Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière

J'ai aimé, mais quelques petites choses m'ont chagriné. En lisant ce roman, j'ai parfois eu l'impression de lire une pub pour le coaching. August et Henriette ont tous deux eu recours aux thérapies et je ne compte plus le nombre d'allusions au bienfait d'un bon coaching sur les peurs et les phobies. August a eu des cours d'éloquence pour ne pas être trop barbant à la présentation de ses projets paysagistes. Ou encore, Henriette est quant à elle remplie de phobie. Sortir de sa zone de confort, des lieux connus est difficile. Elle appréhende ce genre de bouleversement, elle aussi se fait aider. Ce procédé est légèrement lourd et n'apporte pas grand-chose. J'avoue que si cela avait été glissé avec plus de subtilité. J'aurais pris ça comme une aide psychologique, mais ici c'est simplement un prétexte pour encenser les coachs.

Appréhender le changement n'est-ce pas le comble pour une décoratrice d'intérieur ?

Henriette est fière de son parcours. Elle est autoentrepreneuse, elle vient de finir un contrat avec des acquéreurs riches et satisfaits. Cependant, son ancienne cliente Claire, a d'autres projets, après sa demeure, elle veut s'occuper de son extérieur. le jardin n'est pas trop le champ d'action d'une décoratrice d'intérieur, mais Claire veut qu'il soit en accord avec sa maison. Elle demande donc à Henriette de participer au projet.

Henriette sent monter le stress, certes elle va gagner de l'argent, mais sa notion des plantes est réduite et elle est confrontée à l'inconnue. Une part d'elle est terrifiée. Elle ne s'en sent pas capable. Pourtant froisser Claire n'est pas au programme. Elle va donc travailler main dans la main avec August. August est le second dans l'équipe de paysagistes. Il a un nom aussi démodé qu'elle et il est à l'image de l'empereur August, hautain et particulièrement froid. Elle redoute déjà ce nouveau chantier. Heureusement, Tony et les petites mains d'August sont plus sympas et cordiaux. Elle se sent plus légère avec eux. Nos deux protagonistes auraient cependant bien besoin d'un peu d'aide pour partir sur de bonnes bases. Leur collaboration ne sera pas de tout repos.

Cette romance contemporaine est comme tu t'en doutes, cher lecteur, centrée sur les phobies de chacun. Des peurs dont on a honte. Je ne parle pas de la peur de l'araignée ou autres insectes, mais de phobies plus enfantine comme la peur du noir, ou celle de la performance, des chihuahuas ou encore parlée en public. Raphaëlle Giordano a manqué de subtilité pour moi, car si le sujet est top, la manière de le traiter rend ses phobies grotesques. C'est presque moqueur. August parle à son sexe qu'il appelle Maverick comme une dans une comédie américaine bon marché. Sa phobie de la performance est transformée en une situation cocasse, cet instant de doute et de peur ne m'a du coup pas touché.

Thomas Dormoy est le narrateur choisi par Lizzie, un choix judicieux. Il intègre bien les personnages, leur donne un aspect touchant contrebalançant le grotesque. Il change de ton et de cadence entre les différents personnalités et situations. Cela permet d'être dans le récit malgré tout. Chapeau à lui !

En résumé

J'ai bien aimé ma lecture malgré un gros défaut. Cette note positive peut être essentiellement attribuée au narrateur et à la thématique de la phobie assez originale et intéressante si l'on oublie la manière grotesque de les traiter.

Lien : https://lesparaversdemillina..

J'ai bien aimé le thème de ce livre basé sur la personnalité des personnages, tant leurs qualités que leurs défauts. Chacun est bienveillant, chacun a des défauts qui façonnent leur caractère et personnalité. Tout cela avec une bonne dose de sympathie, d'amour et d'amitié. J'ai trouvé quelques répétitions qui m'ont un peu dérangé d'où ma note. Sinon cela reste un très bon feel good.

Henriette manque de confiance en elle avec la peur de tout, ce qui la rend fragile. Elle est architecte d'intérieur, un métier solitaire qui lui permet d'exercer sa créativité en toute liberté . Jusqu'à ce projet qui va l'obliger a coopérer avec une entreprise d'architecte paysagiste. Elle va devoir avancer avec une équipe et travailler en binôme avec Auguste. Ils vont former un duo de choc mais sous cette apparence ce cache de grande faille.

Quel plaisir de retrouver la plume de Raphaëlle Giordano. le mélange fiction est développement personnel est dosé parfaitement. Par moment je me suis reconnue dans le comportement d'Henriette, à ces réactions. C'est un livre qui fait du bien, qui permet de souffler, de décomplexer de nos peurs.
À travers les histoires que cette autrice nous raconte elle nous prouve que nous avons tous des peurs qui nous ralentissent. Un hymne à la vie et au dépassement de ces émotions.

C'est encore une première fois pour moi de lire Raphaëlle Giordano. J'ai tout d'abord été attirée par le titre que je trouve très vrai et poétique. C'est vrai que l'histoire est convenue et semble simpliste mais ne reflète-elle pas la réalité. On croit assister à l'amour naissant de Henriette et Auguste et puis on découvre Tony, Kenzo, Claire et les autres sur le chantier d'un jardin exotique. L'auteure nous amène dans une histoire un peu rocambolesque mais c'est une jolie manière d'aborder le sujet des phobies et autres angoisses que chacun peut ressentir. J'ai aimé le roman choral et la bienveillance que certains pourraient trouver mièvre mais qui nous rassure sur le fait que tout le monde se parle à soit même, que tout le monde peut éprouver de la peur dans des situations anodines.
Ce fut pour moi une lecture plaisante et agréable.
Le seul petit bémol serait ce rajout de blogs un peu trop important. Deux ou trois témoignages plus pertinents auraient peut-être suffit.

On m'a offert ce livre, j'avoue que ce n'est pas du tout mon genre, mais une fois dedans j'ai adoré !
Je me suis retrouvée dans ce personnage sensible qui a peur du "trop" mais qui une fois comprise est tellement plus à l'aise.
Une fois de plus, il faut apprendre à connaître les gens avant de les juger.
Très belle histoire.

"Il faut croire qu'elle a trouvé dans l'extravagance de ses tenues l'armure nécessaire pour oser côtoyer le monde. Car les gens lui font un peu peur.  Elle ne le dirait pas à voix haute, mais c'est la réalité. Avec da nature hypersensible, elle ne voit pas 'les gens' comme tout le monde. Elle imagine malgré elle leur capacité à blesser, décevoir, tromper ou abandonner. Souvent, leurs remarques la greffent. Elle craint leur regard et leur jugement. "

Inconditionnelle de l'autrice,  je ne rate jamais une parution aux titres plus loufoques les uns que les autres.

L'autrice propose toujours des romans actuels aux problématiques toujours plus d'actualité.

Le dernier roman de l'autrice touche ici à l'hypersensibilité, à l'anxiété, et aux peurs quelconques.

Je retrouve la plume fluide de l'autrice dans ce roman m'étant en scène Henriette, une jeune femme pétrie d'angoisses mais douée dans son job, qu'elle fait seul. Elle sera confrontée aux gens et au monde du travail lorsqu'elle sera appelée à collaborer avec une autre boîte dans son travail. Henriette devra sortir de sa zone de confort.

J'aime beaucoup les sujets abordés qui me parlent. Je me reconnais un peu dans Henriette.

Cependant. Je dois dire que le roman est un peu prévisible et que c'est également la réunion de tous les clichés d'angoissés et d'hypersensibles dans un même endroit, un peu gros peut-être.

J'ai passé un bon moment avec cette lecture que je vous conseille.

Le commentaire de Lynda :
Ce n'est pas le premier roman de cette auteure que je lis, et je peux dire que j'ai reconnu sans peine, sa plume. L'auteure nous offre, encore une fois, un roman qui se lit bien, qui se lit rapidement, un doux mélange de romantisme, d'espoir, d'humour, malgré les thèmes pas vraiment facile. Des personnages que l'on aime, c'est bien certain.
Henriette, dès le départ, elle n'aime pas vraiment son prénom. On peut aussi dire que celle-ci, désire passer le plus inaperçu possible, pourquoi ? À cause de son anxiété, de son hypersensibilité et disons qu'elle n'a pas beaucoup de résistance, et surtout un gros manque de confiance en elle, en bref, elle a peur, et elle a peur de tout, Henriette souffre de trophobie... Donc tout est toujours trop. Solitaire, presque anti-sociale, elle évite les situations et les autres, jusqu'à ce que… Auguste !
Alors qu'elle doit se retrouver à travailler avec une équipe, ce qu'elle n'aime pas, mais ne laissera rien paraître, elle est experte dans le faire-semblant, elle se rend compte en apprenant un peu plus sur chacun d'eux, que tout le monde a ses petites peurs. L'un a peu des chiens, malgré sa stature presque de géant, qu'un autre a peur du noir, et vous quelles sont vos phobies ?
Bien sûr, il y a romance sous roche, on n'a qu'à être un peu patients, mais encore là chacun devra mettre ses petites peurs de côté.
En bref, c'est un roman qui se lit tout seul, de belles touches d'humour également qui viennent alléger le roman qui est loin d'être dramatique.
Une lecture légère comme Raphaëlle Giordano est capable de nous offrir, avec une thématique qui peut toucher tout le monde, nous y compris.
La plume est douce, tendre, drôle par moments, émouvante à d'autres moments, en fait, c'est une petite lecture légère juste à temps pour l'été.
Un roman qui fait du bien au coeur et à l'âme, je vous recommande sans hésitation !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Tout d'abord tous ma parut aller trop vite, y compris les passages clé qui ne sont que peu développés. L'auteur à pris le parti de nous parler des problèmes de ces différents personnages, y compris les secondaires. le hic c'est qu'avec cette rapidité des faits on a pas le temps de ressentir une quelconque émotion envers eux. Sans même parler que tous résolvent leur soucis avec une facilité déconcertante rendant le tout vraiment peu plausible.

Les personnages sont à mon sens peu développés ne se résumant qu'à leur peurs, angoisses… accentuant ainsi le détachement du lecteur envers eux. Je n'ai personnellement pas réussi à m'identifier à l'un d'eux, bien qu'ayant moi aussi des peurs/angoisses.

Ce livre reste totalement en surface, devenant parfois terriblement cliché dans les péripéties rencontrées. Ce roman qui traite pourtant de sujets importants, et sensible devient finalement agaçant et gnangnan. J'ai finalement eu la sensation de lire un brouillon de livre.

Un flop vous l'aurez bien compris, je ne retiendrais clairement pas ce livre.

J'adore la plume de Raphaëlle Giordano ! Et j'ai été encore une fois séduite par sa plume avec son dernier roman. Elle sait mettre en valeur les faiblesses des gens. Ici on découvre Henriette qui est hypersensible, je me suis directement identifié à ce personnage. Où les émotions sont décuplées et une journée entourée de personnes peuvent nous pomper notre énergie. J'ai mis du temps à identifier cette fatigue parfois intense le soir en rentrant du travail. Et en me documentant j'ai compris que c'était par mon hypersensibilité. Je comprends mieux pourquoi mon fils est hypersensible et qu'il pleure avec moi devant un film (oups ahah).

Dans ce roman nous découvrirons que dans chaque personne qui nous entoure une peur insoupçonnée ce cache même parfois invisible car ce sont des personnes qui savent bien la caché ou qui souhaitent la caché.

Merci pour ce roman qui met à terre les tabous de nos émotions et de nos peurs. C'est un roman libérateur. Faisons-nous confiance tous simplement ! Laissons entrer la lumière entre nos failles !
Lien : https://elleetsonavis.com/20..

Ce livre me tentait depuis un moment, surtout en raison de son résumé et pourtant… petite déception.

Je n'ai pas accroché plus que ça, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire (je ne suis pas certaine d'y être parvenue, en fait).

Si on suit surtout Henriette et Auguste, contraints de travailler ensemble et qui, de prime abord, ont du mal à s'entendre. Il y a bien sûr une romance en trame de fond… on devine aisément la fin.

Ce roman traite surtout des peurs des uns et des autres, que nous nous évertuons tous à cacher à notre prochain, par crainte d'être jugés, discrédités, rejetés, et qui peuvent nous empêcher d'avancer dans notre vie. Ce livre est déculpabilisant, car il montre que tout le monde a des peurs, des faiblesses et qu'il ne faut pas en avoir honte, mais plutôt avoir le courage de les avouer et d'accepter que les autres nous aident.

Il y a de nombreux personnages secondaires. Évidemment, chacun d'eux a des peurs (ça fait un peu too much, à force). Celui qui m'a le plus touchée, c'est Tony qui, sous ses airs de gros durs, est adorable (tant avec sa femme qu'avec ses amis).

Bref, je suis passée à côté. Ça arrive.