (on est quand même déjà à la page 555 …) et enfin, ce que l'on attend arrive dans la révélation de qui est cette jeune femme amnésique.
Enfin sont abordés les thèmes des règlements de compte, de la vengeance et de l'amour aussi.
Je comprends parfaitement pourquoi ce roman emballe tellement de lecteurs, surement encore plus de lectrices. Tous les thèmes qui font les bons thrillers sont réunis. La technique est rôdée avec des personnages qui peuvent déclencher empathie et dégoût. Les scènes de violence se succèdent à un rythme effréné. Même les chapitres ultra courts, certains ne faisant qu'une page et demi, assurent un rythme incroyable à cette histoire. Il est évident que ce roman est fait pour séduire tous les amateurs de thrillers. J'ai retrouvé beaucoup du Purgatoire des Innocents dans l'écriture et (presque) tous ceux qui l'auront aimé adoreront celui-ci. C'est « du Giebel » sans aucun doute possible.
Oui mais, ça fait un moment que j'ai fait une overdose de ce genre de romans. C'était un test pour moi. Est-ce que vraiment mes goûts ont évolués et je n'adhère plus à ce genre ? Est-ce la production actuelle qui perd en qualité ? Pour avoir la réponse, rien de mieux qu'un auteur dont j'appréciais beaucoup les écrits. Les cigales ne chanteront pas (private joke). Ce roman ne l'a pas fait du tout avec moi. Je me suis clairement ennuyée à sa lecture. J'ai eu l'impression d'être face à une compil de tout ce qu'on a pu lire avant. le tout est noyé sous des scènes de violence aussi inutiles que parfois risibles. Et c'est dommage car le thème de départ était très intéressant et j'aimerais le voir développé mais en roman noir, pas en thriller.
En résumé, c'est un thriller des plus efficaces, du grand Giebel comme on dit. Mais ce n'est plus ce qui m'attire, me retient et m'intéresse.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
Commenter  J’apprécie          93
Quand la violence s'étale en une débauche qui n'apporte rien à l'histoire, elle devient malsaine. Je suis montée jusqu'à 1* uniquement pour le personnage de Gabriel dont l'histoire et la quête m'ont émue.
Je ne suis pas certaine de récidiver un autre roman de cette auteure tant celui-ci m'a laissé un goût détestable dans l'âme...
Difficile d'aller à contre courant de l'opinion générale... mais il fallait que ça sorte :-(
Commenter  J’apprécie          84
je n'ai pas aimé ce livre et pourtant j'ai voulu aller jusqu'au bout, trop de violence et aucune consistance littéraire. Dommage !
Commenter  J’apprécie          80

Après plus de deux mois a réfléchir sur ce roman de Karine Giebel , mon ressentie et que pour moi ce n'est pas un coup de coeur et pour moi il ne m'a pas procuré les mêmes émotions qu'avec " Meurtres pour Rédemption " que j'avais littéralement dévoré et d'autre romans que j'ai lu d'elle .

Non j'ai eu beaucoup de mal avec celui-ci j'ai même failli l'abandonner , plus j'arrivais à la fin et pour moi il y'avait trop d'incohérence et pour moi le dénouement final était prévisible .

Au début en lisant j'ai été pourtant accroché , je me suis dis Anaëlle tu es lancé , les scènes sont dures , le thème choisi aussi , mais non avec moi ça ne l'a pas fait et pourtant je l'attendais avec impatience de fou ce roman .

Non j'en ressors mitigé ??? ... Sensation qu'au final je suis déçus .

Déjà ces deux derniers romans précédant ne m'avaient pas conquis j'avais été déçu , j'ai quand même décidé de réitérer pour voir et au final non cette fois non plus .


Alors oui beaucoup l'ont aimé mais moi au final j'en ressors complètement mitigé et je ne pense pas réitérer avec sa plume .


Je vais surement m'attirer toutes les foudres du monde , mais voilà j'ai mis beaucoup de temps à savoir ce que je pouvais mettre en matière de mots et le seul mot qui me vient en tête .


C'est déçu .



Commenter  J’apprécie          70
Pour une déception , c'est une déception au bout de 500 pages , j'ai abandonné et j'ai enragé de ne pas l'avoir fait pas l'avoir avant; si j'avais voulu passer 750 pages sur l"esclavage moderne, je l'aurais fait
Roman qui 'a trompée, plat, violent psychologiquement, je ne retrouve pas cet auteure si talentueuse
Commenter  J’apprécie          72
Alors voilà. Une de mes chroniques en retard. Pour lever le doute, tout de suite, je vais pas te dire si j’ai aimé ou pas… C’est un teasing.
Je vais commencer par t’expliquer, tenter de t’expliquer plutôt, comment je fonctionne au sortir de mes lectures.
Ce que je constate, de plus en plus souvent, c’est que mes avis diffèrent de ceux des blogueurs « à la mode » de Caen, ou d’ailleurs, d’ailleurs.
Sans doute que je deviens, à force de lire des auteurs qui me font du bien à la tête, de plus en plus difficile. Sans doute aussi que je suis en train de faire trois groupes, au sein de cette drôle de congrégation de ceux qui racontent des histoires.
Dans le premier groupe, il y a ceux que je mets tout en haut de mon Paradis personnel. Ceux qui, comme London, Poe, Fante, Bukowski, King, Vann, et quelques autres, sont quasiment intouchables. Ceux que tu as pu croiser au long de mes déblatérations littératuriennes. Ceux dont les romans sont autant de perles que je peux relire, quand j’ai un tout petit moment, et retrouver les mêmes émotions que la première fois. Les relire par morceaux, juste pour le plaisir de retrouver leurs mots. Certains appartiennent même à une maison d’édition qui s’appelle Territori, après avoir été l’écorce des arbres qu’elle croisait sur son chemin. Il y a Dewdney, Chevalier, Bouysse, et quelques autres. Merci M’sieur Herry.
Je me rends compte que si je commence à te raconter mes trucs, la chronique du Giebel, elle va pas avancer… On verra.
Le second groupe, au même niveau, c’est celui de ceux qui me racontent des histoires. Les mêmes que ces auteurs de mon enfance, qu’on appelle aujourd’hui des « classiques ». Hugo, Zola, Maupassant, ou encore des auteurs « prolétariens » que j’ai découverts bien plus tard. Il y a aussi ceux que je suis super content de croiser à nouveau. Ceux avec qui je m’évade, comme quand je lisais « Le Comte de Monte Cristo » quand j’étais qu’un môme avec les yeux ouverts sur des horizons trop loin pour moi. Dans ce groupe, il y a des gens comme Ellory, Taylor, et d’autre qui passent du premier au second, comme King, parfois. Quoiqu’il en soit, avec eux, je passe de vrais bons moments, je m’évade, je pars pour quelques heures dans des pays que je ne connais pas, dans des régions oubliées, au sein de familles dont je croise les secrets. J’aime bien me promener avec ces écrivains. Ils ont tout compris à ce qui me fait aimer la littérature.
Le troisième groupe, c’est celui de ceux qui font dans la facilité. Ils me gonflent. Ils ne s’en rendent sans doute pas compte, j’essaye de leur trouver des excuses, mais quand tu écris pour vendre des bouquins, t’as faux. Aucun de tes mots ne sonne juste. Aucune de tes phrases ne semble pas fabriquée pour « faire » du lecteur. Et si en plus tu communiques chaque jour sur le réseau social qui vend les données de tes lecteurs au plus offrant, c’est franchement très moyen.
Me demande pas qui c’est, fais le tour, tu vas en trouver plein. Au point que je me demande parfois quand ils trouvent le temps d’écrire. Certains d’entre eux passent plus de temps à inventer des messages quotidiens pour dire « Je suis là » qu’à raconter des histoires. Alors leurs romans sont bâclés, écrits avec l’idée que derrière tout ça, il y a le marché. Et quand je les lis, ceux-là, j’ai pas envie d’être gentil.
Je m’énerve pas, Ghyslaine, j’explique. C’est pas la peine de me le faire remarquer à chaque fois… J’explique, je te dis.
Comme malgré tout, je suis assez gentil, tous mes amis te le diront, je dis rien sur ceux-là. Sur celles-là non plus. Parfois, plutôt que de dire à quel point j’ai trouvé ça sans intérêt, à quel point j’ai le sentiment de m’être fait enfler et d’avoir perdu mon temps et mon argent (relis ce que je dis sur le service de presse), je préfère donc fermer ma gueule et ne pas hurler le ressentiment qui est le mien à refermer par exemple un Giebel que j’ai acheté avec mes sous… Cher, en plus. Mais c’est du papier bouffant 80G, et un corps douze pour faire sensation et arriver à plus de 700 pages.
Ah oui, c’est la chronique du Giebel, donc. J’avais oublié. J’avais aussi oublié le bouquin, pourtant je viens de me forcer à le finir…
Qu’en dire, alors, sans tomber dans les qualificatifs déstructurants habituels chez certains blogueurs ? D’autant que ce roman ne le mérite pas…
Je me suis fait chier.
J’ai bon ?
Tu vois où je veux en venir ?
Je me suis fait chier grave.
Alors bien sûr, c’est écrit. En même temps, c’est un peu la moindre des choses. Bien sûr que tu tournes les pages, et bien sûr qu’il faut attendre la page 519, je crois, j’ai pas noté tellement j’étais énervé, pour commencer à entrevoir un début d’action.
T’as vu les files d’attente quand elle signe quelque part ? T’as vu comme elle a l’air un peu bougon quand la chaise n’est pas à son goût ? T’as vu qu’elle ne signe qu’avec son stylo perso parce que les autres ils écrivent pas bien ? T’as vu ?
T’as pas vu ? C’est pas grave. Moi j’ai vu. Je suis allé la voir à deux reprises pour tenter de comprendre cet engouement de ses lecteurs (j’ai failli dire lectrices) et pour entendre ses réactions quand je lui ai susurré que ses derniers romans ne me semblaient pas à la hauteur des premiers. J’ai cru que j’allais en prendre une, et pourtant j’ai pas peur de grand monde.
Je sais, j’ai pas dit grand-chose sur ce roman.
Je sais.
Mais c’est tout ce que j’ai à dire sur celui-ci.
Ah non.
Il y a un quatrième groupe.
C’est le groupe des zôteurs que j’achète pas.
Que j’achète plus, parfois. Parce qu’ils m’ont déçu, parce qu’ils écrivent pour la thune, et parce que leur ego est à un million de kilomètres de leurs qualités littéraires.
Elle vient juste d’intégrer ce groupe.

Lien : http://leslivresdelie.org
Commenter  J’apprécie          75
J'en suis au premier tiers et je n'en peux plus de tant de violence, de persécutions, de sauvagerie, de cruauté, de perversité à l'égard d'une adolescente innocente. C'est un livre "feel bad" et chaque soir devient une corvée pour le réouvrir et de me replonger dans un cauchemar sans fin. Donc j'abandonne, en dépit de l'autrice dont j'ai apprécié les autres ouvrages et qui écrit si bien. Tant pis, je ne connaîtrai pas le dénouement.
Commenter  J’apprécie          64
Alors comment dire, je n'ai pas du tout adhérer à ce livre,
pourtant j'aime bien Giebel ... j'ai déjà lu les morsures de l'ombre, juste uneombre, j'ai beaucoup aimé, donc je me suis lancée dans ce gros pavé, plutot contente, mais ca n'a pas pris, je n'ai pas aimé les personnages surtout lhéroïne,
ni son prince charmant, je ne me rappelle déjà plus som nom IZ??? je crois, on commence par l'histoire triste d'une fillette, on est dans l'horreur et encore ce mot est plutot joli pour décrire la première partie de souffrances, d'horreurs, (j'en passe) ... de quoi se retourer l'estomac trop de souffrance..
Ensuite on passe au roman "harlequin", les petits oiseaux, je t'aime à en mourir... ??? je n'ai pas bien compris pourquoi on a une histoire à l'eau de rose dans une histoire d'esclavage et de viol... ce qui m'a le plus étonnée c'est que Tama à un moment de l'hisoitre
Commenter  J’apprécie          53
Rarement j'abandonne un livre, sauf quand je m'ennuie. Et après avoir lu un quart du livre, quel ennui ! On tourne en rond, ça avance, mais peu et pas de façon intéressante, malgré des chapitres courts, faciles à lire.
C'était mon premier Giebel, les critiques sont pourtant bonnes, tant pis.
Commenter  J’apprécie          51
Je fais donc partie de la minorité qui n'a pas apprécié ce livre. le thème sur l'esclavage moderne a été abordé trop simplement et l'orientation prise ne m'a pas surprise, un sentiment de "déjà lu".
Depuis le livre "Satan était un ange" Karine Giebel me laisse sur ma faim, j'avais espéré avec ce nouveau roman retrouver de l'appétit , mais ce ne fut pas le cas.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (7713) Voir plus



Quiz Voir plus

Toutes blessent la dernière tue

Comment s'appelle le petit garçon dont Tama prend soin ?

Haquim
Marvin
Vadim
Vladimir

14 questions
57 lecteurs ont répondu
Thème : Toutes blessent la dernière tue de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}