Les livres sur la Résistance, sur ceux qui en ont fait partie, sur ceux qui sont morts au nom de la liberté, sur ceux qui toute leur vie ont porté les traces de cette époque pourraient à eux seuls constituer une bibliothèque immense. Tous n'ont pas le même intérêt. Non que le sujet n'en vaille pas la peine, mais parce que le travail d'édition a été bâclé.
Tel est le cas de
Même les bourreaux ont une âme, écrit par
Maïti Girtanner en collaboration avec Guillaume Tabard. Verbes mal conjugués, participes passés mal accordés, confusion dans les dates, des détails agaçants pour le lecteur qui voudrait plonger dans un récit bien écrit et qui est dérangé par ceux-ci.
Et pourtant, ce qu'a vécu
Maïti Girtanner, grâce à son passeport suisse, lors de la Seconde Guerre Mondiale, montre sa détermination et son courage alors qu'elle n'avait que 18 ans. Et de ça, on ne peut en douter une seule seconde.
Mais le livre n'a pas été à la hauteur de mes attentes et se révèle bien davantage le récit d'une croyante qui a pardonné à son bourreau. Un bourreau dont on se demande bien comment il a pu la retrouver quarante ans plus tard, détail qui constitue un de mes agacements… pour ne nommer que celui-là.
Lien :
http://lalitoutsimplement.co..