La collectionneuse de boules à neige

Ce polar fait suite à "La méthode du Crocodile" et c'est bien dommage pour moi car j'ai eu du mal à cadrer le personnage de l'inspecteur.

Une lecture très simple et une histoire qui se lit facilement, trop peut être, un zeste de rebondissements aurait été le bienvenu pour pimenter ce récit.

Sinon, le suspense est maintenu jusqu'au bout et l'auteur réussit parfaitement sur ses derniers chapitres à nous embrouiller sur l'identité de l'assassin.

Cependant, je cherche encore l'utilité de l'enquête de la seconde équipe 🤔

Ce fut donc un petit polar sympa, sans prise de tête, à l'intrigue bien construite.

Une lecture facile mais ennuyeuse. Je n'ai pas lu le premier roman des aventures de Lojacono et je ne pense pas que c'est un passage obligatoire pour comprendre "La collectionneuse de boules à neige". On retrouve le dit-héros muté dans un commissariat d'un nouveau genre : les plus gros tricards de la police napolitaine sont envoyés à Pizzofalcone. Au même moment, une femme appartenant au gotha local est retrouvée assassinée, vraisemblablement tuée avec une des boules à neige dont elle raffole. L'auteur dresse des portraits d'hommes et de femmes seuls mais vivant des solitudes différentes. Mais il n'arrive pas à nous faire nous y attacher, à compatir à leur sort (mise à part pour Ottavia, mais je pense que c'est très personnel). Il manque la petite étincelle. Quant à l'enquête principale, elle peine à passionner, et le dénouement final semble précipité et peu naturel. Dommage, car l'obsession d'un des enquêteurs pour les affaires de suicide aurait présenté une enquête bien plus intéressante, opinion renforcée par les dernières pages du livre. La fin ouverte pour les personnages laisse à penser à une suite pour le commissariat de Pizzofalcone. J'espère que cette fois-ci, l'auteur saura distillé le suspens et continuer à construire ses personnages.

Alors oui, c'est un polar agréable à lire, mais il n'a pas le "truc" qui va le distinguer des centaines de polars existants.
J'ai déploré les passages concernant la vie personnelle des enquêteurs, ils prennent à mon sens trop de place, pas loin de la moitié du roman et du coup, j'ai trouvé qu'ils déstructuraient le rythme, le cassaient.
Donc ce n'est pas un polar nul en soi mais pas inoubliable non plus.
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