Devant cette tombe anonyme ,ce souvenir me glace le sang .Je ne peux m'empêcher de penser que ce sourire figé ,mortifère, me murmure quelque chose. Qu'il me dit que la Noyée sait la vérité, elle aussi.
Thrilleuse
Nous nous sourions, un peu bêtement. Au fond ,je crois que nous n 'avons jamais trop su quoi dire. Ce qui nous lie dépasse les mots.
Blanche n'est pas mauvaise élève. Elle a choisi d'être en séquence scientifique pour pouvoir ensuite entrer en médecine. Or, elle peine à avoir le niveau, surtout en mathématiques, là où Laura parvient toujours à obtenir la moyenne sans faire trop d'efforts. J'ai souvent pensé que Laura était la plus intelligente d'entre nous et que si elle se mettait à travailler sérieusement, les profs finiraient par la considérer comme un génie. Ce n'est pas seulement que Laura est brillante et talentueuse, c'est sa façon d'embrasser sa vie et sa liberté que j'envie. P.113
Citation choisie par Wonder Woman
Je me souviens très bien de son regard, de ses yeux écarquillés lorsqu’elle me découvre tout juste derrière alors qu’elle se tient à la balustrade.
Elle vient de crier adieu à l’île, elle ne croit pas bien dire...
Aminata ne peut pas nous voir de l’autre côté de la lampe.
Je fixe Laura quelques secondes, le temps qu’elle comprenne. Le temps qu’elle ait peur.
Puis, je lui murmure à l’oreille :
-Ça t’apprendra à briser le cœur d’une reine.
Citation choisie par Spider-man
Après tout, les profondeurs de l'océan ne sont jamais que de l'eau...
Tu sais qu’autrefois la noyade était utilisée comme méthode d’exécution ?! C’était rapide et économique ! C’est comme ça qu’on vidait les prisons en Vendée, et à Venise aussi. On lestait les corps dans des sacs, et hop bon débarras !
La silhouette, enveloppé dans les volutes de tissus de ses vêtements, s'enfonce dans les eaux profondes.
Puis, elle s'immobilise.
Ses yeux s'ouvrent en grand. Tout comme sa bouche qui en formant un cri, laisse échapper une multitude de bulles. Un cri désespéré. L'ultime. Ses yeux restent ouverts, figés dans une expression se terreur. Des bulles de plus en plus minuscules s'échappent désormais de sa bouche entrouverte. Ses lèvres sont bleues, déjà exsangues. Ses longs cheveux interprètent une chorégraphie complexe avec le courant. Comme s'ils étaient encore vivants, eux.
S.Gabrielle
Je tiens la boucle d'oreille dans la paume de ma main. Je peux voir mon reflet distordu dans le blanc immaculé, ma bouche stupéfaite comme un hurlement déformé.
Ce n'est pas tout. Il y a un mot, un message écrit grossièrement au marqueur noir comme mon nom sur l'enveloppe.
JE SAIS.
« Son bras se lève. Je l’implore de me laisser la vie sauve. La lame s’abat en fendant l’air et pénètre ma chair. Je la sens percuter l’os de ma clavicule avant de s’enfoncer dans mon cœur. »
"Les eaux ténébreuses et calmes baignent sous la lumière pâle de la lune. Elle forme un point par delà la surface.
Soudain un choc vient diluer le reflet transparent de l'astre sous l'eau. Des amas d'algues virevoltent sous l'impact du corps qui sombre dans la pénombre. Des plantes marines s'accrochent, comme des griffes, à sa peau. L'une d'elles s'enroule à une perle qui pend à son oreille. Une chaussure argentée glisse de son pied et s'éloigne en tournoyant seule dans le noir.
La silhouette, enveloppée dans les volutes de tissus de ses vêtements, s'enfonce dans les eaux profondes.
Puis elle s'immobilise.
Ses yeux s'ouvrent en grand. Tout comme sa bouche qui, en formant un cri, laisse échapper une multitude de bulles. Un cri désespéré. L'ultime.
Ses yeux restent ouverts, figés dans une expression de terreur.
Des bulles de plus en plus minuscules s'échappent désormais de sa bouche entrouverte. Ses lèvres sont bleues, déjà exsangues. Ses longs cheveux interprètent une chorégraphie complexe avec le courant. Comme s'ils étaient vivants eux.
Le corps reprend sa longue et implacable descente aux abysses.
A l'air libre, la surface est redevenue calme. L'océan a retrouvé sa placidité. La nuit est silencieuse. Comme si rien n'était arrivé. Comme si, sous le léger bruissement des vagues, aucun cadavre ne disparaissait à jamais, englouti par les ombres des fonds marins."