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Le Monde d'Edena tome 1 sur 7
EAN : 9782203345201
64 pages
Casterman (17/09/2001)
4.02/5   75 notes
Résumé :
La pyramide est un vaisseau-étoile vivant, chargé de transporter un échantillonnage complet de tous les êtres de cette galaxie !

- C'est en effet une des théories que nous avons envisagées !

Mais pour quelle destination ? !

Nous avons tous rendez-vous sur Edena !
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Jean Henri Gaston Giraud ( 1938-2012 ) dit Gir dit Moebius en hommage au ruban de Möbius .
Si Giraud et Gir privilégièrent le western avec Blueberry, Moebius, lui, s'essayât brillamment à la science-fiction.

Sur l'Etoile, ce sont trois historiettes d'inégale longueur.
Trois récits imaginaires mettant en scène un mécano et son navigateur.
Difficile de décrire l'univers de Moebius, le mieux est encore de se laisser porter.
Est-il besoin de forcément tout appréhender ? Pas sûr tant l'imaginaire de l'auteur est débridé.
Fantasmagoriques, poétiques quant ils ne touchent pas à l'intime, les albums de Moebius ont tous quelque chose d'apaisant, de rassérénant.
Moyen idéal pour se déconnecter quelques instants de la réalité, ils offrent quelques pistes de réflexion intéressantes sur la condition d'humain et son devenir.
Juste incontournable...
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L'univers de Moebius lui est tellement particulier, tellement personnel, et pourtant si différent du monde de Gir (Blueberry). Pour ceux qui ne le saurait pas encore, Gir et Moebius sont un seul et même homme et pourtant le style est très différent. Sous la signature Moebius, nous découvrons un monde onirique de science fiction aux délires psychédéliques. le trait des dessins est épuré, les couleurs acides et électriques, un style tellement particulier que tous les apprentis illustrateurs des années 80 lui vouaient un véritable culte. Et les trois histoires de ce recueil ont un petit côté mystique teinté d'ironie dans un univers hallucinant à l'imagination totalement débridée. Ouvrir un livre de Moebius, c'est à chaque fois une claque pour notre propre imagination, tellement c'est "perché".
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Critique sur l'intégralité de la série


Il m'a fallu beaucoup de temps avant d'ouvrir un album de Moëbius. Intimidé, j'avais l'illusion d'un artiste inaccessible, réservé à une « élite » de la bande dessinée, une intelligentsia avec ses interprétations nébuleuses et codifiées ; qu'il était nécessaire d'afficher derrière soi une très longue expérience de lectures, une légitimité entendue pour prétendre aborder le maître sans donner l'impression de se goinfrer d'une confiture interdite aux cochons. Connerie ! Moebius c'est l'essence de la BD, la pureté et la malléabilité d'un langage propre qui s'adresse à tous. Qu'il soit novice ou blanchi sous le harnais, qu'il se considère éclairé ou pas, tout bédéiste se doit d'y goûter au moins une fois, sans appréhension.

Mon dépucelage fut le monde d'Edena. Depuis j'y reviens souvent, comme un pèlerinage, le retour aux sources d'un fabuleux voyage spirituel. Sa science-fiction hallucinée, mélange de fantasmagorie et de métaphysique, est empreinte d'une très grande poésie. Une liberté onirique qui s'exprime dans cette quête originelle et instinctive d'Atan et Stell. Au-delà d'un scénario tangible qui débute comme un pamphlet plein de détachement et d'ironie sur l'écologie, le pouvoir ou la religion, la logique s'évapore sur plusieurs niveaux d'irréalités. Moebius s'y dévoile à travers des visions, des idées ou des états d'âme, mais sans réelle volonté de démontrer ou d'expliquer. Titillant les quelques coins ignorés de notre cerveau, il nous perd, sans nous égarer vraiment, dans une errance contemplative, philosophique et un peu psychédélique. Renvoyant chacun à son imaginaire, il lui laisse le soin de trouver son propre chemin. Et plus que la réponse elle-même, c'est sa recherche qui libère tout le vertige. Un peu comme si vous tentiez de définir une forme ou un objet dans l'obscurité, à l'aide de votre seul sens tactile. Qu'importe alors la nature du bidule. Vos mains touchent, explorent, s'attardent et s'interrogent pour sculpter une image mentale, mais ce qui prime réellement, c'est la décharge de sensations. Des émotions brutes, décuplées, qui dépendront également du contexte, de l'état affectif et de la réceptivité de l'instant. Au bout du compte, on se fout que quelqu'un nous apporte la lumière.

Le catalyseur de toutes ces exaltations, c'est le génie graphique de l'auteur. Sa conception de l'image est inégalée et la fascination engendrée par son oeuvre passe avant tout par le prisme des mirettes. Son pinceau nous transforme en nomades ébahis, en témoins privilégiés de la cosmogénie d'Edena. Des jardins et des déserts délivrant un extraordinaire sentiment de plénitude, des espaces lisses ou vides qui vous happent, vous coupent le souffle, des architectures dépouillées, vertigineuses et inquiétantes, des hallucinations exaltantes ou des décors aveuglants de clarté. Les quelques enfants nés de la ligne cristalline et de l'harmonie de couleurs flashy aux contrastes ou aux dégradés si rayonnants. Un univers visuel époustouflant à l'inspiration probablement divine.

Après ça, restera-t-il encore des insensibles à l'art du Maestro ?
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"Les Mondes d'Edena", ça a commencé par ces trois histoires regroupées ensemble dont la dernière devait avoir une longue, très longue suite de 4 tomes. L'univers qu'instaure Moebius ici ressemble à un space opera à l'ancienne, pas désagréable et riche en mystères, mais peut-être pas son chef-d'oeuvre.
On est dans les fins fonds de l'espace intersidéral, avec Stel et Atan qui dans la première histoire redonnent la vie à une planète. Sur ce coup-ci, c'est vrai que c'est magnifique, prenant, avec une tonalité écologiste et d'une beauté sans équivoque. Et puis il y a la deuxième histoire, qui parle de l'enfance de manière assez simple, sans ambigüité. le problème, c'est que pour ce faire, cette histoire a lieu... dans les entrailles d'une espèce de voiture vivante. Difficile à croire, et surtout on reste sur notre faim sur le côté abordant les biotechnologies qui semblait caractériser l'histoire.
La troisième enfin, narre des faits étranges sur une planète sans histoire. Et il s'avère qu'une grande pyramide bleue a attiré toute une population de races du cosmos hétéroclites (dans lesquelles vous aurez remarqué E.T. au passage), dont nos héros, et que celle-ci n'est pas sans rapport avec une certaine planète Edena. Grande beauté là aussi, mais je reste encore sur ma faim : il y a des énigmes fantasmagoriques, il y a de la métaphysique, mais il manque encore un petit quelque chose : des intrigues ? Une plus grande échelle ? Plus de complexité, de sens, de personnages ? On est encore loin des hauteurs infinies qu'a pu atteindre avec "L'Incal"...
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Trois histoires indépendantes, et je me suis rendu compte seulement à la troisième que les deux héros sont les mêmes. Un pilote et un mécanicien parcourent l'espace pour réaliser des missions selon leurs compétences.
La troisième histoire les emmène un peu plus loin que prévu. Impatient de lire la suite.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Raah ! ... Mon arme est coincée sous le carton de protolégumes.
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Deux experts pour une vente Hergé chez ARP !!!
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