AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,23

sur 62 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
J'aime assez le dessin de Gipi, le trait est fin et brut, les couleurs sont en aquarelles, les contours sont approximatifs, il y a une certaine vivacité, un dynamisme dans le graphisme, comme prix sur le vif, qui rend les décors crus et austères.
C'est un récit d'adolescence. Des jeunes se retrouvent dans un garage pour jouer leur musique, il n'ont pas de gros moyens, il viennent de milieux populaires, leurs préoccupations sont celles de leur âge, les filles, l'envie de percer dans la musique, les relations avec leurs parents, les problèmes d'argent…
Sur fond de roman social, Gipi nous dépeint une jeunesse italienne du début des années 2000, avec sensibilité, mélancolie et pudeur, c'est une petite histoire ordinaire, racontée avec justesse. C'est la deuxième BD de Gipi que je découvre après “Vois comme ton ombre s'allonge”, cette fois-ci, le propos est beaucoup plus modeste et le résultat est beaucoup plus convaincant.
Commenter  J’apprécie          140
C'est une histoire toute simple et sans grandes surprises, mais l'intérêt de cette BD n'est pas dans l'intrigue. Il est plutôt dans la façon dont l'auteur parvient à nous faire connaître les personnages par petites touches successives, et surtout au travers de leurs relations les uns avec les autres. En effet, on en apprend peu sur les quatre copains, mais leurs interactions avec leurs parents ou leurs amis nous en apprennent beaucoup sur leur caractère et sur leur passé. La scène du repas entre Stefano et ses parents est ainsi particulièrement intéressante, en nous montrant, par un découpage des cases subtil, la relation tendue entre le père et son fils, mais aussi l'affection qui s'y cache, comme si l'un et l'autre avaient peur de montrer leurs sentiments. Une bande-dessinée toute en impressions, qui réussit à transmettre une belle palette d'émotions grâce à la douceur de l'aquarelle et à l'agressivité du trait de crayon. Intéressant.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
Commenter  J’apprécie          60
Il s'agit de la seconde bd de cet auteur italien (qui s'exporte d'ailleurs très bien à l'international). La première oeuvre à savoir « Notes pour une histoire de guerre » - Prix du meilleur album à Angoulême 2006 - ne m'avait guère convaincu.

Avec le Local, j'ai eu l'impression de lire une bd se situant dans le même univers un peu glauque. C'est certainement lié à un graphisme très reconnaissable que signe la patte de l'auteur. Et justement, je trouve ce trait graphique anguleux assez repoussant. Les visages de ces quatre grands adolescents sont volontairement horribles : oui, c'est le fameux créneau « la beauté du laid » ! On a l'impression d'évoluer au milieu d'une bande de loubards ou de skin head néo-nazis.

J'ai pourtant essayé de faire abstraction de mon dégoût pour me plonger dans l'histoire de ce local. le récit est tout ce qu'il y a de plus banal : un local provisoire où cette bande d'amis s'entraînent collectivement à jouer de la musique rock.

J'ai alors voulu savoir ce qui fait que cette bd est tant appréciée par ses lecteurs. Ce n'est certainement pas les dialogues qui sonnent creux et ni la profondeur psychologique des personnages. Je cherche encore et je ne trouve pas. Recherche Suzanne désespérément.

Essai ou témoignage pour démontrer qu'unis dans la musique, c'est bien ? C'est tout ce que cela évoque pour moi. Pas fameux…
Commenter  J’apprécie          40
Gipi est incontestablement une des révélations de 2005. Un auteur italien qui entre par la grande porte dans la BD franco-belge avec la traduction de quatre bijoux : "Baci dalla provincia", "Le local", "Extérieur Nuit" et "Notes pour une histoire de guerre", qui en janvier 2006 rafle le prix du meilleur album à Angoulême, ainsi que le prix René Gosciny.

C'est donc un bon choix de la part de Joann Sfar d'avoir décidé d'intégrer cet album de Gipi (Gianni Pacinotti de son vrai nom) dans la nouvelle collection Bayou aux éditions Gallimard (dont Sfar est le directeur).

L'histoire est tout à fait banale et raconte l'envie de quatre jeunes de faire du Rock'n'roll. Quatre jeunes qui veulent fuir la réalité de la vie en faisant de la musique. Afin de pouvoir réaliser leur passion il leur faut néanmoins un local. Un local qui sert autant à les isoler du monde extérieur, qu'à entretenir cette passion qu'ils ont pour le Rock.

Tout comme dans "Notes pour une histoire de guerre", Gipi va s'introduire dans l'intimité d'adolescents qui sont en passe de passer à l'âge adulte et se cherchent, se rebellent, mais qui malgré leur insouciance finissent par payer leurs bêtises tout en se frayant un chemin dans la vie.

Un nouveau récit très humain, qui divisé en cinq chansons (une par chapitre), fera vibrer plus d'un lecteur.
Commenter  J’apprécie          10
« le Local est à moi tant que je ne fais pas de connerie. Telle est la règle de ce cadeau temporaire ».

Dès la première planche, Giuliano explique les termes du « contrat » que lui a fixé son père. le quotidien de Giuliano, c'est sa famille… et la musique. Avec ses amis (Stefano, Alex et Alberto), il a monté un petit groupe. le local leur ouvre de nouvelles perspectives car c'est la première fois qu'ils ont un endroit pour répéter, se retrouver. Mais tout cadeau a un prix et il est parfois difficile, au moment où les tentations de l'adolescence sont nombreuses, de devenir responsable.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Une jolie bande dessinée sur la jeunesse de province italienne, avec ses aspirations, ses doutes, ses problèmes familiaux, et ses rêves pour l'avenir. C'est gentillet et plutôt touchant, servi par un dessin délicat.
Commenter  J’apprécie          00
Une histoire de jeunes qui forment un groupe. On retrouve tous les ingrédients de l'adolescence, même les bêtises qu'on y fait. Cependant la chute est trop brusque et un peu trop parfaite. Pourquoi n'a-t-il pas choisi l'impresario ? certes, on ne s'y attend pas, mais cette voie est choisie sans aucune raison.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (105) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5236 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}