La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !
Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !
Ce tome 13, intitulé "L'Île Cyclope", fait directement suite au voyage de Papyrus en Crète puisqu'ici c'est Théti-Chéri qui le rejoint en Occident avec la dépouille momifiée du prince Mélos… pour découvrir Cnossos dévastée et la princesse Ariane en servante de la Pythie !
Grâce à l'outre des vents elle parvient à réchapper à un assassin (le pourquoi du comment, je n'ai pas tout compris), pour retrouver Papyrus, Ulysse et ses compagnons sur l'Île Cyclope. Les deux Égyptiens perdent de vue leurs compagnons pour se retrouver confrontés aux démons Oesophage, Pancrétatus et Jéjunum…
Le coup de l'environnement carnivore, parfois tellement vaste qu'on le découvre de l'intérieur, c'est très SF vintage et je suis d'avoir déjà vu ça dans un récit de "Valérian et Laureline". Mais tout cela n'est qu'un rêve, du coup Ulysse et cie n'ont servi à rien à part un peu de fanservice et on repart aussi sec en Egypte : problèmes de navigation, élimination du traître, récupération d'Apis et combat dans le Delta du Nil…
Un tome hétérogène, au charadesign fluctuant et avec plus de gags gamins qu'à l'accoutumée : bref, un tome tellement peu convainquant que l'auteur a revu sa copie avec "L'Odyssée de Papyrus" en trois tomes !
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Papyrus et Théty Chéri se trouve en Crête. La mythologie grecque se mélange à la mythologie égyptienne, pour notre plus grand plaisir. Les aventures de nos deux jeunes héros sont toujours aussi palpitantes.
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Théti : Je veux dire que dans mon rêve, tu m’as pincé les fesses ! Et que c’est une atteinte à la XIXe dynastie pharaonique !
Seuls les Dieux peuvent le dire. Mes yeux leur appartiennent. Ma voix est leur oracle.