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EAN : 9782704806959
276 pages
France Empire (05/07/1992)
2/5   1 notes
Résumé :
"Après quelques instants de silence, Abdallah, tourna vers moi son regard féroce affirma: "Je sais la vérité sur votre compte. Vous n'êtes pas des médecins, vous êtes des chrétiens, des espions, des révolutionnaires venus ici pour ruiner la religion et l'Etat. Vous méritez la mort, et je vais à l'instant ordonner votre supplice."
En se faisant passer pour un médecin syrien, William Gifford Palgrave devient de fait, dès 1862, le premier européen à parcourir la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce document reflète le voyage entrepris par l'auteur en 1862 et 1863 à travers la péninsule arabique aux fins de découverte et de renseignements au profit des puissances occidentales. Il y a des données chiffrées sur la population et les productions, des données géographique et quelques considérations sur les us et coutumes. Cependant, cet ouvrage pèche, selon moi, par un manque total de spontanéité. L'auteur, intellectuel bourgeois, décrit les événements du voyage avec froideur. Or, c'est bien l'aspect humain qui importe au lecteur de ce genre d'aventures. Les récits d'Isabelle Eberhardt en sont, par exemple, remplis, à la différence de la relation de voyage de Palgrave.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
(...) commence à préparer le café. Il allume le charbon, met auprès du feu une colossale cafetière remplie aux trois quarts d'eau limpide, puis (...) prend trois ou quatre poignées de café, qu'il épluche soigneusement; après quoi, il verse les fèves, dégagées ainsi de toute substance étrangère, dan,s une vaste cuiller de métal; les expose à la caleur du fourneau et les agite doucement jusqu'à ce qu'elles rougissent, craquent et fument un peu, mais il se garde de les faire brûler et noircir comme on le fait en Europe. Il les laisse ensuite refroidir un moment, place sur l'ouverture du foyer la grande cafetière, et pendant que l'eau, déjà très chaude, arrive au degré d'ébullition convenable, il jette le café dans un grand mortier de pierre, percé d'un trou assez large pour donner passage au pilon. (...) en quelques minutes les fèves sont broyées et prennent l'apparence d'un grès rougeâtre, bien différent de la poussière charbonneuse qu'on honore chez nous du nom de café., mais dans laquelle il ne reste plus ni arôme ni saveur. (...) prend une seconde cafetière, l'emplit à moitié d'eau bouillante, y verse le café et pose le tout sur le feu (...) Il pile aussi un peu de safran ou bien quelques graines aromatiques, appelées heyl par les Arabes, qui les tirent de l'Inde; l'usage de ces épices, pour ajouter à la saveur du café, est regardé dans la péninsule comme indispensable. Quant au sucre, c'est une profanation tout à fait inconnue en Orient. (...) passe la liqueur à travers un filtre d'écorce de palmier, et dispose enfin les tasses sur un plateau (...). Tous ces préliminaires ont duré une bonne demi-heure.
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Jacques Benoist-Méchin, fasciné par le pays et ses grands hommes, a écrit: "D'une matière première fruste et indifférenciée, le désert a fait surgir trois types humains les plus achevés du monde: le guerrier, le poète et le saint".
In préface de Chantal Edel
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Sur le large rebord du fourneau sont étalées avec ostentation des cafetières en cuivre de grandeur variée. La vanité des Arabes en multiplie le nombre d'une manière ridicule. J'en ai vu quelques fois une douzaine rangées derrière le foyer, bien que la préparation du café n'en exigeât pas plus de trois. Derrière le fourneau, est assis un esclave noir, (...)
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L'isolement ne fait pas partie du traitement arabique; on regarde au contraire comme un devoir sacré de ranimer le malade par la présence d'une société nombreuse. L'Arabe que la souffrance cloue sur son grabat n'a pas l'idée de demander à être seul; avoir de la compagnie, c'est tout ce qu'il désire. La douleur solitaire ne se comprend pas ici: quand la mort frappe une famille, le fils, le mari ou la veuve du défunt laisse la maison ouverte pendant plusieurs jours, afin de recevoir les condoléances de ses amis.
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Quant à leurs moeurs hospitalières, à leur générosité que l'on vante si fort, j'avouerai que les nomades de l'Arabie montrent une bienveillance naturelle aux étrangers, quand ils ne peuvent ni les piller ni les faire périr.
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