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sur 89 notes
Le sujet est vraiment original et le personnage touchant, malheureusement je n'ai guère accroché à l'histoire, vaguement ennuyeuse...
Pour George, "le fait d'être une fille en secret était un problème énorme". Elle doit dissimuler les magazines de mode ("ses amis") qu'elle feuillette en cachette, s'enfermer dans la salle de bain quand elle s'amuse à rabattre ses cheveux en frange. A l'école, son mal-être la rend réservée avec les autres et sa féminité, qui transparaît malgré tout dans son attitude et ses goûts, lui vaut les moqueries des "crétins". L'intrigue tourne essentiellement autour d'une pièce de théâtre scolaire dont George rêverait d'interpréter le rôle principal féminin, sans réussir à convaincre la maîtresse malgré son talent. Non seulement la fillette (George est désignée par le pronom "elle" tout au long du roman) s'identifie à Charlotte, mais "elle avait sincèrement commencé à croire que si les gens la voyaient sur scène en Charlotte, ils se rendraient compte qu'elle était une fille dans la vie aussi".

Il devient en effet de plus en plus difficile pour George "de faire semblant d'être un garçon"... Mais comment le dire à maman ? Et à son frère aîné Scott qui la taquine avec ses "histoires de filles", persuadé que Kelly est sa petite amie ? Celle-ci sera la première à recevoir la fameuse confidence et sa réaction, bien qu'ayant nécessité un certain temps d'adaptation, est admirable : Kelly n'aura de cesse de soutenir et encourager George à s'affirmer. Pour la mère, ce sera plus compliqué : "Ce genre de caprice était mignon quand tu avais trois ans"... Quant à Scott, son premier élan est de parler, à tort, d'homosexualité. Il faudra du temps pour que, aux yeux des gens, George prenne "une autre dimension". La transsexualité et les moyens qui y mènent sont même évoqués, George étant parfaitement conscient que son corps ne lui permettra bientôt plus de se déguiser.

La réflexion est donc intéressante, cependant il ne se passe pas grand chose dans ce roman... Les scènes sont souvent diluées dans des précisions inutiles. J'ai par ailleurs trouvé que la thématique du théâtre comme révélateur était un peu convenue. La simplicité du texte le rend accessible aux plus jeunes mais l'impact aurait été plus fort, je pense, en densifiant l'intrigue, même si elle reste porteuse de tolérance et d'espoir.
Lien : https://www.takalirsa.fr/geo..
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Voilà un très joli roman sur le transgenre... Ce mot fait peur aux adultes et les dérange... Pourtant dans ce livre le sujet est évoqué très simplement par un enfant, George. Elle est une fille et pourtant autour d'elle, tous la traite comme un garçon. C'est vrai que pour sa maman, elle est son petit garçon, pour Scott, elle est son petit frère... Sa meilleure amie, Kelly, va comprendre et accepter ce que ressent George. Lors d'une répétition d'une scène de théâtre, George interprète avec une telle conviction et une telle justesse le rôle féminin que Kelly est stupéfiée et elle aidera George à se faire accepter comme « fille » auprès des adultes de son entourage.
George est un enfant qui souffre de ne pas être « elle », avec beaucoup de simplicité et de douceur, elle décrit avec ses mots d'enfants de ce qu'elle ressent. Ce livre est un vrai hymne à la tolérance.
Il permet, à nous, adultes, de nous interroger sur notre réelle ouverture d'esprit et à ne pas réduire le sujet « transgenre » à un sujet sexuel.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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George est un roman sur l'acceptation et le courage qu'il faut souvent pour être soi-même dans un monde qui nous définit dès notre naissance. Dans ces pages, la problématique du transgenre est abordée avec douceur et est accessible au jeune public. Ce roman ouvre le dialogue, propose un point de vue qui permettra aux enfants de comprendre le paradoxe de se trouver dans un corps qui ne correspond pas à son identité ou de se sentir compris, le cas échéant.

Je pense que la fiction littéraire permet au lecteur une meilleure compréhension sur les sujets traitant de l'identité : le travaille sur les focalisations, la possibilité de l'auteur de rester vague dans les descriptions et laisser la place à celui qui lit d'imaginer le personnage en partie,… Lorsqu'on lit l'histoire que raconte George, on nous dit que c'est un garçon mais on sent que c'est une petite fille. L'empathie fonctionne mieux à l'écrit que par écran, par exemple, puisqu'on ne nous impose pas d'image concrète.

Après, malgré toutes ses qualités, le fond autobiographique et la volonté de proposer un roman sur le transgenre aux jeunes enfants, que j'applaudie avec enthousiasme, ce roman, en France, n'aura peu-être pas la portée ni l'efficacité qu'il aura pu avoir aux Etats-Unis car toute l'histoire tourne autour de la pièce et fait beaucoup référence au Petit monde de Charlotte qui n'est pas un classique de notre côté de l'Atlantique et qui peut déplaire. Ce qui n'est qu'un détail au final, je le concède.
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Nous sommes en Amérique. George, sans « s », est en CM1. Elle a un frère aîné, Scott, qui est en seconde au lycée. Et puis une maman. le papa, lui, est parti. Au fait, j'aurais pu commencer cette chronique autrement : Scott est en seconde au lycée et il a un petit frère prénommé George, sans « s », qui est en CM1, papa a refait sa vie, maman est restée avec ses garçons. Là vous m'auriez dit : ah, ce n'est pas la même histoire. Eh bien si, c'est la même histoire. Et elle continue avec celle qui est la meilleure amie de George, Kelly. Car George n'aime pas trop les garçons et ils lui rendent bien, surtout Jeff et Rick, les deux durs de la classe de Mademoiselle Udell. Peut-être commencez-vous à comprendre que George a un secret bien gardé, qui pousse en lui mais qu'elle voudrait pouvoir partager désormais. Mais avec qui ? Comment dire aux autres que vous n'êtes pas ce qu'ils croient depuis toujours que vous êtes ? Et à quels autres ? Maman ? Elle connaît George comme si elle l'avait fait. Scott ? Même si les deux frères se retrouvent encore autour d'un écran, manettes en main, pour défier Mario, quelque chose a changé entre eux. Alors Kelly ?

Oui, Kelly. C'est une fille, une vraie, et donc la seule à pouvoir comprendre le problème de son ami George. Mais il y a des choses qu'on ne peut pas avouer comme ça, tellement elles sembleraient incroyables. Les gens veulent des preuves, même votre meilleure amie, et certaines évidences sont parfois contre vous. Pour l'heure, George est la seule à savoir qui elle est vraiment. Elle, vraiment ? Justement, Mademoiselle Udell s'apprête à distribuer les rôles d'une pièce de théâtre entre les garçons et les filles de sa classe. Or jouer un rôle, c'est faire semblant, et tout le monde peut faire semblant d'être n'importe qui, non ? Pourquoi George n'en profiterait pas pour faire semblant d'être une fille et suggérer aux autres ce qui est devenu son évidence intérieure ? Peut-être que les choses, après, seraient plus simples…


George est le roman d'une lente démonstration, peut-être la plus difficile qui soit pour un être humain, quand la nature vous a assigné un sexe qui n'est pas le vôtre, celui que vous éprouvez dans ce corps vécu que les phénoménologues nomment la chair. George est donc le premier roman d'un auteur américain, transgenre comme on dit désormais, Alex Gino. Et c'est un tour de force tranquille d'avoir su trouver les mots pour frayer à George un passage de l'intime à la lumière et d'avoir fait ce roman témoignage, grave et léger, que tout le monde peut lire et que grands et petits pourront partager, à l'écoute d'un mystère inouï.

Pour écouter cette chronique et un extrait du livre :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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Il faudra arriver à la 50 ème page pour en venir au fait du sujet, chose que nous avions compris puisque l'auteur utilise le pronom personnel féminin, elle, autant que possible pour que le doute ne puisse s'exprimer.

C'est un vrai mantra pour le lecteur, afin que cela fasse son chemin.

Si pour Scott, lycéen, son petit frère est un garçon, sensible certe, mais qui mûrira comme il l'a fait lui même, pour George, sa réalité est toute autre.



George est en CM1 et en son âme et conscience, il est une fille à l'intérieur.

C'est un sentiment qui existe et Alex Gini souhaite l'aborder avec le public ado.



C'est un sujet audacieux et délicat à faire passer aux jeunes publics et pourtant, dans ce qu'il a d'ordinaire et de commun avec beaucoup d'autres enfants de son âge, le personnage passera bien, parce que ce n'est qu'un enfant.

À travers ses journées du quotidien, avec Scott, sa mère, les enfants de l'école, son institutrice et kelly sa meilleure amie, il y aura des questionnements, nombreux, pour définir ce qu'il ressent, pouvoir y mettre des mots et avoir une perspective du regard extérieur.

Cela semble une évidence pour le personnage mais il ne sait comment faire aboutir les autres à cette révélation.



Beaucoup semblent deviner de quoi il retourne plus ou moins sans mettre précisément le doigt dessus.



George, très jeune, tente de trouver des marques avec le monde dans lequel il vit, avec sa sensibilité.

Doit-il se conformer à ce que l'on veut qu'il soit ou suivre la voie qu'il s'est tracé?

Lourde décision pour son âge.



Il décide de tenter l'audition pour la pièce de théâtre de la classe, "le petit monde de Charlotte", sur le rôle féminin.

Comment le lui accorder tandis que toutes les filles de la classe souhaitent avoir le rôle?

Bien meilleur, George ronge son frein, persuadé qu'en incarnant parfaitement ce rôle féminin de l'araignée l'évidence apparaitra à tout le monde.



Les faits sont simples, c'est en partie ce qui rend le roman intéressant, l'auteur nous porte au delà des faits et le personnage est attachant dans les contours dressés par l'auteur.

Le parti pris choisi de l'histoire, un naturel dans l'exposition des choses, une ligne narrative simple pour aborder sur ce sujet complexe et difficile.

La parole est délivrée et George redoute l'approche décisive de la puberté pour lui-même déja à l'âge du CM1.



Lourde décision pour un parent.

La mère se montre aimante à n'importe quel prix, flairant aussi plus ou moins une partie de la vérité. La vérité n'est pas simple à gérer.

Son approche du mystère George est crédible, elle élève deux garçons.



L'auteur démontre qu'il est difficile de grandir et de parfois être soi-même, d'autant plus lorsque l'on est ado.

Les rapports de George et de son ancien meilleur ami Rick, devenue une petite frappe pénible, sont intéressants pour l'exemple, nous prenons des chemins différents.

George et Kelly donnent dans l'amitié adorable et sincère, une vraie bouffée d'air frais.

Il n'y a pas de pathos, c'est un chouette récit très à la portée des ados (et des adultes, pourquoi pas).

Cela nous inspire un peu le film "Ma vie en rose" de Alain Berliner.
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George est un petit garçon de dix ans qui est né dans le mauvais corps, il sait qu'il est une fille. Mais comment en parler aux autres? Sa mère est bien trop occupée, son père est inexistant et son frère préfère jouer à des jeux vidéos. Alors elle se tait ( « elle » car tout le récit est au féminin), elle lit des magazines en cachette, rêve de s'appeler Mélissa, imagine de jouer le rôle féminin au spectacle de l'école. Mais elle commence à en avoir assez de ne pas être elle-même. Aidée de sa meilleure amie elle va tout faire pour obtenir le premier rôle de la pièce et enfin prouver à tous qu'elle est une fille.

C'est avec beaucoup d'espoir que j'ai entrepris cette lecture jeunesse (voire très jeunesse). En effet, je ne connais pas grand chose à la transidentité, à la transsexualité et je me réjouissais de lire ce roman dont j'avais entendu le plus grand bien, sachant qu'il a été écrit par une personne trans. Mais j'ai vite déchanté.

J'ai tout d'abord trouvé l'écriture assez plate et sans relief. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou à une volonté délibérée d'Alex Gino mais il m'a manqué de force et d'un soupçon de style. Et enfin, j'ai été assez frappée par les stéréotypes présents dans le récit alors que ce livre aborde la notion de genre! George est fascinée par le maquillage et le rose et les garçons représentés sont soit fades ou caïd!
Le personnage de George ne m'a pas non plus convaincue, j'aurais tellement voulu plus d'introspection ( et même si c'est un roman jeunesse il peut y en avoir!) pour pouvoir la comprendre. J'ai tout de même apprécié son courage.
Je me pose la question de cette simplicité: est-ce dû au public ciblé? Si oui, il aurait fallu pousser un peu plus pour permettre aux enfants qui sont peut-être dans le cas, de pouvoir avoir des réponses claires à leurs questions. le postulat de départ était pourtant bien choisi et affiché comme tel sur la quatrième de couverture.


Lien : https://pagesversicolores.wo..
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Un petit roman dont j'ai pas mal entendu parler ces derniers mois. Avec, au programme, l'histoire de Georges, une petite fille que tout le monde prend pour un garçon.
Le jour où la maitresse annonce à la classe que les élèves vont jouer une représentation de la pièce « le petit monde de Charlotte » lors de la fête de l'école une certitude nait en Georges. Si elle obtient le rôle de Charlotte tout le monde verra qu'elle est une fille. En particulier maman. Mais le monde n'est peut-être pas tout à fait prêt pour ça. Ou en tout cas la maitresse et les parents ne le sont pas.

J'ai aimé que George soit traitée comme une fille dès le début. Pas comme une fille coincée dans un corps d'un garçon. Pas comme un garçon qui a l'impression d'être une fille, même si elle-même utilisera cette tournure à un moment pour se faire comprendre. Mais juste comme une fille qui sait qu'elle est une fille et qui voudrait que les autres le sache aussi.

J'ai beaucoup moins aimé les tonnes de clichés qui reviennent encore et encore tout au long de l'histoire. Georges est une fille donc elle est touchée par la mort de Charlotte (l'araignée du petit monde de Charlotte) alors que les garçons trouvent tous ça ridicule. Elle aime le rose et voudrait être amie avec les filles en bikini dans les magazines féminins. de manière générale elle est plus sensible, plus fragile, plus émotive, etc. que les garçons de sa classe.

Alors oui, bien sur que certaines filles (trans ou cis) sont ainsi et ce n'est pas un problème en soi. le problème vient du fait qu'on a très, très, mais vraiment très peu de représentations de personnages trans dans la littérature (et encore moins dans la littérature jeunesse) et que la quasi-totalité de ceux qu'on a sont identiques. Les filles trans sont des petites choses fragiles qui aiment les paillettes et le maquillage alors que les garçons trans sont de gros bourrins qui… Ah non, autant pour moi. En fait, eux, ils sont juste invisibles.
Je n'ai pas un seul exemple de bouquin ayant pour personnage principal un mec trans. C'est bizarre quand même…

[...]

Pour en revenir au bouquin, quand même, l'écriture n'est pas exceptionnelle. On sent que le roman a été écrit pour un (très) jeune public et læ lecteurice adulte s'y ennuiera par moments, que ce soit à cause de la façon dont s'est raconté ou carrément de ce qui se passe.
Malgré les défauts soulevés plus tôt on s'attachera quand même assez facilement à Georges. C'est une fillette adorable et on ne peut s'empêcher de se mettre en colère envers les gens qui la blessent et qui refusent d'au moins essayer de la comprendre.

[...]

L'importance des mots.
Le terme transsexuel est utilisé plusieurs fois au cours du roman et je ne sais pas si la faute doit être imputée à l'auteurice ou à l'éditeur…

[...]

En me renseignant sur l'auteurice j'ai trouvé ceci sur le site de l'école des loisirs : George est le premier roman de l'Américain Alex Gino. Cet adulte transgenre ne se définit ni comme un homme ni comme une femme, mais utilise le pronom personnel pluriel « ils » pour parler de sa personne. Militants pour les droits des homosexuels et des transgenres, « ils » ont mis une dizaine d'années à écrire George.

Se renseigner un peu avant de traduire littéralement et stupidement tout ce qu'on lit c'est pas mal des fois. Surtout quand précisément on édite un livre parlant d'une héroïne trans.

Parce que si le pronom neutre est effectivement « they » en anglais, et qu'il se traduit bien par ils (ou elles, au passage…) en français, ça n'a pas beaucoup de sens de le traduire de cette façon dans ce contexte. Si « they » a été choisi par de nombreuses personnes anglophones c'est parce qu'il est neutre justement et qu'il englobe ils et elles. le traduire en français par « ils » n'a strictement aucun sens. Déjà parce qu'il n'est pas neutre dans notre langue, qu'il exclut « elles » d'office et aussi parce qu'il existe plusieurs autres termes utilisés par les personnes, généralement non-binaire, concernées (mais au fond, par un peu qui veut, ai-je envie de dire). Iel (que j'utilise sur ce blog depuis un bout de temps), ul, ol, illes… En l'absence de décision de l'académie française (toujours à la ramasse) c'est pas le choix qui manque et une simple petite recherche sur quelques sites spécialisés aurait apporté une réponse plus juste que « ils ».

[...]

Lire l'article en entier sur le blog.
Lien : http://kobaitchi.com/george-..
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George ou le roman qui en quelques pages donne un véritable coup de poing à tous les préjugés ridicules.
George c'est un garçon à l'extérieur mais une fille à l'intérieur. C'est un enfant qui n'est pas né dans le bon corps. Agé d'une dizaine d'années, il le sait avec certitude malgré son sexe, il est une fille. Imaginez-vous le courage qu'il faut avoir pour accepter une telle conscience de soi ? Georges est tout simplement une super héroïne, capable d'affronter le monde. En dépit des critiques, malgré le regard moqueur des autres, Georges veut incarner l'araignée Charlotte dans la pièce de théâtre de l'école, le rôle féminin principal. George, désigné tout au long du roman par le pronom personne, Elle, ne désire qu'une seule chose : être reconnue comme une véritable fille. le narrateur nous offre en quelques pages la chance de rencontrer une jeune fille courageuse et très attachante. Nous devrions tous connaître George. Vous savez pourquoi ? Parce que dans nos sociétés actuelles, les apparences, les traditions culturelles ou religieuses sont encore trop présentes dans nos vies et provoquent trop de malheur. Laissons les gens tranquilles. Votre voisin n'a pas la même couleur de cheveux que vous ? Votre collègue préfère les hommes aux femmes ? La boulangère du quartier louche ? Peu importe. Nous sommes tous différents. Il n'est jamais, jamais facile de vivre avec nos différences. Nous mettons du temps à accepter nos différences, à accepter le fait que nous ne soyons pas « dans le moule » créé par la société. Il est encore plus difficile de les faire accepter aux autres qui les regardent avec un oeil critique parfois accusateur. Si nous abattons les préjugés un par un, l'acceptation de nos différences sera plus aisée et j'ose espérer qu'un jour, ces différences deviennent des particularités. En ouvrant son esprit nous créons du bonheur : le bonheur d'autrui mais aussi notre propre bonheur.
George, est un hymne. Un hymne au bonheur. C'est une magnifique leçon de vie menée avec des personnages hauts en couleur.

George : court roman dans la littérature de jeunesse, mais grand roman pour l'humanité.


Lien : http://little-a-read.blogspo..
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George n'est pas un garçon comme les autres, elle lit des magazines féminins, veut se maquiller et déteste les toilettes pour garçon... En effet c'est une fille dans un corps masculin. A l'école George veut auditionner dans un personnage de fille et rien d'autre. Elle s'entraîne (car oui tout au long du roman le narrateur dit "elle" et non "il") avec sa meilleure amie Kelly dans le rôle de Charlotte l'araignée.
Petit à petit George se dévoile à son amie, son instit et sa famille. Elle devient Melissa aux yeux de Kelly.
Sujet complexe abordé ici, mais avec délicatesse.roman bien écrit. L'auteur a su faire en sorte que George soit une fille aux yeux du lecteur.


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Un roman pour les 9-12 ans qui sensibilise avec justesse et pudeur au thème de la transsexualité. George, grâce à une pièce de théâtre va tenter de sensibiliser son entourage aux questions et au mal être qui le traverse. le roman est touchant et on sent qu'Alex Gino, lui même transsexuel, a glissé une part de témoignage dans l'histoire de son jeune héros.
Mais j'ai été gênée par les stéréotypes de genre véhiculés à certains moments du roman. C'est un peu maladroit de la part de l'auteur, surtout au vue du thème. Néanmoins George est un roman idéal pour parler de ce thème encore très tabou avec les plus jeunes.
Lien : http://www.lirado.fr/george-..
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