Naguère, il faisait bon vivre dans la cité de Galkiddek. le sire Galohan y vivait avec sa bien-aimée Eloée. le château était le lieu de perpétuelles fêtes et réjouissances.
Désormais, Galkiddek n'est plus que l'ombre d'elle-même. Forteresse imprenable aux remparts d'une vertigineuse hauteur, tristes et austères murs refermant sur eux une plaie qui saigne encore...
Galohan est devenu fou. Brute cruelle et sanguinaire tenu par un seul souffle : celui de la vengeance.
A ses côtés, veille Alcantor, effroyable et inquiétant alchimiste.
Et comme une obsession, la statue d'une femme, sculpture admirable qui rend Galohan encore plus enragé, plus assoiffé de sang ...
Allez, je n'en dirai pas plus sur l'histoire ! J'en ai déjà sûrement trop dit...
Si vous aimez l'univers médiéval, un brin fantastique mais pas trop non plus, où se côtoient de monstrueux guerriers sombres et violents et d'autres personnages plus en douceur, dans un paysage à la fois terrifiant et fascinant, cette bande dessinée est faite pour vous !
En ce qui me concerne, ce premier tome a titillé au plus haut point ma curiosité, m'a appâtée, m'a ensorcelée, m'a captivée !
Difficile d'échapper dans ces conditions à la lecture du second tome...
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Golohan, seigneur de Galkiddek, est fou. Fou d'amour. Et cet amour il l'a perdu. Alors plus jamais de résonnera sur les terres de Galkiddek la joie, les chants et les fêtes. Enfermé dans sa rage et son infinie tristesse, le roi ne désire qu'une chose retrouver Eloée. Quitte à la faire revenir d'entre les morts grâce aux promesses de son inquiétant alchimiste.
Galkiddek est une histoire sombre, pleine de tension sourde et de suspense brulant. Une histoire dans laquelle on se laisse entrainer au fil des pages dans son univers médiéval.
Les personnages sont torturés, leur sentiments tellement forts qu'ils transpercent les pages. Malgré leur cruauté, leur mystère ou leur révolte, chaque personnage à une part d'humanité qui fait que l'on s'attache à leur destinée.
les dessins sont très fins. La colorisation rend bien le coté sombre de l'histoire.
La couverture est également réussie, j'aime beaucoup ces couleurs de l'aube.
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Une statue à l'effigie de son amour perdu et l'espoir de la retrouver un jour. Il n'en fallut pas plus à un roi pour déclarer la guerre, tuer un autre roi, kidnapper sa fille et un artiste.
On se retrouve avec beaucoup de personnages plus ou moins mystérieux mais tous très intéressants. Nous avons le roi torturé et violent, l'alchimiste magicien dont on ne sait pas grand-chose, la fille du roi bafouée en quête de vengeance, la dame de compagnie un peu gourde mais dévouée. Et tant d'autres qu'on souhaite mieux connaitre. Mais malheureusement, malgré tout ça, on n'arrive pas vraiment à s'attacher à eux, à aucun.
Cette multitude de personnages donnent une histoire à plusieurs vitesses avec plusieurs ambitions. La renaissance d'Eloée, la vengeance de Lillewyn et l'ambition d'Alcantor sans qu'on sache ce qu'il veut vraiment. du coup pas de temps mort.
Pour les dessins, des aquarelles très expressives et belles aux couleurs le plus souvent sombres pour coller au maximum aux histoires pas très joyeuses.
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Loin des clichés de la fantasy, on entre petit à petit dans ce récit moyenâgeux qui fait la part belle aux mystères et aux personnages [...]. Un premier tome prometteur, original et captivant, qui fait passer un excellent moment de lecture.
Lire la critique sur le site : Auracan
Tant dans la violence que dans les passions, il émane du graphisme de Paolo Grella une fragilité qui transparaît au travers des expressions ou des plans rapprochés. Galkiddek joue sur d’autres tonalités, plus nuancées, plus subtiles.
Lire la critique sur le site : BDGest
Une superbe épopée, qui profite de toute la richesse de la bande dessinée.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Frank Giroud gère subtilement et énergiquement son histoire. Sans laisser un seul temps de répit au lecteur, il enchaîne les différentes actions dans une violence mesurée, passant, en peu de planches, des frasques dévastatrices de Galohan à l'emprisonnement de Lillewyn.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Dans l'église d'Arwald, il y a une madone sculptée par toi. Qui t'a inspiré son visage ?
- C'est une longue histoire...
- Eh bien, tâche de l'abréger, ou mon épée va t'apprendre l'art du raccourci !
-AAAAHH!!! Que... Qu'est ce que vous faites??!
-Je vous soigne.
-En avivant ma douleur?!?
-Les chemins qui mènent à la délivrance sont rarement pavés de plaisir...
Ô saisons, ô châteaux, quelle âme est sans défaut ?